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    La Zona, propriété privée
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    244 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 1 janvier 2010
    Le droit à l'auto-défense et à la justice expéditive .
    Une descente aux enfers .
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 juin 2010
    Un film poignant, terrible. Comment l'humanité s'efface au détriment de la raison et au profit de l'egoisme ou de l'hyprocrisie. Ce film marque le phénomène de l'effet de groupe au sein d'une résidence hautement surveillée dans laquelle vivent des familles aisées. La haine des classes règne et les pots de vin sont monnaies courantes au sein des institutions. Tout le long du film on part a la quête de cette justice et de cette vérité qui n'eclatera jamais et bien au contraire, sera etouffée. La fin tragique fait froid dans le dos. On remarquera cette ambiguïté traduite par la relation entre le père et son fils. A voir!!
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 800 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juillet 2008
    Très bon film, très touchant, triste… les dérives de notre monde capitaliste où l'on veut se protéger avant d'aider les autres… magnifiquement filmé du point de vue des enfants. Poignant
    caro18
    caro18

    137 abonnés 2 213 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 août 2010
    Ennuyeux mais très réaliste.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    661 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 juillet 2010
    La Zona, propriété privée est le premier film du réalisateur Rodrigo Pla. Après un début plutôt interessant, le film ne l'est plus tellement après une heure de métrage, dommage!!
    Voila tout de même un réalisateur a suivre car le film possède quand même de tres bons moments.


    11/20
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 septembre 2008
    La zona ou comment faire un 1er film qui marche fort.
    1- choisir un sujet peu connu mais d’avenir et auquel tout le monde ne peut qu’adhérer : la dénonciation d’une chasse à l’homme dans un quartier résidentiel d’ultra-riches contre un enfant voleur des bas-quartiers.
    2- utiliser les recettes du cinéma qui marche: suspense, caractères type du cinéma de genre, rebondissements, course poursuite, mélodrame final etc.
    3- ne pas désorienter le spectateur par des personnages ambigus. A chaque instant, pas de doute sur qui sont les bons et qui sont les méchants, même si certains personnages peuvent changer de catégorie pendant le film.
    4- Un racolage méticuleux de la frange jeune du public, par à un adolescent riche, un moment égaré par l’exemple terrifiant des adultes. Il sauve les riches de l’inhumanité totale. Les adultes (riches ou pauvres) sont tous pourris, même le bon flic qui tabasse la pauvre mère de l’enfant recherché.
    5- se mettre dans la poche les anti-blockbusters en désamorçant quelques clichés habituels du genre : le bon flic n’est pas si bon que cela et ne réussit pas dans la mission « seul adulte contre tous », l’adolescent salvateur échoue aussi.
    6- Garder une dimension politique forte un évitant le happy end.
    7- présenter le film à un festival européen, où l’accueil est garanti.
    Un film plus subtil reste à faire….l’existence de sacrés cons dans ces zonas ne fait aucun doute mais je préfère une histoire qui privilégie la prise de conscience plutôt que la révolte. Amplifier la réalité crue c’est exactement ce qu’a toujours fait Lepen, dans l’autre sens.
    Henrico
    Henrico

    131 abonnés 1 267 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2010
    Techniquement parfait et sans aucun manichéisme, Rodrigo Plà, aborde de manière très intéressante la question de la sécurité dans la société mexicaine. L'angle de vue est judicieux: qui est victime de qui? Résidents aisés acculés à l'auto-défense ou classes défavorisées n'ayant d'autre choix que la criminalité. La police, loin d’être magnifiée ou grossièrement dénigrée, est montrée aux prises avec ses toutes ses contradictions.
    Requiemovies
    Requiemovies

    185 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 avril 2008
    Bel effort mais hélas trop filmé dans une forme télévisuelle. L'histoire qui nous renvoie à une critique de la société actuelle est hélas trop parsemé de redites et de non subtilités dans certaines de ses métaphores pour être intéressantes. Le traitement n'en est pas la cause mais ce que le film dénonce est du solde de "oui on sait et alors..." une critique un peu facile d'un sujet actuel.
    Le discours aurait voulu être plus subtil dans sa dénonciation. Reste l'idée et l'intention louable de ce réalisateur...
    Nelly M.
    Nelly M.

    81 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2009
    Description d'un microcosme privilégié vivant en surplomb de "la pègre" : caste réglant tout en privé, des pots-de-vin si jamais la police se pointe, le big boss des flics fixe lui-même le montant des chèques. Un milieu qui donne envie de cabanes en haut des arbres... D'instinct, on va s'attacher aux rares vertueux de l'histoire... Jeunes envahisseurs écrasés, nantis têtes à claques, oui mais pas tous, dans chaque camp se trouve une âme plus pure que la majorité. La palme revient à cette bouille craquante échouée là, a besoin de baskets, fichtre, attention au protocole... On met du temps à accepter l'étau qui donne une furieuse envie d'ouvrir en grand toutes les voies privées de nos villes ... Va et vient de l'écran de contrôle au noir dédale, tension dans les appartements, désaccords de ces messieurs-dames dans une salle réfrigérante, l'apnée est presque totale, à peine le temps d'une bouffée d'oxygène, l'anniversaire, ce papa jouant au légo avec fiston... L'art de vivre traqués, sciemment, collectivement... Etant donné le foisonnement et la noirceur, bien vu de revenir sur l'épisode déclencheur, ce pan de mur qui tombe... Par contre, la musique funèbre tout au long de la démonstration est en surdose et j'ai trouvé grotesque de faire du flic le plus droit un pourri de dernière heure, les femmes auront envie de lever le poing !
    Cluny
    Cluny

    65 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2012
    Une BMW roule doucement dans une décor de maisons luxueuses à l'alignement et la propreté dignes du "Truman Show", croisant une femme qui fait son jogging, des écoliers en uniforme qui traversent la rue, et un papillon que l'on suit jusqu'à un grillage électrifié sur lequel il se carbonise, alors qu'en franchissant le mur, la camera dévoile la favela qui encercle la résidence.

    D'emblée, cette scène d'ouverture expose le rôle central de ce mur, et des oppositions qu'il symbolise : celle entre la richesse indécente et la pauvreté environnante, celle entre la légalité de l'extérieur et la loi de la résidence, celle entre la corruption généralisée des adultes et la solidarité des jeunes.

    On sait que ce genre de cité s'est développé depuis quelques années aux Etats-Unis, au Brésil, dans le sud de la France et apparemment au Mexique. En créant un espace clos, protégé et surveillé en permanence, les promoteurs de ces Sun Cities ont voulu répondre à un besoin de sécurité pour une population riche qui ne se sentait plus défendue dans le monde extérieur.

    Ghettos inversés, ces communautés ont développé un mode de gestion démocratique inspiré de la copropriété, le coût de l'accès à ces résidences garantissant l'appartenance à un même monde. Toute proportion gardée, cela relève de la même contradiction que l'idéologie des kibboutz : l'autogestion et la démocratie s'arrêtent une fois franchies les limites ; pire, cette solidarité ne trouve son sens que contre ceux qui ses trouvent de l'autre côté des barbelés.

    Dans la Zona, il y a bien quelques gens de l'extérieur : employés de maison ou gardes. Mais en cas de crise, on reprend les badges des premiers et on maquille en suicide la mort des autres victimes d'un friendly fire. Individuellement, la plupart des résidents de cette communauté sont plutôt sympathiques : le vieux monsieur est rongé de remords d'avoir accidentellement abattu le garde, Daniel est un père attentionné, et les adolescents, et bien... ce sont des ados comme tous les autres. Mais collectivement, la loi de la meute et la peur de la racaille les transforment, que ce soit dans la version policée de la réunion des délégués, où les minoritaires subissent des pressions, ou dans la version brute, celle de la chasse au pauvre et du lynchage.

    Remarquez, dehors, ce n'est pas forcément mieux, et le seul policier qui refuse la corruption (Là-bas, ça se dit : "Vous souhaitez investir dans notre institution ?") s'avère finalement être une brute qui passe ses nerfs et refoule sa frustration en tabassant les plus faibles.

    Malgré quelques insistances un peu superflues (les remords de Daniel, par exemple), le scénario de Rodrigo Pla tisse habilement la montée de la tension et des antagonismes au sein de la communauté, et l'on pense souvent à certains westerns ou à Peckinpah. La réalisation est nerveuse, alternant des plans fixes de facture classqiue, des scènes filmées à la caméra portée comme dans un documentaire, et des images provenant des caméras de surveillance de ce Big Brother locatif, un peu comme dans "Redacted".

    Après Alejandro González Iñárritu, Guillermo Del Toro, Alfonso Cuarón et Carlos Reygadas, le cinéma mexicain révèle un nouveau réalisateur à suivre et montre une nouvelle fois sa capacité à adapter les genres narratifs de l'époque à la réalité si particulière de ce pays.
    http://www.critiquesclunysiennes.com
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 5 avril 2008
    Moyen. La bande annonce présageait un film tendu, en fait non, le réalisateur prend son temps pour mettre en place son petit monde où on sent qu'il se prend un peu pour un tyran : caméras de surveillance omniprésentes, course poursuites cruelles, etc. Mais le sujet est du film se révèle être très vite une charge appuyée contre une certaine mentalité réactionnaire de la bourgeoisie mexicaine (les habitants de la Zona), entretenue par l'establishment (la Police et la Justice). Rien de très original malheureusement dans cette critique, finalement très convenue et qui serait passé inaperçue si le film avait été française ou américain. Enfin le discours sur la jeunesse est lui aussi un peu bâclé. Bref on passe un bon moment, mais le film sera vite oublié.
    ffred
    ffred

    1 490 abonnés 3 966 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 avril 2008
    Attention film coup de poing ! Pour son premier long métrage le mexicain Rodrigo Pla frappe un grand coup. Le jeune metteur en scène met en lumière la "fracture sociale" de plus en plus grande dans son pays en particulier et dans le monde en général. Car ce genre de "zone" existe déjà aux Etats-unis ou ailleurs. Ce n'est pas de la fiction. L'histoire, très simple, est écrite à quatre mains par le réalisateur et sa compagne. Chaque personnage est bien cerné, sans être encombré de cliché ou de stéréotype, ils sont présentés brut, comme ils sont, avec leurs arguments, leurs défauts, leurs faiblesses. Ils ne sont pas jugés et on peut comprendre chacune des motivations de trois parties en présence : les riches, les pauvres et la police. Même si on es père tout le temps, le récit ne va pas comme on le souhaiterait et la fin tragique, terrible, inéluctable arrive immanquablement. Nombre de constats sont alors à faire, et le premier qui vient à l'esprit en sortant de la salle est qu'on est mal barré ! Voilà un premier film et un metteur en scène qui ont tout compris. Voilà ce que ne fait plus aujourd'hui que très rarement le cinéma : nous montrer le monde tel qu'il est. Sans fioriture, sans hypocrisie, juste les faits, juste faire voir les choses. Sans jugement, sans pathos, avec un soucis d'honnêteté et de vérité, Rodrigo Pla bouscule et nous fait, si n'est réagir, au moins réfléchir. Son film a toutes les qualités que l'on attend d'un film : un scénario intelligent et bien écrit, une mise en scène solide qui n'ennuie pas, une direction d'acteurs parfaite... Rarement un premier film aura été aussi maîtrisé, abouti, convaincant.Seuls les films d'Inarritu (les 3 !) m'ont mis une telle claque dans la gueule comme ça. Décidemment le cinéma mexicain a de belles choses à nous offrir, et continue d'étonner d'année en année. On ne peut que souhaiter (et espérer) à ce jeune metteur en scène une carrière aussi belle que celle de son glorieux aîné. Gros coup de coeur.
    velocio
    velocio

    1 160 abonnés 3 022 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2008
    Premier long métrage du réalisateur uruguayen Rodrigo Pla, "La Zona, propriété privée" est un pamphlet terrible contre le système tout-libéral qui règne de plus en plus tout autour de la planète. Il s'intéresse ici à un de ces villages comme il en existe de plus en plus aux Etats-Unis et qui commencent à apparaître dans notre beau pays : des dizaines, voire des centaines de villas splendides coupées du reste du monde par un mur, gardées arme aux poings par une milice/police privée. Ici, on est au Mexique, un pays où les écarts économiques de plus en plus importants entre riches et pauvres sécrètent bien entendu une augmentation de la criminalité. Dès l'ouverture du film, on est fixé : un premier plan sur ces villas, des jardins bien entretenus, des rues en parfait état sillonnées par des 4x4. La caméra s'élève, on passe au dessus d'un mur surmonté de barbelés et, de l'autre côté, on "atterrit" dans un bidonville. La tempête sévit et elle va permettre à 3 jeunes membres des quartiers populaires de s'introduire de l'autre côté, côté richesse. La tentative de cambriolage tourne mal. La suite est parfaitement maîtrisée : on retrouve les rapports entre police privée et police "officielle", avec ses bons éléments et ses éléments pourris; on retrouve une chasse à l'homme, l'inquiétude des parents. Cette vision du monde qui nous attend si on n'y prend pas garde fait froid dans le dos, mais elle a le mérite de nous prévenir du danger qui nous menace.
    kibruk
    kibruk

    109 abonnés 2 393 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juillet 2010
    Fable morale et sociale, "La zona" explore de nombreux thèmes tels que la corruption, la dérive sécuritaire et les inégalités sociales. Souvent saisissant, globalement prenant, il manque toutefois d'une force un peu brutale et souffre d'une réalisation un peu tristounette sans inventivité ni virtuosité. Donc un peu trop classique dans sa forme, mais ce n'en est pas moins un film à voir pour le fond.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 octobre 2008
    Pour décrire La Zona, le réalisateur s’est inspiré de ce qui se passe en Amérique et au Mexique où prolifère des forteresses de riches. La Zona est une cité privée pour familles de bourgeois, fermé par des murs et surveillé par des caméras pour se protéger des bidonvilles qui l’entourent. Filmé comme un thriller, La Zona relate une terrifiante chasse à l’homme qui est organisé par les habitants eux – même suite à l’intrusion dans l’enceinte de 3 adolescents pauvres qui ont pu déjouer les systèmes de sécurité. Allégorie sur le repli sécuritaire et la haine du pauvre, le film tend bien à dénoncer des inégalités de classe, la corruption et l’excès d’auto – défense thèmes déjà abordés à maintes reprises au cinéma, mais sans apporter d’éléments nouveaux dans ce qu’il observe, à l’instar de la fin brutale qui n’ajoute rien au film. Néanmoins, la tension dramatique et l’intrigue menée font que La Zona se regarde avec un minimum d’intérêt même si on n’éprouve pas forcément d’empathie pour le jeune traqué tout comme pour le seul gosse du riche qui essaye de le protéger. Le réalisateur mexicain semblant s’être d’avantage appliqué à faire du cinéma de divertissement qu’à réaliser du cinéma d’auteur, l’effet suspense l’emporte finalement beaucoup plus sur la force du sujet ou la finesse des personnages mal définis. Ainsi, allant d’un genre à un autre La Zona ne parvient pas à satisfaire pleinement si on y vient découvrir un film engagé même si on comprend bien que le film interroge sur l'impunité des plus puissants et la complaisance des autorités corrompues par l'argent.
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