Avis : Une nuit à New York - Page 3

Leur rencontre est un peu bizarre. Elle bave sur lui alors qu'elle est magnifique et lui a un physique très moyen. Elle dira l'avoir embrassé par désespoir, le traite de boulet à un moment. Lui, plutôt que de se sentir flatté, préfère se lamenter d'avoir été plaqué par une petite écervelée (histoire de rester poli) et bien plus moche et désagréable que la belle Norah. Cette nuit dans les rues de New York, à la recherche d'un groupe de rock imaginaire, va les faire tomber amoureux l'un de l'autre. Se rendre compte que malgré leurs déceptions amoureuses, ils ont tout ce qu'il faut juste en face d'eux. Ce serait trop bête donc de rester tourné dans le passé. J'aurais aimé les écouter encore plus se parler, faire connaissance, au lieu de se farcir une musique trop envahissante (bien que ce soit la musique au cœur du truc) et des gags à base de vomi et de chewing-gum. Mais bon, quel avenir ils ont. Lui qui écrit et joue de la musique et elle fille d'un gros producteur. Ça laisse rêveur et envieux.

Le film profite d'une belle ambiance et d'une brochette d'acteurs tous sympathiques. Malheureusement, les situations ne sont pas suffisamment approfondies pour apporter au sujet principal une véritable ferveur. Le rythme est donc plat regulièrement et ne se permet que trop peu de fois des fulgurances humoristiques ou scénaristiques. Dommage!

Après une première demi-heure consternante, où j'ai failli fuir, la légèreté et le beauté du scénario surgissent enfin. Et ces deux amours se rencontrent enfin, et s'aiment et c'est beau et merveilleux... Je m'emporte... Dernier scoop : Michael Cera est vraiment l'espoir de la nouvelle génération aux Etats-Unis, mais ça on s'en doutait déjà.

Peter Solett s'étant fait connaître dans le circuit indépendant avec Raising Victor Vargas (intéressant bien qu'un peu trop coté) ne pouvait amener qu'une lecture intéressante au teenage movie. Tel un street movie avec New York pour décorum, une histoire simple et de jeunes acteurs convaincants donnent un rythme et une aura 80's à ce petit film surprise (on repensera par certains côtés à After Hours (si si) la narration nocturne de l'histoire contribuant à cet effet). C'est en appliquant un regard adulte à son traitement que Solett réussit à peindre d'une originalité rare ce genre de film. Bien sûr, une bande son, estampillée "tendance jeunes cool" est présente pour souligner un rythme et une ambiance à chaque étape (séquence) du film. Les aventures oscillent entre burlesque, comique et graveleux léger (mais soigné) en écho à ce que pouvait être "La folle journée de Ferris Bueller". Ainsi les 10 premières minutes passées on se surprend à aimer les 2 personnages principaux vraies révélations pour Kat Dennings et confirmation pour Michael Cera (futur Tom Hanks ?) autant dans leur charisme que dans leur jeu. Le côté bluette transparaît et agit et ce peu importe l'âge puisque Solett réussit le pari d'un traitement crédible, plein de subtilité et ce grâce à la mise en scène qu'il donne avec ses deux protagonistes dans l'environnement New Yorkais. On aime voir ce petit monde évoluer dans un récit très bien écrit au rythme soutenu et totalement farfelu. En somme un renouveau trop discret dans ce genre boudé (on le comprend, passé les années) et pour une fois intéressant, surprenant et même touchant.

Cela aurait pu être très bien... ce sera finalement tout juste sympa! Car le film a beau posséder un indéniable charme rétro (un peu artificiel), un côté bricolo façon Gondry et une bande-son sympathique, l'ensemble reste terriblement puéril, limite potache et cette course effrénée sans grande justification finit par lasser... Dommage!

Je préfère clairement le titre original, parce qu'il résume parfaitement l'ambiance du film, à savoir un couple naissant autour de leur passion commune : la musique, et notamment celle de Fluffy, que le duo et leurs amis vont désespérément poursuivre tout au long de la nuit. Et que cette musique, à travers une cassette dans un autoradio, une réunion dans un studio de musique, le groupe formé par Nick et ses amis ou encore des clubs underground, nourrit le film. Le duo Cera-Dennings fonctionne parfaitement, et certaines séquences avec les amis gay du protagoniste ou encore le moment où Norah cherche désespérément son amie spoiler: (et qu'elle est au final à 20m d'eux)
sont assez drôles. Il n'y a pas de temps mort et on accroche à cette nuit où tout devient possible et qui condense beaucoup de choses. C'est une comédie romantique qui remplit parfaitement les conditions des deux genres, notamment parce que les scénaristes ont compris comment fonctionnent les jeunes, où la quête de notoriété et celle de l'âme sœur se mélangent aux névroses, et que c'est finalement par des détails que les gens se rapprochent.

Une belle histoire a d'amour avec une trés joli balade au coeur de New-York!
Même si on s'attend déja a se qu'il va se passé par la suite, on est impatient!
Un bon film de divertissement!!!

Je voulais le voir pour Cera, la petite bête qui monte, le petit futur gros "bancable", on va attendre un peu alors, avant de tout miser sur lui ! Mignon, gentillet sans plus, le film ! Camille, toi aussi, fais le gentil !

Manque sincèrement de caractère sur la forme . On se rend compte rapidement que cet opus n'est pas à la hauteur . Ennuyeux.

Encore un film initiatique de la nouvelle bande du cinéma américain avec Kat Dennings (éxécrable), Michael Cera (sa hype commence à baisser de mon coté, s'évertuant à jouer les mêmes rôles, de la même façon), Aaron Yoo (son meilleur film restera Vendredi 13, mais là, il n'est vraiment pas mal), Jay Baruchel (enfin, traité comme il se doit, un mec cool), Andy Samberg (meilleure scène) et Kevin Corrigan (deuxième meilleure scène) et avec l'héritage des frères Weitz qui se ressent avec John Cho et Eddie Kaye Thomas.

Et comme pour Adventureland, le film est trop long, ni assez drôle, ni assez triste, ni assez intéressant pour être un bon film. Peter Sollett laisse le film se dérouler sans tenter de choses assez originales. Malheureusement pour le film, il ne parle que de rock et distille son quota de blagues juives et blagues gay des films Apatow.

Je crois qu'à un moment, ça ne marche plus et qu'il était mieux finalement quand c'était Ben Stiller, Adam McKay, David Dobkin ou Marshall Rawson Thurber qui réalisaient. Tant pis.

Un film sur les adolescents réussi, plein d'humour, mignon et pas niais. On s'attache vite aux personnages, aussi bien aux principaux qu'aux secondaires. L'ambiance de New York en pleine nuit est vraiment très bien (ça me fait penser à After Hours, qui est un film que j'adore). Ça cherche à sortir des sentiers battus, c'est plus subtil et probablement plus juste au niveau du regard sur l'adolescence, que pas mal de films qui traitent de ce sujet.
Bref, on passe un bon moment avec ce film attachant.

Kat Dennings est une actrice que je ne connaissais pas et que j'ai beaucoup apprécié ! Michael Cera est excellent comme à son habitude. J'ai vraiment passé un bon moment de détente, idéal pour se vider la tête !

Le réalisateur Peter Sollet signe un film léger et agréable. L’histoire de Nick, musicien eu cœur brisé qui va au cours d’une nuit new-yorkaise tomber sous le charme de Norah. Avec sa bande-son branchée et son casting de nouveaux jeunes talents américains (on retrouve avec plaisir Michael Cera de Juno), Une nuit à New-York est un teen-movie frais et agréable qui ne marquera pas les esprits mais qui a le mérite de nous faire passer un bon moment.

Un film méconnu et pourtant il mériterait de l'être beaucoup plus. C'est une véritable bouffée d'air fraisn c'est drôle, c'est assez vivant et l'univers nocturne et déjanté qui règne dans ce film apporte énormément à un scénario un peu prévisible malheureusement. Le duo fonctionne bien et les seconds rôles sont à la hauteur. Magnifique!!

Un très bon teen movie !
Enfin une belle histoire d'amour pas ringarde et réaliste. Super !
Et puis les personnages sont très touchants ! Mention spéciale à Michael Cera qui nous étonnera toujours !
Très bon film. Bravo !