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    La Poussière du temps
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "La Poussière du temps" et de son tournage !

    Une trilogie inachevée

    La Poussière du temps est le second volet d'une trilogie, débutée en 2003 avec le film Eleni. Le cinéaste Théo Angelopoulos décrit cet ensemble de films comme "une trilogie sur les rêves brisés et les crises du siècle". Alors qu'il tournait dans les rues de Grèce le troisième film, le réalisateur a été renversé par une moto de police le 24 janvier 2012. Il succomba à ses blessures quelques heures après l'accident.

    Retrouvailles

    L'acteur Bruno Ganz retrouve le cinéaste grec après son premier rôle dans L'Eternité et un jour, Palme d'or au Festival de Cannes en 1998. Théo Angelopoulos ne tarit pas d'éloge sur l'acteur allemand : "Pour moi, c'est le plus grand acteur vivant d'Europe. Sur un tournage, vous lui donnez un cadre et quelques indications et il vous donne une prestation au-delà de vos espérances."

    Le regard vers l'Amérique

    Au cours de sa carrière, Théo Angelopoulos n'a tourné "que" deux fois avec des acteurs américains : en 1995 avec Harvey Keitel pour Le Regard d'Ulysse, qui a obtenu le Grand prix du Jury au festival de Cannes ; ainsi qu'avec Willem Dafoe dans La Poussière du temps. Tout comme Keitel, Dafoe est issu d'une formation théâtrale et a même été propriétaire d'une salle de théâtre, ce qui a beaucoup plu au cinéaste.

    Un tournage globe-trotter

    Le tournage de La Poussière du temps s'est déroulé en Europe, à travers les villes de Berlin et de Rome, ainsi que de l'autre côté de l'Atlantique, à New York et au Canada.

    Changement

    Avant de s'appeler La Poussière du temps, le film de Théo Angelopoulos avait pour titre "Tomorrow".

    Un nom particulier

    Le personnage qu'interprète Irène Jacob dans La Poussière du temps porte le même nom que l'héroïne d'un film précédent du cinéaste : Eleni. Théo Angelopoulos aimait l'idée de raconter une histoire différente mais toujours avec ce prénom à la signification particulière : "D’une certaine façon pour moi, toutes les femmes s’appellent Eleni (...) C’est l’Eleni du mythe, l’Eleni de tous les mythes qui est revendiquée et qui revendique elle-même l’absolu de l’amour", explique le cinéaste.

    Retard

    La Poussière du temps a été présenté au Festival de Berlin en 2009. Le cinéaste Théo Angelopoulos a présenté un grand nombre de ses films dans ce festival et il était notamment nominé en 2004 pour le Lion d'or avec Eleni. Malgré un bon accueil critique et public lors de sa projection, La Poussière du temps n'est sorti que 4 ans après sa présentation.

    Une collaboration fructueuse

    Comme à son habitude, Théo Angelopoulos s'est adjoint les services d'Eleni Karaindrou pour composer la musique de La Poussière du temps. Elle a enregistré plus de 100 heures de musique pour les besoins du film. Angelopoulos et Karaindrou collaborent ensemble depuis le film Voyage à Cythere, qui date de 1984.

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