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Synopsis
Alexandre, un grand écrivain, est sur le point de quitter définitivement la maison en bord de mer dans laquelle il a toujours vécu. Avant son départ, il retrouve une lettre de sa femme, Anna, qui lui parle d'un jour d'été, il y a trente ans. Pour Alexandre commence alors un étrange voyage où passé et présent vont s'entremêler.
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11 636 critiques
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4,0
Publiée le 20 octobre 2018
Le temps d'une vie! Palme d'or au Festival de Cannes 1998 où il a fait l'unanimitè, "L'èternitè et un jour" de Thèo Angelopoulos est d'ores et dèjà cèlèbre pour ses longs et beaux plans sèquences! On est à la fois dans le passè, le prèsent et le futur! Mais comment filmer le temps ? Et pourquoi cette utilisation du plan sèquence si caractèristique du style du rèalisateur grec avec les extrêmes difficultès techniques que cela ...
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JR Les Iffs
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1 151 critiques
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5,0
Publiée le 18 janvier 2016
Chef d'oeuvre de Angelopoulos.
Sujet : la dernière journée d'un homme très malade avant son entrée à l'hôpital, sa rencontre avec un jeune exilé, ses souvenirs...
Très belle réalisation d'Angelopoulos, longs plans-séquences de toute beauté esthétique, accompagné de la sublime musique de Eleni Karaindrou
Film sur la solitude, l'incompréhension, le manque d'amour, la mort, avec une tentative de rachat (l'enfant exilé)
Réalisation ...
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stebbins
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1 747 critiques
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3,0
Publiée le 26 février 2012
En 1998, au festival de Cannes, le jury scorsesien décerne la Palme d'Or au film d'Angelopoulos : L'éternité et un Jour. Loin d'être un chef d'oeuvre, mais aussi loin d'être un ratage, ce film élégiaque illustre le dernier jour d'un homme en partance pour l'hôpital. Il rencontre un petit albanais clandestin qu'il prend sous son aile... La musique est comme toujours signée Eleni Karaindrou ( compositeur des derniers films de Théo ...
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JimBo Lebowski
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1 080 critiques
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3,5
Publiée le 17 mai 2019
J’aurais sans doute davantage apprécié ce film à l’époque, qui aujourd’hui me parait un peu trop tirer sur la corde émotionnelle concernant cette histoire de rédemption intimiste, encore qu’on sent de l’authenticité dans la mise en scène, laissant défiler le temps lors de quelques plans très bien captés, poussant le cadre à la poésie autant picturale que lyrique, Bruno Ganz y apparait d’ailleurs très attachant.
L'idée de L'Eternité et un jour remonte au décès de deux personnes importantes dans la vie de Théo Angelopoulos, selon l'aveu même du réalisateur : celui de Mikes Karapiperis, le chef décorateur des premiers films du cinéaste, et de l'acteur italien Gian Maria Volonte, mort en 1994 sur le tournage du Regard d'Ulysse. De ces deux disparitions découle l'envie de savoir ce que ces personnes auraient fait si elles avaient eu un jour de plus à vivre.
La fin d'une trilogie
Selon Théo Angelopoulos, L'Eternité et un jour clôt une trilogie également composée de Pas suspendu de la cigogne (1991) et de Le Regard d'Ulysse (1995). Trois films qui évoquent, chacun à sa façon, "la notion de limite ou de frontière dans la communication entre les êtres, dans l'amour, dans le passage de la vie à la mort", comme l'explique Théo Angelopoulos lui-même.
Homme orchestre
Comme sur la plupart de ses films, Théo Angelopoulos cumule sur L'Eternité et un jour les fonctions de réalisateur, de scénariste et de producteur.