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Sergio-Leone
160 abonnés
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4,0
Publiée le 21 octobre 2010
Un thriller réussi à l'intrigue captivante, "the ghost writer" fait parti de la bonne pioche de cette nouvelle année. Ewan McGregor excelle dans son personnage pris à son insu dans l'engrenage dangereux des affaires politiques de son client. La construction du film, le montage et même la direction artistique sont tous parfaitement mis au point et entraînent le spectateur dans une enquête de l'ombre passionnante. Il y a un peu de "la neuvième porte" dans ce Polansky...
Ce genre d’enquête d’un homme seul face à un environnement qui le dépasse me rappelle « JFK » (1992) ou « I Comme Icare » (1979) et plus récemment « Président » (2006). « The Ghost-Writer » est moins bien que les films pré-cités mais tient quand même très bien la route. Il y a malheureusement ici quelques baisses de rythme mais l’histoire qui s’effeuille petit à petit vaut qu’on s’accroche. De plus, le casting est parfait. A voir pour passer un bon moment de réflexion et de suspense.
Ce qui est bien, c'est qu'on sort de l'une des 20 histoires qui tournent en boucle à Hollywood. Même si l'on n'est pas sur un rythme très soutenu, tout cela avance bien sans perdre son public en route, la fin conserve l'intérêt du reste, et on est ravi de revoir Pierce Brosnan (même s'il faut avouer qu'il fait moins intelligent qu'un ministre...)
J'ai vu le film dans l'avion et je suis content de ne pas l'avoir vu au cinéma sinon je serai sorti de la salle avant la fin du film. Je me suis ennuyé sur cette histoire d'écrivain du premier ministre. Pour le peu de films que j'ai vu de Polanski je suis un peu déçu. Il y a du suspens pour rien et la prestation d'Ewan McGregor est plûtot moyenne.
On est tenu en haleine par une intrigue assez mystérieuse, pour constater au final que ça ne valait pas le coup et que le film reste moyen, en plus d'être franchement lent et froid. Son propos est à mi chemin entre la littérature, les scandales politiques, les tortures en Irak ou l'enquête policière, dans une ambiance feutrée avec une villa sur une île américaine par temps pluvieux. Malheureusement le résultat s'avère décevant et presque aussi maussade que la météo. Sans doute que Polanski a tout misé sur l'ambiance, mais c'est un échec et il n'y parvient pas aussi bien que Scorcese avec Shutter Island (pour faire l'analogue avec un autre film qui contient quelques points communs).
La scène est principalement aux Etats-Unis, ô ironie dans le cas de Polanski que ses frasques passées y interdisaient de séjour depuis plus de 30 ans, avant que la justice californienne ne le rattrape en Suisse. C'est en effet là qu'un ex -"Premier" britannique, Adam Lang (le toujours très élégant Pierce Brosnan), a trouvé refuge car il est menacé par la CIJ pour une vilaine affaire de torture en Irak - les Américains ne reconnaissent pas l'autorité de la juridiction de La Haye. Lang, pour passer le temps dans la thébaïde battue par les vents où il s'est replié avec épouse (Olivia Williams, femme de caractère), maîtresse (Kim Cattrall, toujours glamour) et petit personnel, entreprend de rédiger ses mémoires. Après la mort brutale et mystérieuse d'un premier collaborateur (suicide, accident ?) il fait engager un nouveau "nègre" ("ghost wriiter" en anglais) professionnel réputé de l'exercice (Ewan MacGregor, Candide de service). Ce dernier va se trouver rapidement entraîné dans des aventures imprévues sur fond d'enjeux internationaux obscurs. L'ambiance est réussie, quasi "hitchcockienne", et la mise en scène à la hauteur : c'est sans doute la raison de l'Ours d'Argent décerné à la dernière Berlinale. Mais on reste sur sa faim pour le suspense de fond, et le dénouement (pourtant réussi formellement) est carrément "pauvre", quasi improvisé (bâclé ?).
Roman Polanski signe, avec "The Ghost Writer", un de ses meilleurs films. A part les quelques passages à vide du début le film est une réussite complète. Ewan McGregor est l'écrivain "nègre" d'un ancien premier ministre anglais incarné par Pierce Brosnan, mais avec le décès du précédent rédacteur et l'inculpation de l'ex-premier ministre dans une affaire de terrorisme vient vite mettre le doute dans les esprits de l'écrivain comme dans le nôtre. Tout le film est construit là-dessus, avec une angoisse que Roman Polanski laisse planer au-dessus de nous avec un mystère très surprenant. Les deux acteurs principaux sont impeccables. La mise en scène est parfaite, le talent du réalisateur est bien visible dans "The Ghost Writer" qui est un excellent thriller.
En premier lieu, ce film m'a appris beaucoup de chose en rapport à la rédaction d'un livre. Les notions de nègre et autres concepts étaient jusqu'alors inconnus pour moi. Ensuite, on est confronté à une histoire politique complexe mais qui, une fois le voile levé, montre l'intelligence du scénario et du film. Brillant !
Un très bon thriller politique mais je ne peux pas mettre 5 étoiles car beaucoup de petites choses m'ont gêné dans le scénario et la narration. Je trouve qu'Ewan McGregor avance bien facilement dans son enquête, des révélation sur internet par exemple. Mais l'idée et la morale sont bonnes. C'est ce que je retiendrai.
J'ai été totalement ravi par ce film que j'attendais depuis fort, fort longtemps. On a bien cru qu'il ne verrait jamais le jour, et bien non, et heureusement. En grand fan de l'oeuvre de Robert Harris, j'espérais que cette adaptation délivrerait une véritable analyse sur le rôle de cet ancien premier ministre pris dans une sombre affaire au moment même où il s'apprête à éditer ses mémoires. Et définitivement, Polanski se place parfaitement bien et arrive à nous délivrer un thriller politique puissant, comme on les aime. Ce film est particulièrement posé, ce qui laisse au spectateur le temps de réfléchir et de savourer, ce qui est agréable. Pour la fin, relativement satisfait bien qu'une certaine longueur s'installe là encore, et la dernière scène est particulièrement bien vue, et on y retrouve bel et bien le style caractéristique de l'oeuvre d'Harris. Grande réussite donc pour cette adaptation au mot près et Polanski prouve qu'il est très doué, très impliqué dans ce qu'il fait, et nous délivre une nouvelle fois un thriller réalisé de main de maître.
Comment ne pas songer au grand maitre Alfred Hitchcock en voyant le film....Le scénario est taillé au cordeau, l'acteur Erwan Mac Gregor a la discrétion et la pudeur de bien des héros du maitre du suspens....L'histoire est habile et implique le monde politique d'une façon qui dépasse la réalité....On pense à George Bush et Tony Blair lors de la seconde guerre d'Irak...Et pourtant le film a une dimension intimiste hitchcockienne qui frise le bonheur....On est happé par les personnages et la dimension romancée du film....C'est du beau travail d'orfèvre, propre, chaleureux commme l'était le film du même réalisateur LA JEUNE FILLE ET LA MORT duquel il se rapproche étrangement avec en supplément un très beau travail de cadrage et de photographie....J'ai été convaincu...
bof bof... je suis très déçu par ce film...pourtant le scénario paraissait intéressant mais pendant 1h il ne se passe rien excepté une musique qui vous rappelle que ce film est un thriller et qu'il existe une intrigue...ensuite ça démarre pour finir sur des évènements totalement incohérents...il ne restera pas dans les anales de la filmographie de Roman Polanski !!!