Avis : Les Rivières pourpres - Page 10

Assez bon thriller francais restant dynamique et bien filmé. Jean Réno n'est pourtant pas au sommet de sa forme et le scénario souffre de confusions et de coincidences parfois douteuses.
Certes, la trame du roman est assez bien respectée meme si il ya beaucoup de libertés, de raccourcis faciles et de différences (la mére, le final..).
Cependant, on ne s'ennuie pas un moment et ce film semble meme un peu court , tant on aurait pu l'ettofer de détails.

Un excellent film! Un scénario original, une intrigue qui nous tient en haleine jusqu'à la dernière minute, d'excellents acteurs et beaucoup de suspens! Captivant et effrayant à la fois!

Un film avec un bon suspens, de bons acteurs, des situations burlesques ; cependant l'univers étrange et improbable de l'histoire peut en dérouter plus d'un, le rendant peu crédible. ----Juillet 2011----

Même en connaissant l'histoire, celle ci me laisse perplexe... ----Décembre 2017----

Sentiment très mitigé. Ce film est glauque mais surtout très lent. La première heure est soporifique, l’enquête avance vraiment trop lentement. La suite est un peu plus rythmé mais je ne comprends rien, on dira que ça entretiens un certain suspense … La fin loupée explique tout de même plus ou moins les événements mais c’est vraiment trop farfelue pour moi. Bref, déception.

Un thriller français signé Mathieu Kassovitz, un metteur en scène qui ne manquera pas de nous faire part de son attrait pour les codes américains. Le film démarre bien (si on fait abstraction de la prestation de Jean Reno) avec ce style "Seven" made in France, avant de tomber nez à nez sur Nadia Farès, et son jeu infâme à inclure de suite dans le Guinness book. Un ça va, deux, bonjour les dégâts ! On va tout de même être indulgent et tenter de mettre de coté ces écarts de casting... "Les rivières pourpres" a au moins eu le mérite d'apporter un genre plus sombre à nos thrillers français, et pour ça, on dira merci Kassovitz. Malgré tout, "Les rivières pourpres" se comparera à un vin qui ne se conserve pas, et dont il était préférable de consommer à sa sortie !

La presse n'a pas été tendre avec le film alors que pourtant pour moi c'est une grande réussite. La photo est froide et glaciale comme l'ensemble du film qui prend vraiment son temps. Le scénario est à l'image de la mise en scène. sa démarre timidement avec de long plans et puis chaque fois qu'on avance dans le film sa devient plus rapide et la mis en scène plus nerveuse. Mathieu Kassovitz nous offres une vrai leçon de mis en scène et de direction d'acteurs. rarement un duo aura aussi bien fonctionne que Cassel-Reno, vraiment dommage que dans la suite il n'y ai plus que Reno parce que son duo avec Maginel fonctionne beaucoup moins bien. Alors après c'est sur qu'il y a de nombreux défauts mais vraiment dans l'ensemble pour du cinéma français c'est clairement un excellent thriller d'ambiance parfaitement maîtrisé.

Enfin, presque 15 ans après sa sortie, je regarde Les rivières pourpres. Je n'ai pas lu le livre mais c'est sans regrets. Je reste perplexe sur la tournure quasi téléfilm potache de ce film qui avait pourtant si bien commencé. Je m'explique. Tout allait très bien, le début nous mettant tout de suite l'eau à la bouche avec des meurtres hard-core et une ambiance mystique. Ça s'annonce pas mal. L'arrivée de Cassel, toujours aussi charismatique avec un rôle viril qui lui va bien, ne fait que nous confirmer que l'on a affaire à un scénario policier chiadé. La rupture pour moi s'est produite lorsque ce dernier a exécuté un numéro de karaté bidon dans l'arrière boutique d'un bistrot : non mais on va ou la? Et puis quand j'ai commencé à comprendre comment tout cela allait se terminer, et bien de plus en plus déçue. La fin quant à elle, est d'une médiocrité affligeante. J'ai vraiment l'impression de ne pas avoir regardé le même film du début à la fin. Dommage.

Ayant adoré le livre, j'ai été très déçu par le film, notament sur les personnages assez différents mais cela est souvent le cas avec un livre qui nous permet de créer nous même notre casting.
Mathieu K. réalise tout de même un bon thriller est reste assez fidèle au récit du livre mais la complexité de celui ci aurait peut être nécessité quelques minutes de plus pour détailler ou enrichir certaines éléments. Au final on passe un bon moment mais sans que cela ne reste dans les mémoires du cinémas.

Les Rivières Pourpres est une adaptation de polar plutôt réussie signée Matthieu Kassovitz, particulièrement efficace ici, prouvant que le cinéma français n'a pas forcément à rougir du cinéma américain dans le registre du policier.
N'ayant pas lu le livre d'origine écrit par Jean-Pierre Grangé, je ne peux pas vraiment juger de la fidélité du film par rapport à l'oeuvre originale.
La distribution est séduisante avec un très bon duo formé par Jean Reno (en commissaire expérimenté) et Vincent Cassel en jeune premier. Les seconds rôles sont convaincants (Nadia Farès, Philippe Nahon, Jean-Pierre Cassel, Didier Flamand, François Levantal et même Laurent Lafitte à ses débuts).
Les décors sont particulièrement réussis et offrent une ambiance parfaite pour un thriller. Ils s'accompagnent de visuels très crus (les cadavres mutilés sont bel et bien visible à l'écran et le réalisateur n'a pas peur du glauque).
L'intrigue est extrêmement prenant avec un très bon rebondissement final (le mérite revient sans doute à Jean-Pierre Grangé) plutôt inattendu.
Un très bon thriller très sympathique à regarder.

Thriller joué par le duo Jean Réno et Vincent Cassel, angoissant et bien ficelé, atmosphère sombre. A voir.

C'est dur pour moi de parler de ce film. Je me rappelle qu'il s'agissait d'un des films qui m'avait fait peur lorsque j'avais 10 ou 11 ans, notamment à cause de ce premier plan et de la découverte du premier cadavre. Ayant aujourd'hui des yeux de cinéphile un peu plus aguerri, je ne peux qu'admirer le travail de Mathieu Kassovitz dans ce travelling d'introduction. Des travellings... il y en a moult dans ce film, tous très pertinents et bien dosés. La réalisation, en dehors de la caméra qui tremble beaucoup par moments, est globalement très bonne. Il règne une ambiance glaciale dans ce film, qui nous prend aux tripes, ne serait-ce par sa musique lancinante et si minimaliste même dans des scènes rythmées ou par ses plans aux couleurs froides en milieu montagnard. Inclus au milieu de tout ça, Jean Reno et Vincent Cassel qui, certes n'interprètent pas leurs meilleurs rôles, mais ont tout les deux personnalité très creusée et travaillée. Le thème même du film est extrêmement intéressant. Il s'agit d'un pur thriller comme on en fait parfois en France, prenant, avec une révélation finale (attendue ou non selon vos dons de clairvoyance) avec des idées de mise en scène très efficace pour essayer de nous piéger ou nous aider à identifier le coupable. Je regrette juste que le film soit un peu lent et possède parfois un humour un peu lourd, mais cela ne change rien à l'expérience de cinéma. Cette adaptation du livre de Jean-Christophe Grangé par Mtheiu Kassovitz, malgré ses défauts, vaut tout de même le détour.

Très bon triller franchouillard alliant enquête, action et scènes chocs. Le tout savamment joué par des acteurs de talent. A voir absolument et à revoir.

Très emprunté, lorgnant notamment sur "Seven" de David Fincher, LES RIVIERES POURPRES n’évite pas les poncifs. Mathieu Kassovitz ne manque certainement pas d’audace, mais de personnalité et de caractère oui, et là où on pourrait dire qu’il pèche, c’est par excès dans ses effets de style (bagarres dont la chorégraphie entrave la crédibilité, quelques mouvements de caméra trop démonstratifs). De son côté, le scénario, sans ennuyer ni afficher de longueurs, autrement dit au rythme bien soutenu, n’offre un lot de grandes surprises que limité, la part belle étant évidemment attribuée à la stylisation esthétique. Et ça c’est vraiment réussit : Kassovitz crée la fascination chez le spectateur à travers des lieux propres à déceler d’intrigants et innombrables secrets enfouis, dans un cadre polaire tout à fait propice à instaurer une véritable atmosphère, d’une beauté sublime et glaciale. LES RIVIERES POURPRES a beau, quelque peu, manquer de personnalité, il n’empêche que le spectacle vaut le détour, et que le polar est doté d’une âme originale et envoûtante.

À la base, Les rivières pourpres est un excellent roman que je recommande vivement. Dans les deux premiers tiers du film, Mathieu Kassovitz l'adapte globalement très bien, avec un bon rythme, une ambiance tendue et deux acteurs à fond dans leurs rôles. Leurs personnages sont néanmoins sous-développés, alors qu'ils beneficaient d'un passé et d'une caractérisation moins stéréotypée dans le roman. On peut dire aussi que certains plans sont un peu "m'as-tu vu" sachant que malgré leur beauté, il n'apporte rien au récit. Mais au final, je suis agréablement surpris. Mais la dernière partie du film gâche tout : la résolution de l'enquête est mal amenée, trop vite et pas assez claire tandis que la scène finale est excessive et nous sort complètement du film. Cette fin détruit un film qui était pourtant très bien parti. Ma note reste positive car niveau rythme et tension, on est quand même servi.

Les rivières pourpres est doté d'un excellent casting. Le scénario est un peu compliqué, mais j'ai quand même apprécié l'atmosphère du film.