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JimBo Lebowski
365 abonnés
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3,5
Publiée le 22 novembre 2016
Le film vaut le détour rien que pour ses dernières 20 minutes, où on nous montre l’amour avec ses ambiguïtés, que rien n’est si simple ou idéalisé, en peu de temps tout est résumé, ce qui fait que le final est encore plus beau, j’ai été conquis. Après le reste est je trouve un peu trop dans une mécanique de montage et de contre-poids, comme deux existences (et deux rythmiques) qui s’entrechoquent, émotionnellement il y a un truc qui cloche, en fait j’ai surtout aimé la musicalité des souvenirs du personnage de Anouk Aimée, contrairement aux vrombissements de ceux de Trintignant. Mais je pense avoir tout de même compris la logique de Lelouch, ne serait-ce que par les choix picturaux vis à vis des concordances de temps et de la cristallisation de l’instant, il y a un parti pris esthétique et un vrai sens de la mise en scène pour éveiller le propos, ce qui est une bonne chose. Juste dommage que le film s’éparpille par fragments dans ce va-et-vient conceptuel de deux entités universelles, sauvé par les ritournelles et les jeux de regards, et là Anouk Aimée est rendue éblouissante. Bref un bon film, un tantinet confus mais au dénouement assez inoubliable.
Une balade sentimentale sublime au romantisme fou, interprétée par un couple fusionnel, et bercée par le chabadadada légendaire de Francis Lai. Et même si ça peut paraître kitch parfois, les plans de Lelouch sont si magnifiques que la magie opère à chaque fois. Palme d’or à Cannes en 1966 et Oscar du meilleur film étranger. Bim !
Un classique, un peu lent, un peu mélo, avec beaucoup de plans qui tournent et nous donnent le tournis, mais une bonne bande son et une trame finalement qui font qu'il a mérité son succès et son couronnement.
Film difficile à appréhender, il faut réussir a rentrer dedans, pour pouvoir apprécier le style langoureux entre chuchotement amoureux et BO d'une sensualité exceptionnelle
Claude Lelouch filme les couples et les histoires d'amour avec un charme fou . La photo et les prises de vues aident beaucoup à créer cette atmosphère envoûtante qui dure tout au long du film. Jean-Louis Trintignant est très attirant dans ce rôle d'amoureux / coureur automobile et Le courage du télégramme de Anouk Aimée surprend après qu'elle nous présente un personnage féminin en retrait . Une belle histoire ou tout est sensation et ressenti, une histoire qui ne nécessite pas d'analyse .
Film dont on entend énormément parler, aux multiples récompenses et nominations, ça attire forcément... et ça déçoit ! Je fais en effet partie des rares spectateurs qui n'ont pas plus accrochés que ça au célèbre film de Claude Lelouch, sorti en 1966. Enfin qui n'a pas accroché, disons que je n'ai pas passé un mauvais moment, loin de là, mais de là à en faire tout ce tapage, je trouve ça un peu exagéré ! Dans le fond, c'est une très histoire simple, voire beaucoup trop simple. On critique beaucoup le comédie romantique américaine "Love Story" pour son côté niais et simpliste mais nous sommes ici un peu dans le même cas de figure. Ce n'est parce-que celui-ci a eu une palme à Cannes qu'il en est forcément mieux. Bon alors évidemment, ce film-ci s'en démarque par rapport à son côté très naturel et très Nouvelle Vague finalement. Nous sommes effectivement dans un film qui, grâce à sa mise en scène très marquée, se démarque des autres romances de ce genre-là. Par ailleurs, le film nous offre de magnifiques scènes, tant sur le plan visuel que sur le plan des dialogues. J'ai par exemple particulièrement aimé la scène du restaurant et celle de la plage, avec l'homme et son chien. C'est très naturel, les dialogues sont en même temps bateau mais très bien écrits. Et puis, nous avons également de très longues scènes qui cassent complètement le rythme du film, comme les scènes de courses automobiles par exemple ou certains flashbacks. En ce qui concerne les acteurs, nous retiendrons particulièrement Anouk Aimée et Jean-Louis Trintignant qui jouent vraiment très bien. "Un homme et une femme" est donc un film, certes, plaisant mais qui n'est, enfin pour moi, pas si exceptionnel qu'on le dit.
Un homme et une femme est l'histoire simple et pure d'une rencontre entre deux êtres ayant chacun perdu leur amour passés. Dialogues savoureux, acteurs d'un naturel déroutant, mise en scène ingénieuse font partie des marques de fabrique d'un Claude Lelouch alors inconnu, qui connaîtra la renommée grâce à ce film. Les musiques peuvent cependant être agaçantes, notamment sur la fin et le choix du noir et blanc (qui aurait pu signifier quelque chose), n'est en fait du qu'à un faible budget. Une oeuvre intéressante.
Un homme, une femme, un amour. Claude Lelouch film comment ce dernier est possible malgré la cruauté d'une vie. Pour lui, le suicide d'une femme désabusée. Pour elle, le décès soudain d'une moitié trop parfaite. Cette année là, le jury de Cannes devait être assez mélancolique pour hisser au sommet un film très français dans la forme. Passionnel, mais jamais émouvant, je reste sur ma faim quant au traitement des sentiments. J'aurais aimé y croire plus encore, mais le couple Aimée-Trintignant n'aspire pas à la sincérité de leur personnage.
Chef d'oeuvre. J'ai été envouté par ce film et pourtant j'en attendais rien. C'est d'une poésie inouïe, c'est moderne. Anouk Aimee est juste à tomber et Trintignant est touchant. Un seul bémol : la musique qui saoule un peu parfois. A voir pour l'histoire du cinéma et pour ne pas oublier que Lelouch a aussi réalisé des petits bijoux dans sa carrière disparate...
Un film longtemps ignoré par peur du côté gnangnan et la lenteur des romances françaises de l'époque, je fois dire qu'il fût une très bonne surprise pour moi. L'idée de mélanger couleurs et noir blanc sur les flash back et/ou scènes d'intérieur fût superbe. Ceci plus la musique devenu un classique mondial apporte un sentiment de mélancolie, de joie, de plénitude, un bien être total pour le spectateur que je fut jeudi dernier. Les paysages de plages et d'extérieurs en général magnifiait par Lelouche apporte poésie et répit au scénario, les dialogues ne sont pas dégueu, un film d'adulte, on a pas l'impression de nous forcer où nous prendre pour des quiches ce que faisait la plupart des romances françaises de l'époque ... Lelouche par son récit faisait prendre un petit virage à sa manière à la nouvelle vague française tout juste émergente. Ensuite il y a le bonheur de voir évoluer une actrice comme Anouck Aimée et son style si sobre et personnel. Bien aidé aussi par un Jean Louis Trintignant en grande forme, que je n'avais vu que dans le "vivement dimanche" de Truffaut auparavant. Rien à redire ici.
Avec un titre simple et beau, une musique originale « culte », une palme d’or à Cannes (au sein d’une sélection assez faible), de nombreuses récompenses et un grand succès public, ce film occupe une place importante dans l’histoire du cinéma Français. Comblant une lacune, je viens de le découvrir et en garde une impression partagée. A son débit, quelques poncifs et images d’Epinal (les souvenirs de promenades Camarguaises à cheval au soleil couchant…) et des scènes longues et inutiles (sans signification sur les personnages ni fonction narrative) comme la séance d’essai de voitures de courses ou les images du rallye de Monte Carlo (Claude Lelouch doit adorer la course automobile). Le déroulement de certaines scènes au son et le temps d’une chanson « extérieure » est assez original, alors que l’utilisation en alternance de la couleur et du noir et blanc semble échapper à toute logique autre qu’esthétique, mais pourquoi pas ? Le côté positif, c’est que le film respire la spontanéité et la sincérité : ce sont ces qualités qui permettent de dégager un certain charme et deux très beaux moments d’émotion.
Avec ce film, Claude Lelouch, alors âgé de 29 ans, remporte la Palme d'or du festival de Cannes 1966, puis l’Oscar du meilleur film étranger. Du coup, ça pose. Il faut dire que les deux acteurs principaux, Anouk Aimée et Jean-Louis Trintignant, sont tout simplement justes d’émotions. Leur passion amoureuse est magnifiée par la caméra du jeune réalisateur. Pour l’époque, le fait de filmer les silences, les regards, les mains qui s’effleurent pour dévoiler un coup de foudre est complètement novateur. Néanmoins, cela ne suffit pas à donner tout le romantisme nécessaire au film, malgré la chanson rendue célèbre par ses paroles « Da ba da ba da, ba da ba da ba ». Ajoutez à cela la récurrence des scènes de courses automobiles combien usantes et nous frôlons parfois l’ennui. Bref, un classique du cinéma dont le contenu reste très inégal.
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1,0
Publiée le 3 mai 2021
Même en tenant compte du fait que ce film est sorti en 1966 il fait pâle figure par rapport à beaucoup de ses contemporains. Nous avons ici un couple d'une trentaine d'années sous l'emprise d'une adolescence follement prolongée et trop absorbé par leurs carrières complaisantes pour assumer les responsabilités quotidiennes de la parentalité. Nous les voyons faire leurs trucs respectifs en évitant la pédagogie et c'est à peu près aussi intéressant que de regarder un type réparer un siphon sous un évier. Ils sont beaux mais quiconque a vécu un certain temps sait que ce n'est pas suffisant pour entretenir une relation. La femme se languit de son défunt mari cascadeur qui apparemment savait vraiment comment faire passer du bon temps à une fille. Maintenant elle va vers un autre accro à l'adrénaline cette fois un pilote de course. Malheureusement il s'agit d'une observation pertinente de la façon dont les gens semblent trouver des amants présentant les mêmes caractéristiques que celles qui ont torpillé leurs précédentes relations amoureuses. Ils risquent leur vie en conduisant par mauvais temps pour entretenir le drame de leur attirance et c'est tout simplement idiot. On remarque que l'homme conduit une Mustang de première génération un produit médiocre et ironiquement américain. À l'époque les puristes s'insurgeaient contre l'incursion de la culture américaine dans la société française. Les choses ne se passent pas très bien dans la chambre à coucher et quiconque a déjà eu un partenaire qui s'échappe comme ça au moment de la vérité se doit d'applaudir de cette observation des différences tragiques entre les hommes et les femmes en matière de sexualité. L'image finale est très française mais on peut se demander si elle vaut le temps investi pour y arriver. Je dois donc condamner cette image avec une très faible note...
La musique mythique de le laï a considérablement occultée les défauts d'un film somme toute quelconque, et permis à lelouch de se faire un nom. Une histoire on ne peut plus banale , des acteurs de bonne qualité et donc ou plutôt ET SURTOUT une musique inoubliable. Un homme et une femme , trintigant et anouk aimée ? non le laï et nicole croisille ...