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    John McCabe
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    3,8
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    JacksVDL
    JacksVDL

    16 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 avril 2020
    . Pour l'impression de huit-clos, d'immersion totale dans cette époque où la ville en question (et les États-Unis globalement) était en phase de construction ;
    . Pour la Musique de Leonard Cohen ;
    . Pour Warren beatty et Julie Christie mettant de côté leur sex-appeal. Le personnage McCabe est particulièrement admirable. D'abord mystérieux et charismatique, ces qualités s'effritent tout au long du film pour révéler son côté 'dépassé' et fragile.
    . Pour le portrait fait à travers l'histoire d'un Capitalisme émergeant et sauvage. on y voit ainsi quelques racines de nos sociétés actuelles.
    Maqroll
    Maqroll

    131 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 juillet 2010
    L'histoire dit que Robert Altman a voulu faire un film à partir du premier disque de Leonard Cohen. Il a choisi pour relever ce défi de monter un western crépusculaire, construit finalement sur les paroles de trois seules chansons, à savoir The Stranger Song, The Sisters of Mercy et Travelling Lady. Warren Beatty et Julie Christie sont excellents et le film propose des images d'une sombre beauté. Le rythme, très lent, nous laisse entrer dans cette histoire dont on sort avec une pointe de déception car le fond n'est pas - loin s’en faut - à la hauteur de la forme. Ce n'est pas le tout de prendre des paroles de chanson géniales et de les coller de façon plus ou moins pertinentes sur des images magnifiques, il faut encore un propos, et ici, il est tout simplement insipide... De film en film et malgré quelques exceptions (M.A.S.H., Le Privé), il y a décidément quelque chose qui ne passe d'Altman en moi...
    Kloden
    Kloden

    113 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 septembre 2016
    C'est curieux mais sans doute véridique ; à tant porter un regard contrit et désespéré sur l'effondrement de ses mythes, à se lamenter de ce qu'elle n'est pas et n'a jamais été sans contrepartie aliénante (c'est-à-dire une terre libre d'opportunités et de méritocratie), l'Amérique et son cinéma donne la douloureuse impression de cultiver positivement un regret par lequel elle essaie de ranimer la flamme de ses idéaux. Comme si pleurer sur ce qu'on n'est pas, c'était déjà l'être un peu, c'était déjà mieux que rien. Cette mélancolie si innervante de toute une frange du cinéma américain, c'est Robert Altman qui en admirait les formes dans MacCabe and Mrs. Miller, anti-western de 1971 dont l'ambiance froide et pesante est à des années-lumières de celle du Grand Silence de Sergio Corbucci. Si l'italien retournait les standards esthétiques du western, c'était certes pour en décaper les mythes, mais en leur offrant un sursaut glorieux et onirique, comme s'ils s'apprêtaient à quitter une vie devenue indigne d'eux, sans personne pour croire en leur puissance, dans un état de grâce magnifique qui laissait place à un sentiment d'abandon total. Altman, lui, s'essayait à quelque chose de beaucoup plus réaliste, faisant de sa figure principale, un homme à la flatteuse réputation, l'image même de tous ces hommes incapables de supporter le statut de légende dont on les revêtait. Aussi extérieure à lui-même qu'une épaisse peau de bête portée pour se couvrir du froid, et investie de la même fonction protectrice, la réputation de héros ou de dur de John MacCabe ne le protège en rien des balles, et même pas de la peur qu'il en conçoit. L'homme, pourtant désacralisé, se trouvera de ce fait même capable d'un courage bien plus respectable, parce que coûteux, à la fois à portée de la main humaine et si dur à saisir. Cette dimension humaniste, Altman la développe d'ailleurs tout du long. La violence est rare, même un bordel se construisant plus comme un lieu de respect et d'attention que comme un défouloir. En plein froid, les hommes font contre mauvaise fortune bon cœur. Les filles de joie, d'un métier qui les voue à priver leur corps de leur liberté, tirent un lieu de confort et même parfois de joie. Tout du long, l'humanité de MacCabe et Mrs. Miller est volontariste, devant son expansion non pas à sa force de maîtrise mais à sa patience et à sa capacité à faire des compromis. On est loin des illusions fondatrices des États-Unis, c'est certain. Pourtant, le pays et sa structure n'y ont pas moins droit de cité que dans tout western digne de ce nom ; il intervient par une trust en pleine essor, symbole du capitalisme dévorant et de entreprenariat à l'échelle inhumaine. Altman finit sur cette base de décliner sa vision morose, niant le pouvoir du pays à maîtriser ses propres tumeurs (l'avocat et la justice, un temps envisagés comme recours face à la violence, paraissent finalement abstraits et lointains) et redonne à son personnage principal, un temps privé de sa force, celle de faire face avec droiture. Quand le pays et ses valeurs perdent tout sens, c'est à l'homme de s'affirmer, n'oubliant pas qu'il n'a de devoir citoyen que si sa citoyenneté lui préserve des droits, qu'une nation n'est pas l'ensemble de ses membres mais une volonté partagée de surélever chacun par le biais de tous. Quand ces concepts sont bafoués, reste alors à revenir à soi-même, et à ne pas le faire trop tard sous peine de voir s'éteindre en plein blizzard un feu qui ne nous aura jamais réchauffé. Western d'importance, et vrai western tant son propos politique est conséquent, MacCabe and Mrs. Miller n'est pas de ceux qui conçoivent l'Amérique comme une idée propre à exalter les hommes ou à les faire grandir en leur désignant la grandeur. Plus ramassé, il préfère en revenir à une dignité et à une persévérance qui, bien au-delà des idéaux collectifs (MacCabe et les tueurs se font face dans l'indifférence totale d'une communauté qui s'unit pour éteindre l'incendie), rend à l'homme sa propre vérité et la possession exclusive de son existence.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    61 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2017
    Un western qui sort enfin des sentiers battus. C'est l'envers des westerns classiques : on voit sans doute ici la véritable vie des pionniers de l'Ouest américain, avec la violence, les tripots et les bordels. C'est très bien réalisé, avec deux bons acteurs, le récit est bien mené, il y a néanmoins quelques longueurs, et une aberration juste vers la fin (le type qui dépose son fusil au bas de l'échelle et qui monte au clocher...). La fin aussi, est belle quoiqu'un peu longue.
    didbail
    didbail

    21 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 juin 2007
    Avec John McCabe, Altman réussit à nous faire voyager dans le temps. Loin de la représentation mythique de l'Ouest, il nous présente une vision ultra réaliste de l'Amérique en devenir avec des décors formidables magnifiés par une photo superbe.
    Géant.
    Pascal
    Pascal

    117 abonnés 1 384 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2021
    Robert Altman est un réalisateur qui occupa une place à part dans le cinéma américain. Surtout connu du grand public pour "mash" qui obtint la palme d'or d'or à Cannes, il fût généralement soutenu et apprécié par la cinéphilie française. Il choisit fréquemment de présenter à la société américaine un regard sur elle-même et on peut affirmer qu'il eut finalement plus un regard cinématographique "européen ". Son cinéma se caractérise par la prédominance de films choraux et le refus de détacher de ses films un héros qui symboliserait un modèle à suivre par exemple. "John Mac Cabe" est un vrai faux western. C'est en fait beaucoup plus une tentative de montrer ce que pouvait être la vie, mais la vie véritable dans le grand ouest au début du XX e siecle, mais pas celle parfois magnifiée par le cinéma qui joue alors, par-delà son aspect distrayant, le rôle de propagateur d'une idéologie manipulatrice des masses. John mc Cabe est un joueur de cartes qui développe une maison close, avec l'aide de Mrs Miller. Peu à peu la prospérité arrive. Mais les représentants d'un trust lui propose de racheter son affaire. Voulant faire monter son prix, il repousse une offre convenable. Le trust lui envoie alors trois tueurs afin de l'éliminer. L'histoire est le prétexte pour nous brosser un portrait d'une ville, du développement économique dans une société dotée certes de règles mais dont celle qui s'applique est celle du plus fort. Tous les personnages sont des gens qui sous certains aspects sont attachants mais qui sont en fait attachés à leur seul intérêt. Il n'y a pas d'amour ici, juste des relations sexuelles tarifées. L'individu est seul et le monde ne connaît pas de rédemption. Le seul couple uni est celui d'un couple de noirs ( la fin de l'esclavage et de la guerre de sécession n'est pas très ancienne). Leur présence peu fréquente dans le film, mais leur présence tout de même, semble nous dire que l'amour existe et il symbolise finalement une note d'espoir. Le film date de 1970 et dans les états du sud des usa, les discriminations étaient bien réelles. Magnifiquement photographié par V Zigsmond ( un des grands directeur de la photo des années 70/80), le film souffre parfois d'un manque de rythme dommageable au ressenti que l'on éprouve en voyant le film. Selon moi les deux meilleures réussites d'Altman sont " le privé " et "short cuts", mais "john Mac Cabe" est un des films importants du réalisateur. Les deux acteurs principaux sont très bons, même si Warren Beaty a la part du lion. Julie Christie , actrice anglaise, dont on ne s'imagine pas aujourd'hui l'importance qu'elle avait dans les années 70, a beaucoup de charme, malgré son très petit format. Dès les années 80 sa carrière s'éteignit. Elle est ici dans les sommets de sa beauté, même si son rôle est malheureusement trop accessoire. Altman ne retournera pas avec Julie Christie, mais prendra plusieurs fois une actrice beaucoup moins connue, qui lui ressemble énormément : la somptueuse et très très sexy Nina Van Pallandt.
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 376 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 novembre 2021
    C'est un western de R. Altman qui est un réalisateur que je qualifierais de difficile, car pour moi ces films ne sont pas faciles à regarder: je pourrais citer Mash, mais aussi Short-Cuts. Ce western va à l'encontre des idées qu'on se fait sur ce genre de film. C'est bien et moins bien en même temps. Il se concentre sur les personnages et c'est tant mieux mais souvent on ne sait pas trop où on va. Dommage. Le film a vieilli je trouve ou est-ce que je me trompe en disant que les dialogues sont difficiles à capter et l'image semble recouverte d'un voile de brouillard.
    Shephard69
    Shephard69

    279 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 janvier 2015
    Un western étrange, bien loin des standards habituels, lent mais une peinture superbement réaliste et authentique du Grand Ouest. Un film à la photographie assez belle, des personnages riches et des acteurs plutôt bons, à l'image de Warren Beatty mais un long-métrage qui ne m'a pas plus marqué que ça.
    Buzz063
    Buzz063

    63 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 février 2011
    En s'attaquant au western, Altman conserve toutes les caractèristiques de son cinéma, de sa mise en scène sobre à son penchant naturaliste qui le pousse à s'intéresser plus à ses personnages et à leurs relations plutôt qu'à son intrigue. En cela, il offre une matière très riche pour l'interprêtation des acteurs qui est, comme toujours chez lui, très solide. Si il reprend en bonne partie les codes habituels du western (ville en construction, arrivée d'un étranger dans une communauté isolée, pistoleros menaçants, ect), le cinéaste fait évoluer son histoire dans un cadre assez original, un paysage montagneux et enneigé peu vu dans le genre. La démarche du cinéaste est de démystifier la conquête de l'Ouest en mettant l'accent sur ses aspects les moins glorieux (en particulier la main mise parfois brutale de financiers venus s'approprier les quelques richesses glanées au prix de grands efforts par les colons) et en pulvérisant l'image du héros de western, içi un John McCabe qui se révèlera être un lâche face au danger. Il est d'ailleurs vite éclipsé par l'arrivée de la prostituée jouée par Julie Christie, personnage bien plus fort. Dommage que dans la dernière séquence, un réglement de compte sous la neige visuellement très beau (au passage la photo particulière du film donne une grande partie de son ambiance au film), il rachète un peu son personnage en lui offrant une fin à la fois héroïque et dérisoire.
    Silence ça tourne
    Silence ça tourne

    17 abonnés 188 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2020
    Une démarche d'anti-western dans l'esprit de Little Big Man réalisé l'année d'avant par Arthur Penn, dans l'optique de désacraliser l'ouest américain, ses héros et le genre du western classique. On suit John McCabe qui arrive à Presbyterian Church, une petite ville de l'Ouest américain, pour ouvrir un bordel.
    Warren Beatty interprète ce fameux John McCabe qui a tout pour être un personnage culte. Lui et Julie Christie sont incroyable d'authenticité. Dans ce film Robert Altman réalise un film sur une communauté mais met en avant l'individualisme de l'homme et sa solitude, d'un pessimisme et d'une mélancolie puissante porté par la BO magistrale et envoûtante de Léonard Cohen avec une celle finale magistrale. Malgré quelques temps morts et une ligne narrative assez simple au final, il en dégage une atmosphère unique avec une très belle photographie. Un film qui reste en mémoire après son visionnage.
    Pour l'anecdote, Sergio Léone s'est inspiré de ce film pour le plan final de Il était une fois en Amérique.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 353 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 juin 2021
    Altman crée un magnifique tableau enneigé pour la mort de McCabe mais où était l'histoire. Peut-être n'étais-je pas à l'aise avec la représentation des femmes dans le film Julie Christie mise à part comme bonnes à tout faire. Il n'y avait pas beaucoup d'humour pour agrémenter le sujet miteux et le film n'est pas très dynamique. S'il s'agissait de la supposée histoire d'amour entre le McCabe de Warren Beatty et la Mrs Miller de Christie je n'ai pas compris non plus. S'agissait-il de l'idéal d'une petite ville corrompue par les grandes entreprises je ne sais pas. J'ai trouvé en le regardant que des minutes entières s'étaient écoulées sans que rien de notable ne se passe et que je devais me concentrer pour rester intéressée. Il y avait beaucoup de meurtres aveugles sans raison apparente et peu de drame ou d'excitation à savourer. Je devrais peut-être le regarder à nouveau et essayer de mieux l'absorber mais pour être honnête je doute que je puisse tenir plus de 20 minutes...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 mars 2013
    C'est original est très bien réalisé, mais l'on s'ennuie un peu pendant ces deux heures, dommage !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 janvier 2013
    Film d' Altman sorti en 1971.Warren Beatty en gérant de bordel dans une ville de l' ouest américain du début du siècle confronté à la jalousie du succès de son buisness.
    Film assez interessant de par le fait ( selon moi)qu' on peut le voir de deux manière: l' aspect symbolique de la montée du capitalisme à cette époque et en deuxième point l' évolution du perso' principal, maquerau un peu lache sur les bord et qui va devoir se "durcir" par la suite .
    Et un film avec les chansons du 1er album de L Cohen, forcément, on ne dit pas non.
    NinjaDragonF1
    NinjaDragonF1

    1 critique Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 octobre 2023
    Vraiment pas ouf
    Parfait pour s'endormir dialogue complètement guez avec un personnage charismatique au début et une petite pleureuse à la fin
    Je ne recommande pas
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