Derniers Avis : Les Regrets - Page 9

Déçue par ce film malgré des acteurs au top, mais je n'ai pas été touchée par ces "regrets" peut être à cause de certaines scènes à la limite du grotesque(la scene ou Yvan Attal court comme un fou après la voiture de Valéria Bruni-Tedeschi et celle de la tronçonneuse avec Philippe Katerine...!!!) et un certain manque d'esthétisme dans la mise en scène.Bref on a du mal à y croire... Les 2 étoiles sont pour les acteurs....mais je ne me suis, malgré tout,pas ennuyée ferme.

Film non réjouissant car sujet délicat.Un personnage qui n'a pas oser s'engager et qui se retrouve face à ce dilemme quelques années plus tard mais devient cette fois ci,la victime.Une réflexion sur nos actes.Une bonne interprétation.A voir

"Les Regrets" m'a assez fait penser à "Partir". Non seulement du fait de la présence d'Yvan Attal dans chacun de ces deux films mais également au vu de son intrigue (deux personnes, mariées, se rencontrent pour vivre une histoire d'amour brûlante). Seulement, la grosse différence entre ces métrages réside dans un point essentiel de l'histoire, à savoir: cet homme et cette femme qui se rencontrent se sont déjà aimés par le passé. Cela rend leur passion d'autant plus exacerbée, vraiment... passionnée, c'est le cas de le dire.
Les comédiens sont formidables, Attal (en parfait contre-emploi par rapport à "Partir), et Valeria Bruni-Tedeschi en tête, mais également Arly Jover (que j'avais déjà appréciée dans "Madame Irma").
Quant au film en lui-même, eh bien il s'agit d'une histoire d'amour tragique, au même titre que "Partir" d'ailleurs, et, là encore, on ignore si tout va bien se finir pour les protagonistes principaux (le dernier plan des "Regrets", fixe sur le visage d'Attal, laisse en effet percer le doute).
J'ai simplement trouvé que les retrouvailles entre les deux ex-amants étaient un peu "faciles", mais mis à part ce léger défaut, je n'ai rien à reprocher à ces "Regrets".

Cédric Kahn réalise un film symptomatique d'une génération qui se retrouve face à ce qu'elle a bâti : les remparts plus ou moins solides d'une vie. En somme, un beau témoignage à voir... sans regrets.

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Joli film sur une dévorante passion physique mais ça ne nous mène nulle part. Rien de plus que tous les autres films faits sur le sujet. Ah si, un Attal très vrai, très touchant. C'est lui, qui au sortir de ce film, retient mon attention. Un grand acteur dramatique.

Le scénario ne tient pas la route. Ce n'est pas faute de faire faire des kilomètres de voiture aux deux principaux protagonistes. Les dialogues sont plats et attendus. Mon regret, que deux acteurs de talent comme Yvan Attal et Valeria Bruni Tedeschi se soient laissés embarquer dans ce périple ! Pour eux ... une étoile !

Le problème dans ce film n'est pas d'aimer... mais de s'aimer. C'est à dire partager la même folle passion au même moment. Or, là, il y a toujours un décalage... et c'est ce décalage qui provoque les regrets, voir les remords... pas simple, pas facile à vivre...

Les regrets, un titre plutôt bien révélateur de mon sentiment après avoir emmené un ami voir ce film ...
Le reflet de la complexité du sentiment amoureux est bien mis en valeur.. seul bémol l'ennuie du spectateur

N’ayant à proposer qu’une banale histoire d’adultère déjà vue cent fois, le film est sauvé par la superbe interprétation d’Yvan Attal et Valeria Bruni Tedeschi. Tous deux expriment l’animalité dans le désir, la tension dans leur course à l’échec, en usant d’une palette infinie dans leur jeu respectif. Assurément un des grands couples d’amants déchirés. La mise en scène de Cédric Kahn, nerveuse et précise, est sans reproche à défaut d’être réellement inspirée. Mais c’est décidément la banalité du scénario qui constitue le talon d’Achille d’un film qui aurait pu être une nouvelle “Femme d’à côté”.

Un couple formidable pour un film sur un sujet banal ,mais parfaitement maîtrisé .Chapeau !.

Tout commence, l'image est vraiment brute, on filme de près, on voit les cicatrices les rides de chacun des acteurs, tout est sans fard. Comme le dialogue, l'histoire (qui pourrait vous arriver) commence, un (re)rencontre sur la place de votre village d'un amour de jeunesse. L'histoire est crue, réaliste, les conséquences aussi, il devient fou d'elle, il est pris par ses sentiments amoureux à en perdre toute logique. Et la fin nous réserve le début d'un petit jeu à la "jeu d'enfants" qui vous réjouit avant de vous lever de votre siège. Allez le voir, il y a un petit moment creux en milieu de film mais le reste compense complètement ce manque ponctuel de rythme et Philippe Catherine campe un agriculteur, surtout méconnaissable dans son comportement, vraiment extra.

L'idée était pas mal du tout mais c'est trop rébarbatif. C'est dommage car les acteurs sont bons !

Tout est dit dans la beauté simple du titre, ces regrets que l'on cache et qui, parfois ressurgissent. Cédric Kahn a beau être un cinéaste inégal et donc imprévisible, il n'est ici pas moins que l'héritier d'un Truffaut à l'érotisme machiavélique. La splendeur du film ressort de son immense simplicité ; confronter par le biais de deux acteurs hors normes des personnages spectres dont chacun est un morceau de passé qui ne nous est jamais dévoilé (ou presque, au détour d'un dialogue). Cédric Kahn n'invente rien de révolutionnaire ici, seulement il dévoile si bien les sentiments, magnifie à tel point chaque visage par une science exacte de la mise en scène et de la tension dramatique, que son scénario nous met en alerte à chaque aller-retour. La crudité extrêmement sensuelle de la réalisation apporte au film cette extase en mouvement, ce prolongement des grandes histoires dans de petits drames. L'ampleur se fait par les kilomètres parcourus, les mots simples que l'on dit ou que l'on hurle, le naturel de personnages qui sont à ce point au coeur de l'amour qu'ils finissent vraiment par s'aimer devant la caméra. "Les Regrets" est un vertigineux film d'amour comme on en voit rarement, et sans aucun doute le meilleur film français vu cette année, porté par la grâce indescriptible d'Yvan Attal et de Valeria Bruni-Tedeschi qui, plutôt que d'enfiler des costumes, donnent à voir la plus grande difficulté du métier d'acteur : celle de faire passer les personnages dans la folie du quotidien, imperceptible, mesurée, croissante, fatale. Les cordes stridentes et emballées de Philip Glass viennent rajouter à l'instabilité de la relation une dissonnance à chaque moment de passion. Le grand moment de cette épopée de sentiments réduite aux tristesses du temps (est-il plus facile de vivre dans le présent que dans le douloureux souvenir?, est la seule et unique question du film) est indéniablement la décision folle des deux amants de prendre la route vers Barcelone : d'une scène de voitu