Derniers Avis sur Les Regrets

Ce film relativement bien joué souffre d'une intrigue un peu confuse et de personnages faibles. Au fond le plus gros problème est que le réalisateur Cédric Kahn semble incapable de décider s'il s'agit d'un film sur Mathieu ou d'un film sur Mathieu et son amante Maya. Cette faiblesse est constante tout au long du film jusqu'à la toute fin et je suis surpris qu'un réalisateur français ne remarque même pas cette faute au stade de l'écriture et la commette d'une manière ou d'une autre. Le deuxième défaut (lié au premier) est qu'il est difficile de sympathiser avec Maya et la caractérisation déprimée et fade de Valeria Bruni Tedeschi rend même très difficile d'imaginer que Mathieu se sentirait si passionnément amoureux d'elle. Il faut supposer que le procès de la perte de sa mère est ce qui affecte si fort Mathieu mais si c'est le cas c'est plutôt vaguement sous-entendu. Les Regrets ne s'engage jamais sur des thèmes qu'il souhaite explorer. Toute la structure est bien celle du cinéma d'art français mais le talent artistique présenté ici est entièrement de style et sans substance...

Un film que je regardais sans à priori, en espérant tomber sur une bonne surprise et toujours curieux de l'interpretation d'Yvan Attal que je n'avais que peu vu auparavant. Je n'ai pas été déçu par ce dernier détail. Le film a cependant beaucoup de mal à démarrer, avec des dialogues creux et brefs, inintéressants et les personnages m'ont paru antipathiques tout au long du film. Dans la deuxième moitié à peu près, les dialogues et les interprétations sont plus cinglants et intéressants et la mise en scène, sans rentrer dans les détails est vraiment poignante, surtout en ce qui concerne la transmission des émotions du personnage principal. Mais le film détient trop d'imperfection à mon goût pour sauver la mise.

Un film intéressant, mais pas transcendant, avec un bon Yvan Attal, mais une Valeria Bruni-Tedeschi toujours aussi insupportable. Le film part sur un rythme assez lent, pour finir sur un film haletant où les personnages sont au bord de la folie.

Rarement le cinéma français a produit ces dernières années une romance de cette qualité. La réalisation y est pour beaucoup, mais le couple formé par Valéria Bruni-Tedeschi et Yvan Attal est superbe. En plus je trouve que dans l'ensemble c'est bien écrit.

Un film rébarbatif et lent joué par des acteurs peu inspirés, entre un Yvan Attal aussi expressif qu'un bulot et une Valéria Bruni-Tedeschi shootée à la morphine et à la voix insuportable, qui ne sait jamais ce qu'elle veut. Les histoires de coeur et de fesses d'un bobo et son chassé-croisé amoureux ne m'ont jamais éveillé le moindre intérêt, d'autant plus que la mise en scène est plate pendant une heure et demi, on s'ennuie à mourir et quand ça bouge un peu, on n'y croit pas. Bref un film français de romance, mou et chiant, comme on sort par dizaines chaque année.

Trop de regrets ! Un couple qui se cherche sans jamais se trouver. Jamais dans le bon tempo. C'est lassant à force.

Un thème un million de fois exploré et bien souvent avec plus de brio qu'ici!
Un scénario très (trop) faible qui ne décolle jamais... Une mise en scène peureuse, en résumé : ON S'ENNUIE A MOURIR. La présence dans le rôle principal d'Yvan Attal n'arrive pas à relever le niveau de ce médiocre navet. Des personnages aussi attachants qu'une porte de prison, et on n'y crois pas une seconde.. Bref à éviter.

Le film n'est pas original dans le sens que se sont des histoires déjà vu et pis le scénario tourne en rond. Par contre la réalisation qui commence comme un thriller puis un film romantique est sympa et le couple Attal, Tedeschi fonctione très bien et leurs prestations est bonne. Le film a des problèmes également de dialogue.Mais il y a des scènes intéressante.

Le thème : la fougue, ici avec une reprise de contact d'un ancien amour, nous plonge dans la "litanie" récurrente de la passion sans grandes nouveautés ni surprises. Un scénario assez convenu sauvé par Attal et détruit par Valeria Bruni Tedeschi. Il aurait été préférable d'inversé et d'attribué le rôle à Arly Jover qui fait passer beaucoup d'émotions. Quelques séquences de "heurts" assez bien mené et se chassé croisé source de regrets. Attal toujours cohérents, sans en faire de trop, imprime le rythme, malmène les acteurs et donne, heureusement, une certaine épaisseur à l'ensemble. on passe complètement à coté du drame pour ne se fixer que uniquement sur la relation, le reste est subjectif ou passé sous silence (volontaire ?). Un film qui se regarde, un peu court dans ses contours, on aurait aimé un peu plus. 3/5 !!!

Certes le sujet est banal mais j'ai beaucoup apprécié Yvan Attal (dont je suis fan) mais aussi l'actrice Valeria Bruni Tedeschi que j'ai rarement vue au cinéma........à voir donc pour ceux qui aiment particulièrement ces 2 acteurs.

Un seul regret ... avoir perdu 1h30 en visionnant ce film. Un scénario raté et des acteurs peu crédibles. Dommage car la plupart des films de Cédric Kahn sont bien.

Un peu comme François Truffaut dans « La femme d’à côté », Cédric Kahn explore les retours de flamme incandescents des amours perdues. A priori, il ne fait jamais bon revisiter ses anciennes conquêtes. Comme Depardieu et Ardant dans « La femme d’à côté », Attal et Bruni-Tedeschi vont l’apprendre à leurs dépens. Quand il croise par hasard le regard de celle qu’il a aimé jeune homme, Mathieu ( Yvan Attal) reste pétrifié. Se remet alors en route un processus amoureux qui avait fait des ravages en son temps. spoiler: Ces deux-là sont certes brûlés par une passion physique mais sont incapables de prolonger leur union dans autre chose que celle des corps. Ils vont parvenir au même constat quinze ans après, non sans avoir détruit ce qu’ils avaient construit séparément. Mathieu surtout, se consume littéralement dans cette relation qui lui fait perdre la raison à force de ne jamais posséder réellement l’objet de son désir qui lui fuit sans cesse entre les mains par trop d’hésitation de sa part. Après cette deuxième expérience plus douloureuse que la première, ils semblent près tous les deux à recommencer une fois encore
. Terrible ! Depardieu quant à lui avait choisi de trancher dans le vif en tuant l’objet de sa passion, sûr désormais qu’elle lui appartiendrait pour toujours. Un grand film porté par d'excellents acteurs fort bien dirigés par un Cédric Kahn pleinement maître de son art.

Peut-on tout balancer par amour? Voici l'enjeu et la question de ce film. Retrouver son amour de jeunesse alors qu'on est marié. Mathieu et Maya ont chacun leur propre vie, pourtant ils se sont retrouvés, vont-ils s'aimer de nouveau? Un film beaucoup plus axé sur la psychologie et le drame que la comédie romantique. Le jeu d'acteur est très bon. Cependant l'histoire reste un peu trop plate et monotone. On aurait souhaité plus de rebondissements. Un film qui reste à voir.

Un film comme un autre sur un sujet vu et revu. Pas grand intérêt à moins d'être fan des acteurs.

L'histoire d'un homme et d'une femme qui se cherchent, qui se trouvent, qui se perdent, qui se cherchent, qui se trouvent, qui se perdent, qui se... Et nous dans tout ça ?
Il faut bien dire que la seule chose digeste dans ce film, c'est l'histoire. Pour avoir connu ce type de relation où tout semble parfait pour une passion mais où l'on n'aboutit jamais à un couple, le réalisme est là. Et ça peut durer pendant des années si on n'a pas le courage de quitter ses histoires en cours. Ce que rares sont les personnes à décider face à une sorte d'inconnu !
Le problème, c'est que c'est la seule chose de vraisemblable, et même, on s'attendait à plus qu'une chute téléphonée autant que comique, bien mal venue dans ce qui aurait du rester un drame.
Les longueurs se multiplient au cours du récit, le casting est pitoyable d'irréalisme (à commencer par la mère mais Katerine est pas mal non plus), et tout est à l'avenant. Les dialogues, les répétitions, les déplacements, tout lasse rapidement. On espère contempler la jolie Bruni (pas celle qui est refaite intégralement), mais le réalisateur ne sait la cadrer que de face, et il faut bien avouer qu'elle est le maillon faible de tout l'édifice, soit elle joue mal, soit elle ne joue pas du tout. Mais en définitive, seul Yvan limite la casse, avec hélas un script qui le rend pathétique de manière caricaturale. Rien à voir avec sa superbe performance dans « Partir ».
Contrairement à ce que j'avais apprécié dans les précédents films de Kahn, la photo est quelconque, et la qualité de la pellicule à l'avenant, on est très loin du travail d'orfèvre de « L'avion ».
Donc, la conclusion s'impose, casser à ce point une bonne idée de départ de la passion impossible que seule l'immaturité des adultes du vingt et unième siècle peut laisser éclore relève soit du « je m'en foutisme » total soit d'un manque de talent irrémédiable. J'irais voir le prochain pour vérifier, et après, comme pour Ozon, ce sera mon dernier.
Mais oui, par rapport à ce qu'aurait pu être ce film, j'ai « les regrets » !