Avis sur Bye Bye Blondie

c'est tellement mauvais que ça en inspire la pitié. un film pour ado ringard, avec une béatrice dalle mauvaise, une emmanuelle béart à peine meilleure, heureusement qu'il y a pascal grégory pour rattraper un peu ce ratage...le propos est fumeux, les situations surjouées et fausses...mais comment peut on croire en un projet aussi creux ? je ne sais pas comment madame Despentes écrit ses livres, mais j'ai envie de lui dire de se racheter vite un ordi pour en écrire un autre et oublier le cinéma ! la jeune actrice qui joue Béatrice Dalle jeune n'est pas mal, c'est peut être le seul point positif du film...elle est meilleure que les confirmées, ça c'est sûr ! la scène d'nathologie de bataille entre les skin-heads et les autres mérite le détour, on n'a jamais rien fait d'aussi risible !

Les deux paires de lèvres les plus célèbres du cinéma français, réunis dans un film. Il fallait bien que ça arrive un jour. Dommage que ce film soit si mauvais. "Bye Bye Blondie" tente désespérément de se donner une image de film rebel. C'est un peu "on boit de la bière et on dit des gros mots. Regardez comme on est punk !". Malheureusement, à part sa bande son (excellente), le film est aussi punk qu'un film de Woody Allen. C'est plat. C'est creux. Tant dans la mise en scène inexistante que dans les dialogues, trop écrit pour être bien écrit. Je met une étoile tout de même, pour les très bon goûts musicaux de Virginie Despentes.

une histoire d'amour née il y a 30 ans entre 2 adolescentes va renaître
le temps a passé les 2 ado ont suivi des chemins bien distincts mais leur amour fort et fragile est resté intact après toutes ses années

j'ai été happé par le talent des deux jeunes actrices très prometteuses
Béart et Dalle sont bien en dessous

malgré cela le film ne m'a pas emballé

Un pur bonheur ce film... je ne comprend décidément pas la déferlente de critique assassines à part en l'explicant par l'identité forte du film, de sa réalisatrice et de ces actrices qui ne peuvent que cliver. Cette histoire d'amour est raffraichissante sans nianiantise, les flash back dans les années punk donnent un coup de botte dans le conventionalisme d'aujourd'hui. Béatrice Dalle est géniale dans le rôle de Gloria: à la fois trash mais aussi très touchante, de même que Soko jouant Gloria jeune. Les moments d'explosions sont jubilatoires dans leur vérité face à une société d'hyprocrisie illustrée par l'entourage bourgeois de Frances. C'est un film qui appelle le spectateur à vivre sans concession. Je le recommande sincèrement!

Virgine Despentes s’est bâtie depuis « Baise-moi » l’adaptation de son propre livre en 2000 une réputation d’auteure complètement déjantée adepte du mouvement punk et convertie au lesbianisme en réaction à la violence des hommes. Son deuxième métrage moins sulfureux adapté lui aussi d’un de ses romans nous raconte à travers deux époques l’histoire de deux jeunes nancéiennes issues de milieu différents qui vont se vouer un amour sans borne consécutif à leur séjour en hôpital psychiatrique et à la découverte de leur sexualité. Un saut de plus de trente ans permet à Despentes de montrer le déterminisme social qui régit encore dans notre société. La jeune bourgeoise est devenue une présentatrice vedette de télévision et la fille d’employés est restée fidèle à l’idéal punk de son adolescence. Paradoxalement c’est la partie concernant les deux femmes dans leur adolescence qui est la plus touchante et la plus intéressante. En effet les deux comédiennes reconnues que sont Emmanuelle Béart et Béatrice Dalle semblent avoir bien du mal à nous faire croire à cette relation amoureuse qui emporte tout, tellement leur jeu à chacune semble décalé. Leur malaise commun face à la caméra ressort à chaque instant et finit par vampiriser l’attention. Au global on peut dire que le film est plutôt desservi par celles dont la première réunion sur l’écran était censée attirer l’attention du public. On peut quand se demander la nécessité impérieuse qu’avait Virginie Despentes de mettre sur écran cette bluette décadente sûrement teintée d’une part d’autobiographie.

Bye Bye Blondie réuni énormément de points que je déteste dans le cinéma d'auteur de roman de gare; tout d'abord les personnages sont des caricatures creuses et beaucoup de leurs répliques pretent à sourire tant elles sembles déconnectées de toute réalité et sont stupide. Gloria ado, jouée par Soko, random chanteuse folk comme il en sort deux par jour, sait très bien crier, en fait elle devrait jouer dans un film d'horreur et son personnage ne sait faire que ça, à part ça la moindre phrase qui sort de sa bouche est une stupidité sans nom. Gloria adulte (B.Dalle) d'une part je n'ai jamais trouvé cette actrice impressionnante, d'autre part elle nous livre ici une prestation tout juste potable, sans vraiment de sentiments visibles. Les deux Gloria, à part le fait d'être Punk Rock (completement ridicule, aucun d'eux ne s'appelleraient comme ça, ça c'est le nom version bobo démago, horrible), n'ont pas grand chose en commun, certes ce sont des "clodos" sans attache mais niveau psychologique un changement intéressant s'est opéré et pourtant on ne nous en dit rien. Coté Frances, ado, jouée par la belle et talentueuse Clara Ponsot, ou adulte la feu plus belle actrice Francaise, Emmanuelle Béart, il y a déjà plus de cohérence, et le personnage semble un peu plus aboutit même si cela se limite en fait à "la skinhead se range et réussi dans la vie". La relation entre les deux, on y croit assez souvent, c'est l'une des réussites du film, et surtout dans leur adolescence. Je passe sur le rôle vu et revu de l'écrivain sans inspiration joué par Pascal Greggory sans inspiration, et sur celui parfaitement superflu du chauffeur campé par has-been Stomy Bugsy. La réalisation est plate et seuls un plan ou deux sortent du lot, le reste sentant le réchauffé périmé. Alors que retenir de Bye Bye Blondie? Et bien malgré tous ces défauts, la scène légèrement Kubrickienne d'arrivée des SkinHead a retenue particulièrement mon attention, et le reste du film, bien que médiocre, ne m'a pas plongé dans l'ennui profond que les lignes précédentes peuvent laisser présager, c'est pour cela que je suis relativement généreux en rangeant Bye Bye Blondie dans la catégorie Pas Terrible.

C est moche à regarder c est chiant, mal joué et ça sonne faux. Juste une bluette sans grand intérêt.

La seule chose un peu intéressante dans ce film c'est ce qu'il dit des rapports de classe. Le reste n'est qu'une juxtaposition de clichés (les punks, les skins, la télé, l'écrivain. l'hôpital psychiatrique...) avec des dialogues affligeants. Dalle et Beart sont photographiées en plan serré ne loupant ni la bouche ratée de l'une ni l'affaissement des traits de l'autre. La machine tourne à vide, ; on ne ressent ni intérêt ni empathie avec ces "héroïnes", que ce soit dans leur jeunesse ou dans leur âge adulte. Dalle et les deux jeunes tirent à peu près leur épingle du jeu. Beart est souvent mauvaise. Le personnage de Gregory est tellement ridicule qu'il est difficile de se prononcer sur le jeu de l'acteur.

Je ne suis pas fan des scènes homosexuelles, très fréquentes dans ce film, je n'avais pas bien lu l'intitulé. Film naïf, moyennement bien joué, pas de fond, très platoniques et les scènes homosexuelles s'enchaines, qui, elles aussi sont assez mal jouée, on a pas l'impression qu'elles s'eclates a les tourner. Le film se fini de façon vide. Le film en soit est vide.

A éviter si possible, à moins d'être fans de l'univers Punk et encore ! Béatrice Dalle et Emmanuelle Béart en lesbienne, ça interpelle, mais le résultat est décevant au possible. Béart défigurée par sa chirurgie esthétique ratée de la bouche ne fait pas Punk pour un sou, ce style ne lui va pas du tout : vulgarité, provocation... Le film est violent pour les oreilles, comme une craie qui grince sur un tableau pdt 1h40. Ca hurle, ça crie, c'est moche ! Un flop total...

0/20 : BYE BYE BLONDIE est un film sans intérêt, qui ne vous apportera rien du tout hormis de l’ennui. Emmanuelle Béart et Béatrice Dalle (qui sont de bonne actrices) sont ici mal exploitées par des rôles inintéressants. La réalisatrice Virginie Despentes tente de nous en mettre plein la vie avec quelques images «chocs» (soirées à tendance sadomasochistes, baisers échangés entre lesbiennes ou encore une relation homosexuelle suggérée entre un homme mûr et un jeunot…). Certains flashbacks se déroulant dans les années 80 entre Gloria et Frances sont inutiles (notamment la scène où nous voyons les deux jeunes filles de 16 ans se toucher et se dire des propos du style «salope», « baise-moi » ainsi que d’autres obscénités de ce genre). Tout au long du film, nous devons supporter de nombreuses répliques vulgaires comme « je t’emmerde enculé, va te faire foutre » ou encore cette ambiance semblable à celle de la série «Plus Belle La Vie» où certains acteurs récitent leur dialogue sans aucune vigueur. BYE BYE BLONDIE est un film masturbateur, voulant se la jouer «trash» sous des airs « intello ». Virginie Despentes nous livre un message soit-disant «féministe» mais qui tombe à plat par une histoire malmenée, creuse, insipide et pitoyable.

Sûrement le pire film "made in France" depuis une bonne dizaine d'année ! C'est du n'importe quoi avec deux mauvaises actrices grossières et périmées...
Si les critiques du Monde et des Inrocks aiment ce film c'est qu'ils ont tout simplement peur de critiquer la "oh comme elle est merveilleuse peut importe de ce qu'elle fait" Virginie Despentes.
Bref, une honte...

L'ensemble partait d'un postulat de départ plutôt intéressant, mais malheureusement cette histoire d'amour entre deux lesbiennes est d'un ennui bien profond à visionner. Virginie Despentes qui adapte ici un de ses romans ne fait preuve d'aucun talent au niveau de sa mise en scène qui manque cruellement de saveur et de savoir faire (seules les séquences se déroulant dans l'hôpital psychiatrique montrent quelque chose d'intéressant), le sujet est très vite saoulant et les dialogues sont terriblement désuets. Reste les très bonnes performances de Béatrice Dalle, d'Emmanuelle Béart et de la jeune Stéphanie Sokolinski, mais cela reste clairement insuffisant pour ce long-métrage qui m'aura au final bien déçu.

Adapter son propre roman devrait être une bonne chose, encore faudrait-il arrêter de se regarder le nombril... Virginie Despentes réalise un film bourré de clichés complètement dépassés ; punk, skinheads, rock, rebelle attitude... Mais le pire reste les personnages qui sont très mal écrits notamment dans les différences entre l'adolescence et l'âge adulte. Par exemple on se demande le pourquoi du comment pour Gloria, ses crises de nerfs se sont évanouies pour devenir une self-control parfaite... Frances au contraire semble s'être effacée. Des changements qui n'ont jamais d'explication. Les actrices sont pas toujours en symbiose, le couple Béart-Dalle ne crée d'ailleurs pas d'étincelles. Sans émotion et sans âme, un film superficiel qui sera vite oublié.

Les retrouvailles de deux punkettes, vingt ans après la fin d'une relation incandescente. Que sont leurs idéaux devenus ? L'une s'est embourgeoisée, l'autre mène une vie de bohème. Cliché ? oui, mais le postulat et tout ce qui va avec respire une évidente sincérité. La partie la plus réussie est certainement celle des flash-backs de l'adolescence. Les adultes sont plus enfermés dans les conventions et les stéréotypes. Du côté des actrices, ça cabotine sévère. On se demande d'ailleurs pourquoi le film paraît si amateur, peu rigoureux, presque en dilettante. Un état d'esprit qui correspond tout simplement à l'histoire racontée.