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    Barry Lyndon
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    lillois
    lillois

    86 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Ma-gni-fi-que ! Trois heures d'un cinéma grandiose. Le compliment est aisé, mais il est justifié.
    Egratignant au passage la bourgeoisie anglaise du XVIIIe, Stanley Kubrick met en scène une fresque passionnante et visuellement stupéfiante. La présence d'une voix off instaure d'emblée une certaine distance entre le spectateur et les protagonistes de l'histoire, pour autant on est captivés de bout en bout par ce qui se passe. Que de duels et de querelles avec à leur coeur le personnage de Redmond Barry ! Contrairement à ce que je m'imaginais, le film est donc riche en situations, en évolutions. On parcourt même une bonne partie de l'Europe en compagnie de Barry au gré des guerres.
    Film en costumes sur un contexte historique, "Barry Lyndon" impressionne par son esthétisme. Un nombre insensé de plans qui sont de véritables tableaux vivants ! Kubrick semble ici croiser deux arts majeurs : peinture et cinéma. Le résultat est admirable, un enchantement pour les yeux. De plus, la photographie propre au film lui confère un aspect atypique mais fort plaisant. Et que dire des scènes éclairées à la bougie ??? Des plans extrêmement difficiles à obtenir que Kubrick a su coucher sur pellicule.
    La façon dont Kubrick a filmé la bagarre à mains nues entre Barry et un autre soldat britannique m'a étonné : je n'avais jamais vu ce genre de mouvements de caméra dans un film antérieur à 1975. Kubrick aurait-il là aussi été un précurseur ? (au passage, cette scène fait un peu "Fight Club" sur les bords ;-) ).
    Et la bataille dans le verger entre Britanniques et Français, ça ne vous rappelle pas ce qu'on verra 25 ans plus tard dans "The Patriot" d'Emmerich ? Je veux bien qu'une reconstitution puisse effectivement être similaire d'un film à l'autre, mais pour le coup c'est plus proche du plagiat que de la simple inspiration !
    Un mot sur la musique maintenant, autre réussite de "Barry Lyndon" : le film s'ouvre sur la célèbre "Sarabande" de Haendel, laquelle sera déclinée maintes fois durant les trois heures qui suivent.
    Les interprètes sont pour leur part brillants. Ryan O'Neal épate, que ce soit en jeune soldat ou en beau-père cruel. Murray Melvin campe un révérend-précepteur qui n'inspire pas confiance (on m'a fait remarquer qu'à la fin sa coiffure faisait ressortir comme de petites cornes, ce qui est bien trouvé si cela est volontaire !). Vue la durée du métrage, on n'est pas surpris que la première apparition de la talentueuse Marisa Berenson intervienne au bout d'1h 29. Une attente récompensée. Mention spéciale également à l'enfant qui joue Lord Bullingdon jeune : il est rare qu'un acteur de cet âge passe aussi bien à l'écran, son jeu est juste, son ton de voix aussi, bref il est excellent.

    Ma critique est un peu longue et a des airs de panégyrique je vous l'accorde. Néanmoins, une oeuvre comme "Barry Lyndon" fait partie de celles dont on peut discuter longuement après l'avoir visionnée tant elle est dense. Il s'agit certes d'un cinéma exigeant, mais quel régal, quel régal... Un film exceptionnel.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 novembre 2010
    Barry Lindon, le film nous narre l'improbable épopée d'un jeune irlandais appauvrit qui poussé par son impertinence et sa jalousie maladive est dans l'obligation de fuir sa ville, une opportunité s'offre à lui il l'a saisit et s'engage dans l'infanterie britannique .. désireux de la quitter après la perte de son fidèle ami de nombreux rebondissements s'en suivront, sa malice lui permettra de côtoyer la noblesse et de l'intégrer en épousant Lady Lindon et ainsi devenir Barry Lindon ...
    Il s'agit sans doute du film le mieux scénarisé de Kubrick avec une vraie mise en scène, des costumes magnifiques une belle photographie ...
    A défaut d'être totalement absorbant du au rythme saccadé du film il n'en reste pas moins une grand oeuvre avec à ma grande surprise "la sarabande" pour accompagner les pas du jeune Redmond que je connaissais pas, c'est tout simplement la mélodie de la chanson "Spiritus Dei" des boys band du 21ème siècle : les prêtres ;)
    Un grand film
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 février 2013
    Beaucoup moins délirant et original que ces précédents films, Barry Lyndon est pourtant un film historique classique mais abouti qui fait figure de référence du genre. Techniquement irréprochable, cette fresque jouit aussi d'un scénario d'une grande richesse racontant les mésaventures de Barry Redmont, jeune ambitieux intelligent et opportuniste. Le film suit donc deux actes distincts dans la vie de Redmont Barry. Le premier, à la manière d'un récit picaresque, raconte les péripéties du jeune Barry tour en tour amoureux, soldat ou joueur. Cette partie joue donc sur de multiples thèmes, entre la guerre ou la romance, pour montrer l'évolution du personnage. Le deuxième acte montre quant à lui un Barry ayant obtenu le titre de Lyndon au sommet de sa gloire, se focalisant sur sa chute financière et familiale. Ces deux actes sont coordonnées de telle manière que l'on sent le poids des années sans jamais avoir besoin d'indicateur temporel, Ryan O'Neal retranscrivant à merveille les différents états de son personnage en constante évolution. Cette narration fluide est aussi renforcée par un rythme extrêmement calme mais qui se concentre sur des périodes essentiels, comme des chapitres, empêchant ainsi toute longueurs.
    A coup sur, Barry Lyndon est un grand film, certes plus académique dans son fond et dans son scénario mais qui a pour lui une forme finement travaillée et innovante montrant le talent de Stanley Kubrick.
    Akamaru
    Akamaru

    2 799 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2008
    Une oeuvre magistrale,faite par un réalisateur de génie connu pour sa minutie et son caractère irascible.Stanley Kubrick s'adaptait donc en 1975 à une grande fresque historique:"Barry Lyndon".L'histoire d'un jeune Irlandais du XVIIIème siècle qui va parcourir le monde dans l'espoir d'accéder au sommet de la hiérarchie sociale.Que d'évènements surviennent en 3h,avec parfois une intensité dramatique qui atteint des sommets.On est frappé par le soin apporté aux décors,costumes et autres éclairages.Techniquement,ce devait etre révolutionnaire à l'époque.La musique inoubliable emprunte aux maitres du classique: Mozart,Beethoven...Les Oscars n'ont pas été volés.Le héros n'en est pas vraiment un puisqu'il use des pires stratagèmes pour arriver à ses fins,Lyndon ne souhaite que le pouvoir,la richesse,peu porté sur les sentiments.Performance dantesque de Ryan O'Neal,qui n'a pas confirmé par la suite.Vraiment un beau film,plus techniquement qu'émotionnellement.
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 009 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juillet 2009
    Une fable indémodable, une épopée d'une rare maîtrise, trois heures qui n'en paraissent qu'une, Barry Lyndon est un coup de maître réalisé d'une main d'orfèvre par le génie Kubrick.
    reymi586
    reymi586

    402 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juin 2010
    Un film historique très impressionnant de Stanley Kubrick. Que ça soit au niveau des costumes ou des décors, c'est un gros boulot qui est fait. Le sujet parait différent de ce que fait Kubrick d'habitude mais au fur et à mesure de l'intrigue on reconnait l'auteur. Un très grand film
    NoSerious Man
    NoSerious Man

    163 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2017
    Je ne vais pas répéter ce qui a déjà été maintes fois sur le cinéma de Kubrick ; or suite à de nombreuses (re)visionnages de ses films, j'ai constaté que son cinéma était la parfaite définition du mot Voyage. Comme pour beaucoup de monde, il fait partie de ceux qui m'ont longtemps accompagné et qui m'accompagnent encore pendant ma jeunesse, avec Lars von Trier, Jacques Demy ou encore Michael Haneke. Et s'il y a bien une chose que je n'ai pas remarqué au premier abord, c'est combien ses films sont variés, aussi bien dans le cadre spatio-temporel présenté que dans les thèmes traités. Après s'être attaqué à l'histoire de "Spartacus" (1960) en Italie avec Kirk Douglas, traité de la Guerre Froide avec humour dans "Dr. Folamour" (1964) avec Peter Sellers dans un triple rôle, mitigé le public avec "2001 l'odyssée de l'espace" à sa sortie en 1968 (adapté en partie du roman d'Arthur C. Clark) et scandalisé la société contemporaine avec "Orange mécanique" (1971) adapté du roman éponyme d'Anthony Burgess dans lequel est présenté à Malcolm McDowell en sociopathe antipathique, sadique et pourtant très attachant ; le grand K adapte le roman partiellement autobiographique de William M. Thackeray : "Mémoires de Barry Lyndon". Sorti en 1976, le film prend place au XVIIIème siècle, en Irlande. Elevé seul par sa mère depuis la mort de son père, Redmond Barry (Ryan O'Neal), jeune homme pauvre, projete l'idée de grimper les échelons de la société anglaise et de se retrouver dans les plus hautes classes sociales du pays. Après avoir tué en duel un riche capitaine séduisant sa cousine, Barry est exilé et s'engage à la guerre de 7 ans (1756-1763), en se retrouvant au service du roi Prussien. Puis, de fil en aiguille, il va se retrouver au plus haut rang social aux côtés de la comtesse de Lyndon (Marisa Berenson), avec laquelle il se marie. Or, cette ascension d'abord réussie va petit à petit se transformer en un chaos infernal.
    Voilà pour le pitch, sans dévoiler la partie centrale de l'histoire. Un nouveau voyage cette fois-ci dans les années 1750, l'époque durant laquelle les Lumières illuminaient en Europe comme ailleurs, donc à des années lumières des univers dystopiques de "2001" et d'"Orange mécanique". Qu'en pense-je au final?Du grand art !
    Jamais un Kubrick n'a été aussi beau depuis "2001", 7 ans plus tôt. De la manière des plus grands réalisateurs historiques (Cecil B. DeMille, David Lean, Franco Zeffirelli, Richard Fleischer), Kubrick nous fait faire un bond de trois siècles en arrière, à l'époque des perruques, de la musique baroque et des carrosses. Les décors et la musique (Bach, Schubert ou encore Haendel pour le thème principal) créent une véritable ambiance "à l'ancienne", et montre aussi combien il a de goût pour la musique classique, depuis Stauss et Beethoven dans ses deux précédents films. Les costumes sont très bien adaptés au support et restent inoubliables malgré le fait qu'il traite d'une partie assez sombre de l'histoire, à savoir environ deux siècles avant les premiers progrès techniques et l'augmentation de l'espérance de vie. Pour en revenir aux Lumières, j'ai trouvé que le film illustrait parfaitement bien (et peut-être sans le savoir?) l'idée du mouvement artistique principalement composé d'Isaac Newton, Voltaire, Montesquieu ou encore J-J Rousseau, par le biais du personnage de Barry Lyndon, spoiler: au début gentilhomme pour devenir comte orgueilleux et finir estropié et seul.

    C'est un film qui s'adresse donc beaucoup aux spectateurs à la manière d'une mise en garde des vestiges de la gloire et en y exposant la face noire de celle-ci, amenant l'Homme à se comporter de manière orgueilleuse, anticonformiste, inattentionnée, etc. tout ceci accompagné des mauvaises passions de l'Homme telles que l'ambition et la gloire, rejointe par la fortune. Il est de même pour d'autres personnages notamment spoiler: Brian, le jeune fils de Barry et de la comtesse qui désobéit à ses derniers le jour de son anniversaire, symbolisant l'impatience, et un peu plus tard la comtesse Lyndon qui, désespérée par la mort de son fils, tente de se suicider en avalant des médicaments.
    Puis, de manière un peu plus abstraite, la structure de l'histoire est globalement conforme à celle d'une pièce tragique: tout comme une tragédie, le film met en scène des personnages de haute classe sociale, ne comporte aucune trace d'humour contrairement à "Orange mécanique" ou "Full metal jacket" (1987) ; le film se termine par spoiler: la mort d'un des personnages, à savoir, ici, Brian
    ; de même le film a la durée d'une pièce de théâtre (2h54 sans compter les crédits), ce qui peut paraître un peu long. Mais il faut bien se rendre à l'évidence, avec un scénario pareil, il était impossible de réaliser un métrage en dessous des deux heures. Par ailleurs, malgré la longueur de certains passages et le fait qu'il ne s'y passe pas toujours énormément de choses, on prête tellement attention à l'esthétique et aux gestes des personnages qu'on ne se surprend que rarement à regarder ailleurs que l'écran.
    Enfin, petit retour sur le casting: Ryan O'Neal ("Love Story" 1970) a trouvé avec le personnage de Redmond Barry le rôle qui encore aujourd'hui lui colle à la peau (la preuve, il n'a joué aucun autre rôle remarquable par la suite), Marisa Berenson, interprète de la comtesse Lyndon n'est pas le rôle le plus marquant du film mais garde une place essentielle (à noter qu'elle jouera en 2005 dans la comédie "Appelez-moi Kubrick") ; puis je retiendrai également Patrick Magee ("Orange mécanique", "Les chariots de feu") dans le rôle du chevalier de Balibari, clairement pas THE personnage du film, mais ça m'a fait plaisir de retrouver le fameux écrivain veuf Mr. Alexander d'"Orange Mécanique" dans un dernier film. Pour conclure, "Barry Lyndon" est un très beau drame historique, très marqué par un visuel alléchant, une bande-son de qualité et une seconde partie particulièrement passionnante. Quelques longueurs par-ci par-là font qu'il n'est pour moi pas le plus grand film du grand Stan, mais il reste un film indéniablement essentiel qui n'a pas pris de rides.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 octobre 2007
    Magnifique tableau vivant, chaque plan est une pure merveille, à croire qu'ils ont chacun été peints par un artiste. L'artiste en question est Kubrick, qui nous livre une nouvelle fois un chef d'oeuvre... Rien à redire sur les acteurs principaux, à qui on a bien le temps de s'attacher en trois superbes heures et qui transpercent l'écran! Musique magnifique évidemment pour accompagner le tout... Le plus beau film visuellement de l'Histoire du Cinéma!
    VodkaMartini
    VodkaMartini

    40 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    D'une portée métaphysique moindre que "2001", moins critique quant à la nature humaine que "Orange Mécanique", moins psychologique que "Shining", "Barry Lindon" reste étrangement mon Kubrick préféré. Comme le fameux trio qui accompagne le film, voici un drame de chambre, peint plus que filmé, portrait d'un arriviste non dépourvu de charme et d'humanité, mais profondément corruptible. Ryan O'Neal y trouve le rôle de sa vie. D'une grande amertume (Lyndon paiera cher un rare élan de noblesse) comme souvent chez Kubrick, "Barry Lindon" mérite de retrouver sa place dans la filmographie du maître. En haut.
    Julien D
    Julien D

    1 101 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 septembre 2012
    Le grand Kubrick a réussi là, en adaptant le roman de William Thackeray, ce que plus personne ne croyait possible: Réalisé un film d'époque à la fois magnifique et passionnant! Cette reconstitution tant esthétique que contextuelle du 18ème siècle irlandais nous fait suivre avec délectation les péripéties, les drames, les duels et les romances de ce gentilhomme en pleine ascension sociale. Mais plus que son scénario éclectique, se sont l’interprétation inoubliable de Ryan O’Neal, ses superbes musiques (des classiques allant de Haendel à Schubert en passant par Bach) ainsi que sa photographie (chaque image est digne d'un splendide tableau) qui font de cette fresque historique une œuvre magistrale.
    Truman.
    Truman.

    203 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 avril 2013
    Barry Lyndon nous montre l'histoire d'un homme au 18e siècle qui arrive a partir de rien a monter dans la haute société .
    On retrouve un scénario très bien écrit et bien réalisé , des acteurs excellent et une bande son sublime .
    Le film date de 1975 mais n'a pourtant pas prit la moindre ride c'est juste impressionnant .
    Un très beau film , du grand Kubrick , a voir au moins une fois .
    Chris Art
    Chris Art

    71 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 novembre 2014
    (...) L’émotion esthétique, générée par la beauté des images et la perfection de la composition, est un sentiment rare qui n’advient que rarement. Beaucoup de films y tendent, un grand nombre fascine. Rares sont ceux qui y parviennent pleinement. Kubrick a l’immense mérite d’en compter plusieurs dans sa filmographie : 2001, Shining pour certaines séquences, et bien évidemment Barry Lyndon (...) L’éclairage naturel, l’une des grandes anecdotes de l’histoire du cinéma, le jeu des couleurs, les portraits blafards d’un XVIIIe libertin et aristocratique sur le déclin, suffiraient à faire de Barry Lyndon un chef d’œuvre (...) Barry Lyndon n’emprunte pas seulement à la peinture : il va puiser dans deux autres ancêtres majeurs du cinéma : la littérature et la musique (...) Cette vérité cachée sur les origines rustres de Barry constitue le deuxième thème majeur : celui du mensonge et de l’escroquerie. Si l’on se réfère à l’acte de bravoure originel du protagoniste, le duel initial en porte déjà la marque. Faussé, mis en scène pour le faire fuir, et qui plus est pour l’honneur d’une femme à la moralité amoureuse plus que douteuse. Toute la suite fonctionnera sur ce clivage : déserteur, enrôlé de force, faux émissaire, espion forcé devenu agent double, c’est par l’identité des autres que Barry forge celle qu’il veut atteindre (...) Savamment disséminé, le grotesque ne cesse de venir dynamiter la grandeur : c’est le stupre sous l’amour, les jeux d’argent truqués ou la tension d’un duel accidenté par des coups qui partent tout seul, ou finissent dans la jambe. La fresque historique sera donc représentée par un homme qui aura tout eu, mais n’aura jamais rien été, sinon un nom griffonné sur un billet de rente, papier comptable dans l’océan de ceux que Lady Lyndon signe quotidiennement (...) Car la véritable puissance du film résulte bien de cette alchimie complexe entre ses enjeux narratifs et son esthétique imparable : de la dilatation temporelle, musicale et iconique sourd une mélancolie monumentale (...) Musée historique, galerie qui hantera à jamais l’imaginaire du spectateur, Barry Lyndon tient les promesses d’une expression qu’on croyait hypertrophiée : beau à pleurer.
    Olmo
    Olmo

    38 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 juin 2010
    Le récit initiatique d'un jeune qui parcoure un XVIIIème siècle corrompue dans lequel se confronte le coeur et la raison... Tout cela servi par une photo superbe à la lueur des bougies et par les musique de Haendel et Schubert.
    I Fucking Like Movies
    I Fucking Like Movies

    28 abonnés 186 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 novembre 2015
    Ce film dans son ensemble est un exploit de grande envergure, drole, dramatique et romantique, sans oublier une dimension critique bien dosée.
    Et pourtant certaines séquences s'élèvent au dessus du lot au point de m'avoir fait vivre 15 minutes d'extase, n'ayons pas peur du mot, parmi 3 heures de plaisir pourtant imtense.
    romano31
    romano31

    243 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 décembre 2008
    Des costumes et des décors magnifiques, une réalisation parfaite, une musique splendide, des acteurs excelents. Bref une fresque captivante d'une grande beauté visuelle. 3 heures de bon et grand cinema. Pas étonnant, c'est du Stanley Kubrick.
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