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Michel F
3 abonnés
8 critiques
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3,5
Publiée le 24 janvier 2012
Laetitia Casta magnifique de vérité et d'émotion dans un film émouvant sur la révolte éternelle de la jeunesse devant l'injustice du monde adulte, puis sa désillusion quand elle devient adulte à son tour : faut-il rester fidèle a sa révolte où réaliste (?) en s'intégrant tout en essayant de se renier le moins possible... Pessimisme des conséquences politiques de la mise en cause de l'autorité qui débouche pour le plus grand monde de la séduction de l'autorité. Et optimisme devant l'éternelle contestation naïve et instinctive de la jeunesse.
...Nés en 68 est un film un peu bancal, plein de défauts mais aussi plein de charmes. On sent que c'est fait avec sincérité et malgré les longueurs et les lourdeurs, le tout est plutôt rafraîchissant avec un côté naïf et utopique qui finalement lui va bien, nous touche et nous fait passer un bon moment. Peut être aussi si on est né vers 68...
Tous les événements politiques nationaux ou internationaux y passent, ils sont tout du moins cités. On commence bien évidemment par Mai 68, la chute du mur de Berlin puis toutes les élections Mitterrand, Chirac, Le Pen au deuxième tour, et un discours de Sarkozy sur mai 68 pour clore le filme. On voit l’apparition du SIDA, la trithérapie, le PACS, l’IVG, les micro-credits et le 11 septembre 2001. On aperçoit même l’éclipse. On n’évite pas les clichés sur mai 68, le peace and love, l’amour libre. « Nés en 68 » est cependant mois fort que l’excellente fresque italienne « Nos meilleures années ». On est moins attaché aux personnages peut être parce qu’il y en a trop. Ce qui n’empêche pas d’avoir de bons acteurs comme Casta et les autres. « Nés en 68 » retrace l’histoire contemporaine de manière succincte et rapide. Et c’est vraiment pas mal de rappeler de temps en temps les erreurs et les réussites en tout cas les choix des uns et des autres. Je ne peux terminer que par la phrase qui clôt le film : Ce n’est qu’un début, continuons le combat.
Attiré par ce film prétendu historique et aussi, je l'avoue, par l'idée de voir Laetitia Casta se trémousser pendant trois heures en tenue d'Eve, j'ai en fait vécu une double frustration ! Les acteurs (tous très mauvais en dehors de Sabrina Seyvecou et quelques moments de grâce de Yann Tregoüet) brassent comme ils peuvent des dialogues creux et maladroits tout en fabriquant des fromages de chèvres, cadrés par une caméra de téléfilm. Rétrospective délayée sur 3 heures d'une la pseudo-amitié communautaire étalée en 40 ans sur fond d'idéologie gauche gauche, cette désillusion de jeunes mal maquillés en vieux n'épargne aucun cliché : chastes parties de baise flower power à la campagne, personnages soudainement éclipsés et sans explication (Kate Moran where are you ?), des homos forcément atteints du SIDA militants chez act up, et cette obstination à systématiquement faire cohabiter le mauvais sort des personnages avec des moments historiques (élection de Mitterand, 11/9, éclipse solaire...). On sort très déçu et avec une forte envie de pisser.
Une belle épopée à travers les différentes époques, on apprend beaucoup de choses, et surtout on vit 68 de l'intérieur avec une palette de personnages dans lesquels on se reconnait. On voit la société et la France de 2008 bien differemment après avoir vu ce film.
Entre le film et le documentaire, le sujet est très sensible du SIDA aurait pu peut-être être traité par instant avec un peu plus de recul quand bien même il est difficile d'occulter la gravité de cette maladie, mais il m'aurait paru intéressant d'être un peu plus dans l'analyse de cette maladie par les personnages en étant atteint que le traitement un peu "trop médical" qui ressort.
J'ai vu la version longue en 2 parties, deux tranches de vie de 20 ans avec une Laetitia Casta étonnante, juste et si humaine. Son personnage (Catherine) est un hymne à la sensualité, à l'ouverture d'esprit et à l'ouverture aux autres. Cette saga familliale et amicale dure 2 fois 2 heures, elle est pour moi sans longueur. Le film évite les lieux communs. La vie en communauté n'y est pas idyllique. Le personnage du réfugié iranien ne nous entraîne pas dans une caricature du style "Jamais sans ma fille". L'ami extrémiste de gauche, tendance terroriste, n'est ni glorifié, ni condamné, juste traité du point de vue humain, avec ses convictions et ses erreurs. J'ai dégusté cette histoire et je la recommande. L'amour, le sexe, les enfants, la famille, les générations, le partage, les conflits et le sens de la vie restent les bons ingrédients pour réaliser de bons film lorsqu'ils sont traités avec cette dose de plaisir et de légereté.
Nés en 68 traite différents sujets: l'homosexualité, le cancer, le sida... c'est tout simplement un hymne à la liberté certes assez naïf mais surtout d'une sincérité qui rend le film énormément touchant et Casta dans son meilleur rôle jusqu'à présent.
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18 103 critiques
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1,5
Publiée le 2 septembre 2020
Un film de deux heures et quarante-six minutes sur des dizaines de personnes dont je ne me souciais même pas pendant une minute. Et pas même pour une seconde. Un regard lourd, laborieux, totalement sans humour et sans vie sur les heures les plus passionnantes et les plus mouvementées de l'histoire du monde. Je refuse de croire que c'était aussi ennuyeux en France pendant ces décennies tel que ce film le laisse paraître. J'aime la France, la langue française, les films français et les Français charmants, grincheux, créatifs et égocentriques qui aiment tellement leur pays qu'ils croient sincèrement que c'est le centre du monde et figurez-vous je le crois aussi. Ils méritent mieux que ce récit mort, catatonique, ennuyeux, nombriliste et plombé de leur histoire récente. Les français ont fait des films fantastiques mais Nés en 68 n'est certainement pas l'un d'entre eux...
Quel film! Film? Ou téléfilm? Des acteurs inconnues, mauvais, tombant dans le cliché hippies des années 70. Des images digne des téléfilm TF1 au format télévision ( c'est embêtant lorsqu'on ne peut voir le front de Laeticia Casta, qu'elle a jolie d'ailleurs.) Des dialogues a faire fuir l'Académie Française : "Toutes cette mascarades bourgeoise, non vraiment trop peut pour moi" ( non vraiment Très peu pour moi!). Des personnages fantômes, qui sont là et puis qui n'y sont plus. On notera la disparition inexpliqué du fameux propriétaire du Latarre. Un communauté nombreuse puis soudainement déserte. Des personnages qui s'énervent, qui s'arrachent les cheveux pour quoi exactement? une mise en scène d'illustration fade, complètement à plat, sans aucune trame scénique. Un générique de début hallucinant. Des séquences émotions digne des sketches des Nuls, avec les violons de Philippe Miller (pourtant pas mauvais) qui rajoute une note de ridicule dans cette vulgaire fresque de quoi? On ne sait pas vraiment.
Un film trés (trop) ambitieux qui manque réellement de souffle dans la mise en scène pour ne pas susciter l'ennui. Le film n'arrive pas toujours à aller au delà des clichés qu'il donne à voir et ne propose pas vraiment de point de vue original sur la génération 68 et celle de leurs enfants. Nés en 68 est plus un film raté qu'un mauvais film. Mieux vaut attendre son passage à la télévision.
Eh bien je suis tres surprise que ce film ai crée tant d'émois, pour ma part j'ai rarement été a ce point decue... Un film qui se veut engagé et qui se noie dans un espece de sentimentalisme peu touchant, toutes les scenes "tristes" manquent de subtilité et de vérité et pretent bien plus a rire qu'a pleurer.. La performance de leatitia casta n'est franchement pas convaincante mais vu l'ensemble du film ce n'est pas le plus choquant. L'histoire est completement décousue, on ne sait pas trop ou ils veulent en venir beaucoup de bla bla tout ca pour dire quoi? la droite existe toujours mais on resiste toujours aussi. Super. Poireauter 2h30 pour saisir ce soi disant message laborieux, plus jamais! Rien ici n'interpelle l'époque 68arde, sauf les 5 premières minutes qui la sous entende par une petite efluve de gaz lacrymo... Bref chacun ses gouts et ses couleurs. a bon entendeur..
Les acteurs ont beau être sincères, cette fresque couvrant les années 68 jusqu'aux années Mitterrand est très artificielle. Le procédé du numérique restitue bien mal les transitions entre les époques. De plus, des clichés ponctuent le film, ainsi que des raccourcis assez problématiques. Peut être que le parti pris risqué de raconter 30 ans de société française montre forcément ses limites. Dommage car il y aurait eu matière à un film plus inspiré. La mise en scène finalement sage aurait mérité d'un soupçon de folie.