Avis : Nés en 68 - Page 8

Un téléfilm sur grand écran ! L'évolution des personnages est peu réaliste ! Laëtitia Casta ne prend pas une ride en plus de 40 ans ! Et en plus cela dure près de 3 heures !

"Nés en 68" est un film qui accompagne longtemps après qu'on l'a vu ;c'est un film qui pose un regard doux, bienveillant et très humain sur ses personnages, et qui fait écho à des sentiments universels : éprouver le passage du temps, se sentir en porte à faux avec l'époque présente, rester fidèle à ses idéaux mais voir que le navire prend l'eau (comme le personnage de Catherine). C'est un film sur la transmission, la déception, le changement. Les portraits de femmes sont particulièrement réussis et bien servis, en particulier par Laetitia Casta, discrète et tenace, Christine Citti, généreuse et fidèle, et la jeune femme qui incarne Ludmila. C'est un beau film, simple et romanesque.

Trop de longueurs...trop de gros plan sur laetitia casta au détriment de l'intrigue. Trop de clichés sur les soixante huitards. (qui bien sur ont un fils homo...) petit côté mélo avec le cancer... pas trop inventif le scénario. Et puis les personnages ne vieillissent pas, seuls les enfants grandissent...On passe un bon moment mais c'est tout.

Quelle surprise! Je ne m'attendais pas du tout à cela, j'ai trouvé ce film passionnant, il combine avec finesse évènements historiques et histoires d'amitié et d'amour. Les actrices sont à ce propos absolument magnifiques. L'histoire avance à une vitesse vertigineuse dans le temps: année 68 puis tout s'enchaine très vite: 70, 80, Mitterand, années sida, Lepen au deuxième tour et discours de Sarko à Bercy, ça donne le vertige et c'est grisant! Je le recommande!

Nés en 68 n'est pas le film commémoratif de tel ou tel événement, mais il s'attache à travers une saga familiale à montrer que la contestation politique se trouve toujours des relais. C'est un film-manifeste, qui avec une très grande sensibilité, nous parle d'héritage historique et de filiation. Elle est drôle et triste cette histoire de 4O ans. Sur le fil de l'émotion ce film passionnant, plein de références et qui sait jouer des clichés, dure le temps d'un rêve. J'y ai vu de très belles images d'un temps révolu, que je n'ai pas connu, et des plus comptemporaines, ici porteuses d'espoir. La musique aussi est très belle. Plus j'y pense, plus j'aime ce film.

Un très joli film porté par une Laetitia Casta en "état de grâce"...
Difficile de rester insensible à cette saga qui retrace 40 ans d'histoire française et brasse le destin d'un groupe de personnages très attachants: on suit avec beaucoup d'intérêt et d'émotion leur histoire, leur évolution, leurs idéaux mais aussi leurs faiblesses et leurs contradictions! Mention spéciale à Laetitia Casta dont la beauté lumineuse n'a d'égal que l'étendue et la justesse de son interprétation.

Pour ceux qui n'ont jamais vu un film du couple Ducastel-Martineau, Nés en 68 est une parfaite compilation des meilleurs moments de leur oeuvre cinématographique tant sur le fond que sur la forme (commencez par Crustacés et coquillages et surtout par l'inoubliable Jeanne et le garçon formidable). Autant dire que si vous n'arrivez pas à rester léger sur les sujets les plus graves vous resterez surement ahurris devant le nombre "d'évènements" abordés en 2h50 et surement plus encore par le rythme sur lequel ils sont traités (le 11 septembre 2001 par le biais d'un écran de télé allumé sur un flash spécial pendant que deux des héros parlent pacs et homoparentalité...).
Il s'agit ici de suivre Catherine, Yves et Hervé sur 4 décennies du mois de mai 1968 dans les couloirs d'une Sorbonne survoltée à l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République au travers d'un panorama des luttes sociales et politiques qui ont fait bouger ou ébranler la France.
Il faut être honnête cette fresque politico-sociale fortement ancrée dans le point de vue d'une gauche sociale et progressiste relève plus du domaine de la fiction du réel que de celui du témoignage historique. On retrouve la patte du duo de réalisateurs dans le traitement de leurs thèmes de prédilection (Sans-Papiers, Sida, Act-up, homosexualité et surtout la mort) mais aussi dans leurs choix de direction d'acteurs, et pour l'un comme pour l'autre, le mot d'ordre reste la légereté dans l'émotion (mention spéciales à Yannick Rénier -Yves- et à Grégoire Collin, en jeune gay découvrant sa séropositivé dans une scène poignante).
On en sort avec les yeux rougis et le sourire aux lèvres avec l'envie de continuer le combat sur l'air de "Bella Ciao", un pétard à la bouche, et une irrésistible envie d'appeler son amoureux pour se dire des mots tendres.

Un très bon film retraçant les quatre dernières décennies depuis mai 68 à nos jours. Un regard tendre et sans concession sur les événements et l'histoire, des personnages attachants, pleins d'émotions, des rires et des larmes. Un film qui aborde notre société avec un regard juste, généreux et intelligent, filmé avec élégance et sobriété, à recommander.

Je viens d'aller voir le film... pas tellement gêné par les 2h50 annoncées... si ça ne me plaît pas, je fermerai doucement les yeux et les voix des personnages se feront de plus en plus lointaines... 2h50 plus tard, je peux affirmer que mes yeux ne se sont pas fermés une seconde! Ils m'ont eu, m'ont embarqué, m'ont fait rire, et surtout, m'ont fait réaliser pas mal de choses!
On traverse des années, des époques, des décisions politiques, des regards sur le monde, des moments de désespoir, des croyances...Et surtout, on suit le personnage de Catherine. On se surprend à l'envier... à la détester 15 ans plus tard...pour finalement se dire qu'elle avait raison 30 années après. Intense Laëtitia Casta, surprenante. Elle est cette femme attachante, excessive, déterminée.
Bravo aux réalisateurs qui, une fois de plus, se renouvellent, tentent des choses (et pas des plus évidentes), imposent leur regard aiguisé sur notre société. Il fallait oser!
Quant aux clichés décriés dans certaines critiques, je les trouve plutôt drôles, malignement insérés, comme des clins d'oeil... Passer à côté des clichés, c'est passer à côté de la vie.
Bravo!