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    Nos années sauvages
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    36 critiques spectateurs

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    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2024
    Yuddy, un jeune homme qui a été abandonné par sa mère biologique et élevé par sa mère adoptive, aspire à retrouver sa mère biologique, mais a peur de facer à la vérité. Il a des relations amoureuses avec les femmes telles que Su Lizhen et Mimi, mais il est incapable de leur donner un réel engagement. Yuddy est comme un oiseau qui n'a pas de pieds, toujours en vol, mais jamais capable de tomber sur la terre.
    Wong Kar-wai présente un monde coloré mais décadent par sa perspective, et il utilise les plans uniques pour montrer le monde intérieur des citadins modernes. Yuddy est à la fois aspire l'amour, mais aussi effrayé de prendre ses responsabilités et de perdre sa liberté, cet état émotionnel complexe le fait blesser les autres, et permet de voir la confusion et la solitude.
    L'acteur Leslie Cheung, tant par son image que par son tempérament, convient parfaitement au rôle, à la fois en fils prodigue et en poète sensible. Et les performances d'actrices telles que Maggie Cheung et Carina Lau sont également remarquables.
    La fin du film est un soulagement et un regret. Il n'a pas retrouvé sa mère biologique, ni donné de réponse claire à la femme qui l'attendait, et est mort sur le chemin de la recherche de la destination.
    «Nos années sauvages» est un film plein de philosophie et émotion. Les œuvres postérieurs de Wong Kar-wai peuvent trouver des similitudes.
    AK13
    AK13

    20 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 août 2022
    Ce film raconte plusieurs histoires, celle de l'amour qui se vit passionnément, de manière romantique, de manière obsessionnelle, de manière pudique, dans l'attente.
    Mais aussi celle de Yuddy, à la recherche de lui même et de ses origines, qu'il poursuivra tragiquement jusqu'aux Philippines.
    L'esthetique promise par Wong Kar Wai des visages et des paysages est inégalable dans ce Hong Kong des années 60.
    Petit bémol : la conclusion du film... Mais n'est ce pas l'empreinte du réalisateur ?
    Julien Chevillard
    Julien Chevillard

    162 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 juillet 2022
    L'histoire devait s'étaler au départ sur deux films. Mais à la suite de l'échec commercial de Nos années sauvages, la seconde partie ne fut jamais tournée. C'est finalement In the Mood for Love qui se rapproche le plus de la vision qu'avait le réalisateur de cette seconde partie. The Days of Being Dumb (1992) est une parodie de Nos années sauvages.
    Hong Kong Film Awards 1991 :
    Meilleur film, meilleur acteur (Leslie Cheung)
    Meilleur réalisateur
    Meilleure photographie (Christopher Doyle
    Meilleure direction artistique
    Robin.R
    Robin.R

    7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 octobre 2021
    Grande découverte d'un film aux accents lynchéens et à la tranquillité à la drive my car. le psychédélisme des répétitions des scènes du début mélangé à une grande mise en scène vous cueille dès le début dans le champs du possiblement arrivé qui devient du sûrement passé
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    935 abonnés 4 855 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 août 2021
    Sauvage par la brutalité du désir
    Les femmes pleurent comme si elles croyaient que l’homme n’était que leur seul bonheur possible.
    Un film vraiment beau sur la recherche du bonheur finalement. Les femmes, l’homme et la mère. La vraie mère aussi d’ailleurs qui n’a pas voulu garder son enfant.
    WKW filme bien le désir d’aimer mais pas la douceur et il faudra des femmes compréhensives et patientes pour changer cette rage en plaisir de vivre.
    Hotinhere
    Hotinhere

    430 abonnés 4 767 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 avril 2021
    Un drame sentimental désenchanté, à l'atmosphère envoûtante, sublimé par la mise en scène virtuose de WKW qui fait oublier une narration pas complètement aboutie comme ça le sera dans In the mood for love.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    82 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 août 2019
    Nos années sauvages réalisé dès 1990 apparait en deuxième position dans la filmographie de Wong Kar-wai. Si nous devions ne pas retenir l’ordre chronologique des réalisations du cinéaste hongkongais, ce deuxième long-métrage s’insèrerait volontiers entre Chunking express (1994) et In the mood for love (2000, Orchestration d'un chef-d'œuvre esthétique). Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    Mik974
    Mik974

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 janvier 2019
    Faut le regarder par 2 fois au moins pour prendre conscience de la qualite du film dans tous les aspects.... La subtilite...la fin est magnifique et dramatique c ce qui fait le charme de toute l histoire.
    Les films de WKW dans la relation homme femme ne sont pas ds l eau de rose meme si c tres romantique et tres dur c realiste
    jus d'citron
    jus d'citron

    5 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 août 2018
    Premier film vu de Wong Kar-Wai, et pas déçu du tout. Nos Années sauvages raconte le passage à l’âge adulte, entre errances nocturnes et histoires d’amour malheureuses, de quelques jeunes Hong-Kongais des années 60, rassemblés autour de la figure de Yuddy, mauvais garçon dur et sensuel. J’ai apprécié la qualité d’écriture des personnages, tous très bien définis et cohérents, et tous très brillamment interprétés. Pour ce qui est de la gestion de la narration, les scènes se trouvent emmêlées les unes avec les autres sans clairement se distinguer entre elles et donnent au film une impression chaude et humide de nuit sans fin. La mise en scène est assez admirable, les découpages des scènes virtuoses, les mouvements de caméra précis et puissants, de lents mouvements, souvent très près des visages pour créer une impression d’étouffement (et on pourrait continuer longtemps à la décrire tant elle fait preuve d’une grande richesse et inventivité). Le tout dans une photographie assez sombre et terne, aux couleurs jaune vert, très bien éclairé et mis en musique, et avec un travail du son magnifique : les ventilateurs, le défilé proche ou lointain des voitures, les bruits de la jungle, la pluie qui tombe à verse, les pas et les cris qui résonnent dans de longs couloirs, je pense que c’est cela que j’ai le plus apprécié dans le film et qui lui donne cette ambiance si particulière et comme en suspens. Si ce n’est la mise en scène qui en fait des fois un petit peu trop à mon goût (et empêche donc l’émotion d’éclore à force de sophistication) j’ai vraiment beaucoup aimé Nos Années sauvages, film violent mais langoureux, sombre mais gorgé de tendresse.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 mars 2018
    La belle mélancolie poétique accompagne ce film à l’histoire complexe, à voir pour cette palette d’acteur et d’actrice de cette génération.
    raphaelK
    raphaelK

    15 abonnés 401 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 mars 2018
    revoir Nos années sauvages rappelle quelle pureté de style le cinéaste avait su imposer il y a plus de deux décennies. A la fois dense, incisif et follement poétique, contemplatif et violent, il enivre par ses appels à la rêverie. Au moment de la sortie française du film, le rédacteur en chef des Cahiers du cinéma, Thierry Jousse, concluait sa critique par un : « C’est ça le cinéma.» Ca l’est toujours, indiscutablement. Cette reconnaissance conduira au succès phénoménal d’In The Mood For Love en 2000.
    Benjamin A
    Benjamin A

    654 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 août 2017
    Si ma découverte de Wong Kar-Wai est récente, il m'aura assez vite marqué, notamment grâce à Les Anges Déchus mais surtout In The Mood For Love et, à l'heure d'aborder son second film Nos Années Sauvages, je dois bien reconnaître que j'en attends beaucoup.

    C'est à Hong-Kong en 1960 qu'il nous entraîne et, comme dans ce que j'ai pu voir de lui jusque-là, il fait preuve d'une grande force et justesse pour aborder les thématiques si passionnantes du temps qui passe, des aléas de la vie ou encore de la complexité, et souffrance, provoquée par les sentiments. Il dresse le saisissant portrait d'une jeune belle gueule enchaînant les conquêtes pour vite s'en lasser, quitte à en blesser le cœur, préférant chercher ses origines tout en profitant de ses années jeunes et sauvages.

    Wong Kar-Wai arrive à donner à ce portrait une dimension forte, mélancolique, urgente et sous émotion. Il nous fait ressentir ce qu'il vit, ses douleurs mais aussi celles qu'il est capable d'infliger, volontairement ou non, aux autres, notamment ses conquêtes qui peuvent être vues comme des proies, et il tisse des liens intrigants entre lui et une intéressante galerie de personnages tournant autour. Nos Années Sauvages se voit comme une chronique de la fin de l'âge adolescent, ici d'une jeunesse sans amour et sans but où l'on est soumis à nos désirs et plaisirs égoïstes.

    La force de Nos Années Sauvage se trouve notamment dans l'alchimie entre l'histoire, les personnages et la mise en scène subtile du cinéaste de Hong-Kong. Il nous immerge au cœur du récit pour mieux nous en faire vivre les sensations qui en découlent, sachant user avec maîtrise de divers effets de style, notamment les zooms, ainsi que les jeux de lumières, pour mieux accentuer l'ambiance, tandis qu'il sait aussi utiliser les lieux pour exprimer les sentiments des personnages, offrant plusieurs séquences mémorables. Devant la caméra, Leslie Cheung ne joue pas un rôle, il est Yuddy, et c'est remarquable, tout comme Maggie Cheung symbolisant à merveille la frustration des sentiments.

    Wong Kar-Wai propose avec Nos Années Sauvages une puissante chronique de la fin de l'âge adolescent, où sa mise en scène forme une parfaite alchimie avec des personnages défiant la vie, le passé, l'amour et les sentiments.
    overlook2
    overlook2

    20 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 septembre 2016
    Avec ce magnifique opus, Wong Kar Wai nous fond dans une temporalité mouvante, toujours à la lisière de deux mondes, écartelée entre un passé et un futur castrateurs. Et ce pour des personnages dont le présent ne parvient pas à s'incarner. Dépossédés et déracinés, ils semblent perdus au milieu de désirs entravés, de pertes irréductibles, de blessures profondes et vivaces. L'enfance et l'avenir sont deux pôles de tension entre lesquels tout chute. Tout échappe aux personnages, ils se déplacent tels des spectres, sous le joug du décompte temporel, sans parvenir à retenir les choses et les êtres, souffrant en permanence de leur dépendance les uns aux autres.
    maxime ...
    maxime ...

    202 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2016
    Nos Années Sauvages est pour moi mon troisième Wong Kar-Wai après les deux bombes In the mood for love et 2046 ! Les années se sont écoulées depuis ces deux visionnages et pourtant j'ai tout de suite retrouvé la touche de son metteur en scène. Ce film-ci est moins forts en sensations mais tout aussi beau, doux et saisissant que les deux bijoux précédemment cités. J'ai été conquis par cette composition, il serait grand temps de poursuivre mon incursion dans le cinéma et la filmographie intrigante de Wong Kar-Wai histoire de continuer à vivre de pareil instant ...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 17 novembre 2013
    Il faudra attendre quelques films avant que WKW trouve enfin le bon dosage entre improvisation et maîtrise.
    Celui-ci fait parti de la catégorie de films n'ayant ni queue ni tête. Parfois génial, parfois poussif, WKW se cherche, mais a tendance à nous perdre. Clairement le scénario est ici mis de côté. Son style d'énonciation essaie d'éviter l'académisme, parfois trop à mon sens, devenant une sorte de gadget genre réal insolent qui n'en fait qu'à sa tête et tant pis si celle du spectateur est pris de vertige. Les liens entre les scènes et les personnages sont très souvent incompréhensible. Un peu foutoir, mais le talent est palpable. Des idées de plans très inventifs et un réel désir de montrer. Les thèmes récurants qui jalonnent son cinéma sont déjà présents et fortement assumés. Les femmes, la musique, la nostalgie entre autre. L'ensemble bien qu'abscons a des allures de rêves. On navigue dans les pensées du réal et on finit par accepter qu'on ne comprendra pas grand chose à la fin. Mais le plaisir est ailleurs, ou plutôt ici, là, dans l'image. la moiteur des corps, les murs qui suintent, la séduction puérile, l'amitié fragile, les cries succédant aux rires.
    Film de jeunesse donc, où les tentatives ne sont pas toujours concluantes mais annonciatrices de ce que sera le cinéma de WKW des années 2000.
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