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Aulanius
184 abonnés
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1,0
Publiée le 16 avril 2012
Cela faisait un moment que Martin Scorcese descendait dans mon estime mais avec "Hugo Cabret", on peut dire que c'est carrément une descente aux enfers. Ce qui est le plus regrettable, c'est de voir les critiques. Elles sont quasiment toutes unanimes et élogieuses envers ce film d'animation. Parce que c'est un réalisateur connu, on ne peut pas dire que le film est mauvais ? C'est comme Clint Eastwood, vous pouvez être sur que même avant la sortie d'un de ses longs métrages, il sera déjà encensé. Télérama qui est assez dur à ce niveau joue dans le même cour et cette hypocrisie me navre vraiment. Parenthèse fermée, entrons dans ma critique. Déjà, première chose incompréhensible : l'histoire se passe entièrement à Paris mais tout le monde parle anglais .... ! Les acteurs, quelle désillusion. Sincèrement, comme je l'ai déjà dit dans plusieurs de mes critiques, je n'aime pas descendre quelque chose en flamme mais alors là, faut avouer que les acteurs sont mauvais. Ne parlons pas de l'acteur principal qui est nul à tous les points, et pourtant, le casting devait être immense. Chloé Moretz m'a déçu car je l'ai vu faire des prestations bien meilleures notamment dans "Kikc Ass". Même Ben Kingsley ... je vous laisserai juger par vous même. Autre détail qui m'a sauté aux yeux, l'un des personnages principal parle de David Copperfield dans les années 30 alors qu'il est né en 1956 ! Enfin bref, même le scénario n'est pas mauvais mais tout ce qui passe dans ses deux longues heures est carrément ennuyeux et pourtant je ne déteste pas du tout les films d'animation. Donc pour tout vous dire, les seules choses plutôt bonnes sont : l'univers fidélisé, les images de synthèse et je crois que ... c'est tout. Une immense désillusion. 6/20.
J'étais un peu sceptique avant d'aller voir ce film, mais c'était un Scorsese, alors pas d'hésitation . Eh je n'avais pas tort, le film est un merveilleux hommage à Georges Méliès et au cinéma en général . Un film familial certes, mais aussi un film où les personnes de toutes âges y trouvent leur bonheur .
Comme le dirait Isabella (Chloe Moretz), "les surpelatifs me manquent" pour décrire ce film. Hugo Cabret, c'est l'histoire de George Méliès, et plus généralement du cinéma, racontée par Martin Scorsese. Une merveille. Certes, on est loin des films noirs auxquels le réalisateur nous avait habitué, mais quelle réussite ! Cinéphiles ou simple curieux, je vous conseille vivement de le découvrir. Tout le monde y trouvera son compte, même les plus aigris d'entre nous.
À travers une 3D extrêmement réussie, Scorsese nous plonge dans un univers envoûtant peuplé de personnages attachants. C'est dans cet univers qu'on assiste à la naissance du cinéma, avec les frères Lumières et George Méliès. C'est également à cette occasion que le réalisateur nous transmettra toute son affection pour le 7ème art ; chose qu'il n'avait sans doute pas eu l'opportunité de faire dans ses précédents films (ou, du moins, d'une façon différente).
La virtuosité supposée vire très vite à l'esbroufe. On se croirait dans un film de Jeunet mâtiné de Harry Potter, le tout dans un rythme poussif qui nous englue.
Des images magnifiques, un univers de rêve, un contenue qui touche à l'essence même à la naissance du cinéma comme produit de magie et de joie... Mais d'un grande lenteur. Le montage manque de rythme. À voir absolument en V.O.
Martin Scorsese a tapé fort en adaptant le roman de Hugo Cabret de Brian Selznick au cinéma et en nous faisant plonger dans l'univers du rêve à travers les yeux d'un jeune enfant. Le point central de ce conte est la Gare Montparnasse durant les années 30 où un jeune orphelin vit. Véritable souricière, trajectoires en spirales parsemées de mécaniques, Hugo est le maître du temps et de l'espace. Les recoins cachés n'ont aucun secret pour lui, c'est sa maison, son unique lieu où il aime être. A prime abord, on imagine ce film destiné aux enfants mais que nenni. Le scénario est bien plus subtil et profond que ce qu'il n'y paraît. Le mystère de l'automate est envoûtant et le casting choisit est un enchantement. Le film est en effet traversé par une mécanique mélancolique à l'image de Papa George (Ben Kingsley), le chef de gare rigide et blessé durant la Grande Guerre (Sacha Baron Cohen), et le charismatique Hugo (Asa Butterfield). Quant aux rouages de chacune des machines, on ne peut qu'apprécier la justesse et la magnificence. Coup de chapeau à Mr. Scorsese!
Je mets cette note à ce film car je ne sais pas trop quoi en penser. L'immersion dans un Paris typique du début du 20ème siècle est saisissante, l'histoire du début qui amène tout droit vers cet hommage au cinéma du rêve de Méliès. Mais ça veut dire quoi? L'avis est partagé. Pour: Martin Scorcese est un amoureux du cinéma. Pour la première fois il nous entraine dans un univers un peu magique et innocent où un vieil homme voulant vivre ses rêves, est rattrapé par la vie. Les jeunes acteurs sont pleins de vie, et Cohen nous livre une prestation savoureuse. Contre: Le propos ne va pas du tout. Le délire de vouloir à tout prix parler de Méliès amène finalement à ce hors sujet, qu'on en oublierai presque le personnage principal de Hugo Cabret. Hors sujet par rapport au début où l'intrigue qui met du temps à se mettre en place, nous laisse penser que ce sera l'histoire du jeune Hugo et la vérité sur son père défunt. Que nenni. On vire de bord pour ce tribute dégoulinant pour Méliès. Intéressant certes, mais une fois encore hors sujet.
Que dire... Au début du film, je n'en comprenais pas le but, l'enjeux, me plongeant dans un superbe ennui. On ne sait pas si c'est un film pour enfant ou une biographie. Le début met trop longtemps à démarrer à mon goût, et se fixe trop sur le petit Hugo Cabret: on ne sait pas trop ce qu'il vient faire là, en fait. J'ai trouvé l'histoire beaucoup plus intéressante vers la fin, quand on nous retrace avec brio l'histoire de Meliès. Pour conclure, on peut dire que le film n'est ni super, ni mauvais. Et il est beaucoup trop long à mon goût. Cependant, les acteurs jouent très bien, et le contexte est superbement respecté. Ce qui nous amène à 3/5.
Film assez étrange qui hésite toujours entre aventure pour enfants et hommage pour cinéphile. Cela donne un long métrage qui n’est pas déplaisant mais pas renversant.
Quel chef d’œuvre ce film !! J’ai été plus que ravi par la vision de ce nouveau film de Scorsese. Nous, spectateurs, sommes souvent habitués aux drames mafieux, policiers du maître. Mais ici, c’est dans un tout autre registre dans lequel il nous plonge : le film de « conte », de féérie, d’imaginaire et c’est vraiment réussi. Tous les ingrédients essentiels y sont : thèmes musicaux d’Howard Shore terriblement inspiré, image sublime, acteurs charismatiques (surtout le plus jeune Asa Butterfield et bien sûr le grand Ben Kingsley) mais surtout l’histoire. Celle-ci est originale, intelligente sortie directement du rêve, de l’inconscient créatif de Scorsese et Selznick. Ce film rend un bel hommage à l’origine, l’histoire du cinéma mais aussi et surtout à un artiste dont on ne parle plus beaucoup mais qui était un précurseur, un fondateur de cette fabrique du rêve que l’on appellera par la suite le CINEMA. Vous l’aurez compris, c’est mon Coup de cœur 2011 avec le film DRIVE.
Prouvant une nouvelle fois son incroyable capacité à se renouveler, Scorsese nous montre également qu'il sait s'adresser aux plus jeunes. Avec une réalisation impeccable, il nous présente un magnifique conte à la trame simple en rendant hommage à un des pionniers du cinéma. Sans le révolutionner, il entre dans ce genre à merveille et nous offre un spectacle ludique et touchant.
Et si, mine de rien, derrière son apparence de conte de Noel pour enfants, de livre de belles images un peu trop brillantes, "Hugo Cabret" était - et de loin - le meilleur Scorsese depuis "Casino" ? Ou son film le plus personnel, le plus touchant, bouleversant même parfois, de sa longue carrière ? On est en tous cas d'abord saisis par la stupéfiante beauté de la mise en scène (superbe utilisation de la 3D, pour une fois...), et même si l'on sait que Scorsese est l'un des meilleurs orfèvres en la matière, cela reste un plaisir exquis de se laisser guider avec une telle maîtrise pour pénétrer peu à peu dans une fiction qui s'avèrera bien différente de ce à quoi on s'attendait : Scorsese laisse vite tomber le rideau des apparences, bâcle même un peu l'aspect ludique de son film, qui n'est certes guère passionnant pour nos bambins habitués aux montagnes russes de Hollywood, et entre au coeur du sujet qui le passionne, la mémoire et la magie du cinéma, à travers une réécriture tendre et incroyablement empathique de la vie de Méliès. Et là, le cinéphile - comme l'enfant ébloui qui sommeille - en nous sont à la fête : la re-création des tournages de Méliès, portés par un enthousiasme juvénile dont on sent Scorsese le digne dépositaire, mais aussi la reconstitution des chefs d'oeuvre du maître, qui distillent une poésie foudroyante, sont ce qu'on aura vu de plus sublime sur un grand écran depuis longtemps. Soulignons enfin l'excellence de l'interprétation (en particulier un Sacha Baron Cohem juste et touchant comme jamais), et réjouissons-nous de pouvoir désormais jouir encore et encore de cette magnifique déclaration d'amour au cinéma par l'un des plus grands cinéastes de l'histoire.
J'ai aimé, je suis rentrée dans l'univers, j'ai accroché... je trouve que ça mérite le détours ! De belles images, une jolie histoire, tout ce qu'on attend de ce genre de film d'animation !