Derniers Avis : Hugo Cabret - Page 7

Rarement Scorsese n'aura autant dominé son sujet pour un film d'animation, à mi-chemin entre le conte et la fable de Noël. C'est beau, esthétiquement époustouflant, enjoué, vivant, drôle, émouvant et d'une malice déconcertante. Du coup, la magie opère et prend le spectateur à la gorge pour ne plus jamais le lâcher. Et que dire de ce ton décalé, légèrement suranné qui recouvre toutes les images pour coller encore plus près à son sujet. Le résultat va bien au-delà encore des attentes de Scorsese qui réalise là un coup de maître, tout à la fois hommage aux premières heures du cinéma, à Keaton et aux grandes heures de Hollywood. Un trait de génie.

Vraiment pas mal du tout comme film, j'ai particulièrement bien apprécier l'univers visuel du film, l'histoire rend hommage au créateur des trucages cinématographiques Georges Méliès est c'est une bonne idée, la mise en scène est soigné.. seulement j'ai été un peu déçu en ce qui concerne les personnages que j'ai trouvé un peu fade, sa manque d'émotions et de vie en eux (surtout pour les plus jeunes acteurs). Faites vous votre propre opinion.

Jolie histoire avec un univers particulier mais le film traîne en longueur

Bon, même si j'en doute fort je vais vous poser la question : connaissez-vous Syberia ? Et comme vous ne pouvez pas me répondre (après tout c'est ma critique), je vais tout de même vous en parler : Syberia est un jeu sublime, avec un univers merveilleux, d'une Europe décalée et remplie d'automates. Ce jeu est d'une incroyable poésie, et tout y est parfait, que ce soit l'ambiance, les personnages ou le gameplay... En un mot : c'est magique. Pourquoi est-ce que je vous parle de Syberia dans une critique consacrée à Hugo Cabret, vous demandez-vous légitimement (enfin j'espère que vous vous le demandez) ? Eh bien, le début de cet Hugo Cabret m'a fortement pensé à Syberia : ça se passe en France (où tout le monde parle anglais, mais je le pardonne au film, étant donné le fait qu'il soit américain), à Paris pour Hugo et dans les alpes pour Syberia, et surtout, dans les deux cas on a des automates conçus à partir d'un système d'horlogerie complexe. On a donc dans les deux cas un bel univers décalé et fantastique. Mais Hugo Cabret, dans sa deuxième partie, s'avère plus être un hommage au septième art, et plus particulièrement à un de ses pionniers : Georges Méliès. Tout d'abord l'esthétique du film est absolument sublime, je tiens à le souligner. C'est très beau, c'est coloré et accrocheur. Le casting est de qualité, et les acteurs s'en sortent très bien (j'émet quelques réserves sur Asa Butterfield qui m'a paru avoir un jeu très limité), on a quelques moments d'humour, d'autres de poésies, un scénario plaisant et de belles scènes d'hommage au septième art. Alors si je voulais chipotter, je dirais que j'en attendais peut-être un peu trop de ce film, qu'il n'est pas aussi magique que je le pensais (et qu'il n'est pas aussi magique que Syberia, ce que j'espérais vu la voie qu'empruntait le métrage au départ) et qu'on reconnait peu la personnalité de Martin Scorsese dans tout ça, mais je dois l'avouer : c'est un sympathique et original compte familial, donc bien sûr je le recommande.

Avec une touche de féérie, Martin Scorsese réussi un divertissement honnête, mené par un scénario très délicat, qui nous montre les tendresses d'un dialogue des années 30. Équipe d'un casting cinq étoiles, avec Asa Butterfield et Chloë Grace Moretz, et d'une mise en scène ultra-dynamique. Hugo Cabret raconte une aventure émouvante au cœur de Paris. Magique et envoûtant. 5/5 *****

Très bel hommage au cinéma de Meliès, avec une mise en scène léchée, laissant transparaître une gare chaleureuse et pleine de vie, contrastant avec un Paris hivernal morose des années 30. L'histoire est originale, mais reste ce manque de rythme flagrant.

Martin Scorsese reprend ses habits de professeur ou d'historien du cinéma en nous livrant avec Hugo Cabret un vibrant hommage au septième art et à George Méliès. Du reste, qui d'autre aurait pu le faire ? Spielberg, Coppola peut-être...D'un point de vue technique, mais on peut dire ça de chacun de ses films, tout est bluffant. Les mouvements de caméra, les deux plans-séquence qui introduisent et concluent le film, la reconstitution du Paris des années 30 aussi somptueuse que celle de l'âge d'or Hollywoodien dans Aviator. Ensuite, la thématique du film. Scorsese a pourtant soixante-dix ans et pourtant il arrive à s'émerveiller et à s'amuser encore, comme un gamin le ferait avec ses propres jouets, pour le cinéma avec un grand C. Sa passion est communicative. Hugo Cabret est une ode au cinéma mais pas seulement. A la vie. A l'imagination. Au rêve aussi. Tout en n'oubliant pas d'être émouvant. Voir Méliès brûler ses films, véritable crève-cœur pour n'importe quel artiste que de devoir détruire ses œuvres, puis petit à petit accéder à la reconnaissance qui lui est légitimement due. J'avais peur en voyant tous ces automates que le film soit dénuée d'émotion. Il n'en est rien car ils n'ont jamais été aussi vivants. Comme tous les personnages qui ont leurs propres blessures personnelles et leur désir d'être aimé. Par goût personnel, je préférerai toujours le Scorsese des Affranchis, de Casino ou des Infiltrés. Mais je suis obligé de m'incliner, ne pouvant être indifférent devant cette passion pour le cinéma, l'éloge qu'il en fait, et sa volonté de transmettre cet amour.

Très beau film sur l'histoire du cinéma dans une sorte de conte poétique, mêlant nostalgie de l'enfance, rêves et amour. Les effets spéciaux sont super et l'ambiance parisienne fantastique. Cela fait plaisir de voir ce type de film. Je n'ai pas vu la version 3d. Les jeunes acteurs sont tous convaincants.

Pas évident pour Scorcese de faire un film pour enfants et pourtant entre biopic et conte de fées, on se prend au jeu de cette folle plongée dans le cinéma de George Mélies. Avec fascination mais aussi naïveté, on adhère malgré des longueurs et des références pas simples pour des enfants. Un seul doute où est le Scorcese d'avant ? Vif et brutal ?

Un très beau film du grand Martin Scorsese !
L'histoire est très convaincante et les jeunes Asa Butterfield et Chloë Grâce Moretz sont sympathiques.
Ben Kingsley est satisfaisant et Sacha Baron Cohen est plutôt convenable dans son rôle.
Tous les autres acteurs sont très corrects et les images sont belles.
Les effets spéciaux sont très bien réalisés et la 3D est assez bonne, elle nous ajoute une meilleure immersion.
Les décors sont formidables et les paysages parisiens sont très agréables !
Le Paris des années 30 est très bien retranscrit et très plaisant et la gare est bien faite et appréciable.
Les costumes sont très convaincants et les acteurs sont bien maquillés.
Les objets et équipements sont très efficaces, l’automate est très bien élaboré !
L'ambiance est plaisante et les clins d’œil à des classiques du cinéma sont cool.
Les musiques sont bien composées et il y a de l’émotion.
Le personnage d’Hugo est touchant et la morale sur le courage et le passé est satisfaisante.
Les rebondissements sont bien et l’aventure est entraînante !
Un film donc très réussi qui nous fait passer un moment divertissant avec de bons acteurs dans un esthétisme très soigné où l'on apprend l’intéressante histoire du cinéma et son arrivé dans la société ainsi que les premiers films et on remarquera surtout le très joli hommage rendu au talentueux cinéaste Georges Méliès que l’on découvre avec plaisir !

On s’ennuie tout au long du film,il ne se passe rien du tout !!!!!! Un film a éviter a tout prix !!!!!!!!! 5 oscars pour ce film, c 'est une blague !!!!!!

Bon je vais commencer par l'un des seuls points qui m'ont déçu dans ce film, comme ça après j'ai plus qu'à parler de toutes les choses positives. Je n'ai pas trop aimé les jeux de lumières de Scorsese, notamment quand les scènes se déroulent dehors. Et surtout au début, dans les 30 premières minutes. Car je trouve qu'avec ces éclairages, ça ne fait absolument pas réaliste (la façon dont on voit la neige tomber, le personnage principal bien trop éclairé par rapport à la lumière des lampadaires, etc...) et c'est bien dommage quand même, je n'aime ce côté trop lumineux qui fait presque penser à des images de synthèses même quand il n'y en a pas (je parle bien entendu encore une fois des scènes qui se déroulent dehors, en intérieur ça ne se ressent pas). Bon maintenant, voyons les points positifs. Les décors sont très beaux, on retrouve bien le Paris des années 1930, c'est très réussi. Les acteurs sont tous très bons (et c'est rare, il y a souvent un acteur ou une actrice qui vient tout gâcher, mais là ils sont vraiment tous excellents sans exception). Asa Butterfield tient le rôle principal avec une prestation excellente, d'autant plus qu'il était vraiment très jeune, et dieu sait que c'est très difficile d'avoir le rôle principal d'un film réalisé par un aussi grand acteur, avec une aussi grosse production, quand on est jeune comme lui. Chloé Moretz est absolument parfaite dans ce second rôle qui lui va à merveille, sans doute l'un des meilleurs rôles de sa carrière pour le moment. Sacha Baron Cohen est étonnant dans ce personnage de chef de gare, il m'a vraiment surpris en l'interprétant avec autant de justesse et d'humour, je n'en attendais pas autant de lui. Enfin, le meilleur pour la fin, Ben Kingsley est véritablement incroyable en "Monsieur Georges" ! Tout d'abord, ça fait bizarre de le voir avec ce style, ce look, c'est quand même assez rare et, par conséquent, il est assez difficile de le reconnaître. Mais en plus, sa performance est vraiment impressionnante, il est très touchant. Il nous fait ressentir diverses émotions, dans les premières minutes il arrive à se faire détester, puis il parvient à nous émouvoir plus tard dans le film, et ça c'est bien la preuve qu'il a remarquablement bien joué. L'histoire paraît simplette au début du film, puis finalement le scénario est de mieux en mieux écrit au fil du film, une histoire bien ancrée dans l'époque que montre ce film, ce qui la rend crédible. Les costumes sont également très bons et représentent bien le lieu et l'époque dont il est question. De plus, comme on le sait, cette histoire et donc ce film rendent hommage au cinéma et à ses débuts, mais aussi à l'art en général ! Il y a un hommage à la littérature avec Chloé Moretz, ici passionnée par les livres, qui dit d'ailleurs que ça lui donne l'impression à chaque fois de "vivre une aventure", et il est également question de "vivre une aventure" lorsqu'elle se retrouve au cinéma avec Hugo. Mais il y a aussi un hommage au dessin, avec le dessin de l'automate. Ce dessin, qui va également introduire l'hommage au cinéma donc, et plus particulièrement à Georges Méliès, ce grand Homme du cinéma et de ses débuts. Le dessin représente "Le voyage dans la lune" de Méliès, l'un de ses films les plus célèbres. Puis il introduit un véritable hommage à Méliès comme je le disais, puisqu'à partir de ce moment, on a presque l'impression de voir un petit biopic d'une heure sur Georges Méliès, et ça c'est vachement fort. Faire une sorte de petit biopic dans un film qui n'en est pas un, et en plus, dans un film qui est tous public et facilement compréhensible pour les enfants. C'est presque un exploit de Scorsese. Les enfants peuvent adorer ce film, et les plus agés également puisqu'il peut alimenter notre culture sur Méliès, mais aussi la naissance du cinéma. Car en effet, autre point fort de "Hugo Cabret" (il en a tellement..), ce film est bourré de références et de clins d'oeil sur le cinéma par exemple avec la scène où Hugo est accroché à l'horloge géante (hommage à un vieux film vu plus tôt au sein de ce film), ou encore la diffusion de "L'entrée en gare de la Ciotat". La réaction des personnages face à ces premiers films diffusés dans l'Histoire est vachement forte puisque non seulement on voit la véritable réaction des gens dans la réalité face aux premiers films, mais en plus avec l'excellente Chloé Moretz on voit les émotions que l'on peut ressentir devant un simple film, et c'est donc un hommage de plus au cinéma. Ainsi on prend beaucoup de plaisir jusqu'à la fin de ce film, cette fin qui m'a fait retirer 0,5 points, cette fin qui m'a empêché de mettre la note maximale de 5/5... En effet, il est question de "message" de la part du père d'Hugo Cabret. Mais ce n'est absolument pas clair ! On ne comprend pas très bien : c'est quoi ce message ? Qu'est-ce qu'il lui a dit son père ? Suivre sa voie, oui, mais laquelle ? C'est mal expliqué, on ne comprend pas bien, ce qui fait que la morale de cette histoire est un peu gâchée, et c'est bien dommage, car c'est important la morale..

Pourquoi le cinéma, à l'origine si artistique, est-il aujourd'hui devenu un objet commercial ou tout art proprement dit a disparu au profit (justement) de générer de l'argent ? C'est ce dont parle le film et sa réalisation graphique rend honneur à cette volonté de recréer le cinéma, comme si le film était le début d'une nouvelle ère. Subtil mélange historique de cinéma et dramatique de la vie à Paris à l'époque, et bien qu'un peu dépourvu d'une ambiance aussi profonde qu'elle promet pourtant l'être, ce film est néanmoins un chef-d'oeuvre graphique et technique, aux plans incompréhensibles tant ils sont impressionnants, et qui a compris la pratique de la narration bien mieux que les spécimens cinématographiques habituels. Un beau conte sans cadre, autonome et prenant.

Hugo Cabret est un bon film. Joliment réalisé par un Scorsese où l'on a du mal à percevoir son style car s'essayant à un genre plus léger en adaptant un roman pour enfants. Le métrage n'est pas maîtrisé à 100% en dépit de quelques petites longueurs et d'autres détails mais les 5 oscars obtenus par ce dernier sont mérités car ils appuient le beau travail technique. Au niveau de l'esthétisme, c'est tout simplement magnifique car c'est visuellement somptueux où l'on aura droit à de très beaux plans sur une reconstitution originale et belle d'un Paris dans les années 30. La bande son essentiellement composée par Howard Shore reste très agréable et colle parfaitement à l'ambiance et aux images montrées. Le film se détache en 2 parties distinctes, la première relatant la vie et l'histoire d'un petit orphelin où l'on suit son parcours, tandis que la deuxième partie continue dans cette histoire en nous offrant un bel hommage au 7ème art et surtout au réalisateur Georges Méliès très bien interprété ici par Ben Kingsley. Le casting est très bon mais où notamment Sacha Baron Cohen et le jeune acteur principal Asa Butterfield bien que plutôt bon dans l'ensemble n'excellent pas. Le reste est très bon surtout Ben Kingsley, l'épatante et jeune Chloë Grace Moretz, ainsi que les petits mais bons rôles de Jude Law et Christopher Lee. Malgré le ressenti que le réalisateur n'était pas à fond dans ce métrage, il reste à voir pour sa technique bien maîtrisé et son très bel hommage à un monsieur du cinéma dont le film le plus connu Le Voyage Dans La Lune y est aussi rendu hommage. Ma note : 7/10 !

Hugo est un petit garçon de douze ans, passionné de mécanismes d'horlogerie. Après le décès accidentel de son père horloger, il est recueilli par son oncle, lui aussi horloger, en charge de l'entretien des horloges d'une grande gare parisienne. L'orphelin va désormais vivre dans cette gare.
En héritage, il a reçu un automate abimé : un étrange robot humanoïde qu'il tente de réparer. Il ne lui manque que la clef la clé en forme de cœur, pour lui redonner vie.

Le réalisateur a confié le rôle principal de cette histoire à un enfant ; et le pari est réussi car Asa Butterfield est excellent dans le rôle d'Hugo Cabret. Les personnages sont assez originaux et brillamment interprétés : Sacha Baron Cohen en policier maniacodépressif à la jambe mécanique, Ben Kingsley en marchand de jouets cyclothymique...

Oscar des meilleurs décors pour ce conte fantastique qui nous offre de merveilleux tableaux. L'ambiance des quais de cette gare est très chaleureuse, avec dans ses entrailles, les extraordinaires rouages de cette gigantesque horloge. La beauté des images mérite l'oscar de la meilleure photographie : l'aventure nous délivre de beaux paysages du 5ème arrondissement parisien relookés à la mode des années 30. Oscar également des Meilleurs effets visuels : effet 3D avec le doberman du policier de la gare ; scène fantastique de l’accident de train, dans laquelle une locomotive traverse la gare,

Un scénario original qui nous entraine dans le monde fantastique de George Méliès. Martin Scorsese mérite bien le Golden Globes du meilleur réalisateur ; Il nous fait réellement rêver en 3D avec cet émouvant conte féérique adressé à tout public.