Avis : L'Autre Dumas - Page 2

Si certaines critiques "1 étoile" que j'ai pu attribuer sont uniquement le fruit de ma grande générosité, ce n'est aucunement le cas de cet "Autre Dumas" honorable à plus d'un titre. Evitant le biopic traditionnel en nous présentant non pas un mais deux personnages historiques tout en s'efforcant de nous raconter une histoire, le film de Safy Nebbou s'appuie également sur un contexte intéressant et sur une interprétation particulièrement convaincante de Benoit Poelvoorde, volant sans aucun souci la vedette à Gérard Depardieu. Mais pourquoi cette seule maigre étoile me demanderez-vous? Eh bien parce qu'on s'ennuie... D'abord parce que l'oeuvre garde un aspect très téléfilm particulièrement pesant et poussant en conséquent l'ensemble à être fort plat, les dialogues qu'à moitié inspirés ne faisant que confirmer cette impression de manque de talent général. C'est bien gentil d'être un "bon élève" respectant à peu près son cahier des charges, mais encore faudrait-il avoir une quelconque idée de ce que peut signifier souffle romanesque ou encore passion, ce qui ne semble hélas pas être le cas de Safy Nebbou... Ne soyons toutefois pas trop sévères car "L'Autre Dumas" n'est donc en rien de ces films malhonnêtes contre lesquels on aime s'insurger, mais reste qu'il y avait tout de même de quoi attendre plus de cette histoire qui aurait sans nul doute pu s'avérer passionnante... Une déception.

(...)L’autre Dumas pouvait hypothétiquement offrir de belles surprises et s’éloigner d’une production française courante. Or, il surprend peu et reste du niveau d’un téléfilm amélioré.

Pourtant, le scénario en béton avait de quoi émerger parmi notre pauvre cinéma franchouillard. Safy Nebbou, en adaptant avec Gilles Taurand la pièce de théâtre « Signé Dumas », y place le thème de la création artistique au premier plan et s’évertue à faire de sa reconstitution historique une œuvre épique et intelligemment écrite. On ne peut qu’admirer le développement du personnage de Maquet, le héros du film, nègre d’Alexandre Dumas, joué brillamment par Poelvoorde. Véritable esclave du romancier, il se trouve tiraillé par ses désirs de rébellion face à son maître, ses doutes sur sa part de mérite dans leur œuvre commune, et son soudain amour pour une jeune fille républicaine (étant lui-même monarchiste) qui l’avait pris pour le "vrai" Dumas. Le tout prend place sur fond de révolution française de 1848. Toute cette matière se voit malheureusement desservie par une forme trop pauvre. Bien sûr quelques plans et de brèves séquences sont intelligemment mises en scène – le plan final, par exemple, est marquant. Mais la grande majorité du film se trouve sous le signe de la caméra tremblée et des champs/contrechamps les plus conventionnels, et se voit doté d’un montage à ellipses qui empêche d’installer de véritables atmosphères. Ainsi, les personnages qui gravitent autour de Maquet deviennent vite caricaturaux et, mis à part Poelvoorde, les comédiens peinent à donner de l’humanité (...) En bref, si l’on ne peut nier les efforts mis en œuvre pour faire de L’autre Dumas un film intelligent, on constate aussi amèrement le manque total d’inspiration dans sa mise en scène, sans poésie aucune.

L’autre Dumas est un film intéressant, mais malheureusement je n’ai pas accroché. L’idée de raconter l’histoire de deux personnages historiques est excellente et le scénario avait un énorme potentiel. Malgré tout je me suis ennuyé. La mise en scène de Safy Nebbou reste très simple, impersonnelle, le réalisateur ne se mouille pas et le spectateur n’arrive pas à entrer dans le film. En clair il fait le strict minimum ce qui est dommage puisque le film en devient presque pénible à certains moments. De plus, le long-métrage est beaucoup trop longuet et la fin se fait attendre.
Du côté des acteurs c’est un sans faute. Mélanie Thierry est convaincante dans son rôle et Benoît Poelvoorde arrive aisément à se démarquer de Gérard Depardieu grâce à une interprétation irréprochable.

Pour conclure je dirais que L’autre Dumas est un film historique correct mais qui aurait pu être un peu plus réussi si la mise en scène avait été moins académique. 09 / 20.

le vrai intérêt du film réside dans la belle confrontation a laquelle Gérard depardieu et benoît poelvorde se donne avec une grande qualité comme a leurs habitude malheureusement ce duo pèse plus lourd que le film qui repose sur un scénario peut étoffer et dont la réalisation est plutôt réussi de beaux décors , costumes... le côté historique de l'oeuvre ainsi que la relation de Dumas avec son nègre est intéressante voir loufoque cette incompréhension entre ces deux personnes de telles différences et pourtant si complémentaires l'un et l'autre sur du papier...le tout sur un fond de révolution naissant et d'histoires d' amours. un beau film historique dont l'histoire manque de volume et de profondeur pour en faire un très bon film mais un documentaire de qualité sur l'un des plus grands auteurs francais. au passage la bande sonore est tres belle et s'intègre bien à l'époque.

THE GHOST WRITER. Poelvoorde, il va bien dans tous les registres. Malgré un scénario et une mise en scène un peu mollasse, le casting sauve la mise.

Je me souviens de la polémique. Depardieu avait dit (de mémoire), pour balayer cette polémique « Je me fous d’être Français ». Sous-entendu, je n’ai pas d’identité et en tant qu’acteur, je peux tout jouer, De gaulle, Napoléon, Obélix et un personnage de couleur. Dans l’absolu, il a raison. Il le prouve dans ce film. Toujours aussi cabotin, truculent, juste. On aurait pu aussi lui cirer le visage comme au temps des années 30 à Hollywood. Et à l’heure des effets spéciaux, on aurait pu voir notre Depardieu directement métissé en motion picture ! Le véritable sujet est de constater que Safy Nebbou a fait un film à charge contre Dumas espérant relayer la couleur de peau de Dumas au second plan. Raté. La polémique est légitime et je comprends que l’on s’indigne ; de là à inviter les spectateurs à boycotter le film... Il était important que la polémique s’exprime, car ce peut être la porte ouverte vers l’indifférence, vers le n’importe quoi, le tendancieux. C’est vrai, on pourrait se poser la question suivante : Omar Sy pourrait-il interpréter Jean Moulin ? Sarah Bernhardt a bien joué l’Aiglon au théâtre ; c’était du théâtre ! Maintenant, si un acteur noir voulait jouer un grand personnage historique blanc, pourquoi l’en empêcher ? La force de son talent et de son imaginaire auraient-ils raison de sa couleur de peau ? J’en doute, malheureusement. Dans « Wild wild west », James West est joué par Will Smith ; dans l’inconscient, ou la conscience des fans, James West est associé à Robert Conrad. Certes, James West n’est pas un personnage historique ; mais ce personnage qui a bercé nombre de ma génération était blanc. Et pourtant, j’ai beaucoup aimé la prestation de Will Smith. Alors oui, la polémique est légitime mais il ne sert à rien d’être virulent à l’égard de « L’autre Dumas ». Seulement, il aurait été intéressant et pédagogique et historique de nous faire jouer Dumas par un acteur réellement métissé. Le boxeur Ali avait dit aux photographes (toujours de mémoire) : « Prenez beaucoup de photos car dans mille ans on serait capable de dire que j’étais blanc ». Les jeunes qui découvrent Dumas à travers ce film pourraient bien penser que celui-ci était blanc. Ce n’est pas adroit comme démarche. Certes, c’était intéressant d’aborder cette tranche de sa vie avec Maquet, son ingratitude voire son mépris, plaisant cette romance impossible entre Maquet et Charlotte et le quiproquo qui s’ensuivit ; seulement, ce film reste un peu trop pâlichon ; il aurait fallu plus de couleur et j’assume le jeu de mot, histoire de réhabiliter Alexandre Dumas tout simplement, lui qui avait essuyé des réflexions racistes de son vivant. Le film aurait-il été pour autant réussi ? Peut-être pas mais il aurait évité cette maladresse. Dommage, tous les acteurs étaient plaisants à commencer par Benoît Poelvoorde. Et si on entendait par « L’autre Dumas » un Dumas blanc ?!Tiens, tiens...

Qualité téléfilm de chaine française Tf1, FR2 ou FR3.
C'est mou, filmé platement, avec une musique passe-partout.
Attendez sa diffusion sur une des chaines citées

La bande annonce laissait présager une film rythmé où deux hommes se déchirent pour l'amour d'une jeune femme et pour la "paternité" d'une oeuvre. Et il n'en ai rien. (Lire la suite sur www-rygo.blogspot.com/2010/02/lautre-dumas.html)

Voilà un film prometteur par son sujet, avec une reconstitution historique ( décors, costumes, musique ) bien soignée; une interprétation sans failles de Depardieu et de Poolvorde, pour une fois tout en retenue et sobres tous les deux . Mais ( et c' est pourquoi je n' ai mis que deux étoiles ) le film est mou, lent à s' installer ( j' ai un peu dormi pendant les vingt premières minutes, tant l' intrigue ne me passionnait pas vraiment ) , puis la deuxième partie a plus capté mon attention, avec notamment l' évocation de la révolution de 1848 . La réalisation est un peu chaotique, mais l' ensemble reste plaisant à voir .

Je ne pensais pas que Dumas a eu une vie aussi riche en rebondissements. Quant au film, il décolle de Bruxelles et, après avoir bouclé sa ceinture, il atterrit à Paris.

Une réalisation et une façon de traiter le sujet trop théâtrale, voir trop laxiste, qui plonge le spectateur dans un ennui profond, tant le film pourrait se résumer à quelques scènes qu’une simple bande annonce a pu nous montrer. Un point de vue plus que discutable de la part de Safy Nebbou.

Un retour sur Alexandre Dumas et son négrier. Au milieu de ce film historique on découvre une trés belle histoire justement interprétée par le tandem Gérard Depardieu, Benoît Poelvoorde.

La réalisation lisse et impersonnelle peine à mettre en avant les atouts du film tels que le scénario et ses acteurs malgré tout l'ensemble convaincant et intéressant permet de passer un bon moment grâce aux confrontations du duo

Un film brouillon fourre tout, où on vous balance pêle mêle les manies et vices de dumas, ses combats, ses envies...
poelvoorde est décevant en ecrivaillon de bas étage, il est pathétique de molesse et de mauvais jeu.On ne croit à aucun moment à son personnage.Depardien et bien il fait du dépardieu et recycle sans grande finesse sans rôle de portos dans le masque de fer où là il était convainquant.Alors que retient de DUMAS en voyant ce biopic et bien pas grand chose à part qu'il aimait les femmes, la bonne chaire et "la politique".Cela résume un peut vite la vie si riche de cet écrivain talentueux.Un navet de plus au panthéon du french-navet-movies.

Etant un grand admirateur de Dumas j'ai ete voir ça ; hélas pour moi.