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    Dallas Buyers Club
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    928 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 janvier 2019
    Dallas Buyers club est l'histoire vraie relatant la vie de Rod Woodroof dans l'amérique profonde des anéees 80. Un pur Texan, fier, grande geule un peu rustre, dont la vie nonchalante et insouciante est régie par la drogue, l'alcool, le sexe et le rodéo à gogo. Tout ça va être chamboulé quand cet amoureux de la vie va apprendre qu'il est séropositif, et qu'il ne lui reste que trente jours à vivre. Va s'en suivre alors un véritable combat pour vivre tout simplement, en trouvant un traitement alternatif au Mexique car interdit au états unis. Ce film est un véritable hymne à la vie incarné une fois de plus par un Mc Conaughey parfait, adepte des transformations physiques, dans un rôle taillé à sa mesure, ayant perdue plus de vingt kilos. A voir absolument.
    islander29
    islander29

    758 abonnés 2 272 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 janvier 2014
    Il faut souligner d'abord la performance d'acteur de Matthew Mc Conaughey......Il éclaire le film d'une certaine passion tout à fait opportune à ces années 85, 86...., où le Sida a hanté les esprits...
    Le monde stupéfait découvrait une maladie qui se propageait par relations sexuelles, et qui était réellement mortelle.....
    Le film ne montre pas tout cela évidemment, mais montre un homme qui va lutter pour sa survie, envers et contre tous, osant même le trafic de médicaments à des fins médicales et pécuniaires....
    Il y a un certain regard cynique sur l'époque, sur les docteurs, les laboratoires, mais le film garde la mesure et évite les photos comme on en voyait à l'époque où la maigreur et la décomposition des individus était il faut hélas le dire "cadavérique"....
    On ne peut qu'être ému par certains personnages du film, les travellos attachants, le héros qui ne baisse jamais les bras, la doctoresse toujours à l'écoute des malades.....
    Ce n'est pas un film triste, c'est un film fort, avec un langage parfois châtié et des scènes parfois chaudes, (sexe oblige).....
    Certains détails sont croustillants, j'ai particulièrement goûté l'énorme DODGE, ces voitures tanks d'une autre époque, et qui montrait réellement une insouciance écologique et économique.....
    L'émotion est sensible et pertinente, autant que les acteurs , les décors et la technique, on ressort à bout de souffle d'un film de grande authenticité et de haute qualité......Bravo....
    ghyom
    ghyom

    69 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2014
    Un joli film mais ce n'est pas non plus un chef d’œuvre. C'est un très bon drama qui évite les écueils du pathos à outrance (très bon point) mais qu'au prix d'un traitement trop superficiel de son personnage principal.

    Oui McConaughey nous offre une transformation physique impressionnante mais psychologiquement quel a été son travail et celui du réalisateur ? Car c'est bien là que le bas blesse. Si on a finalement la figure du Texan, middle class, macho, homophobe qui aime la dope et les prostituées puis celle d'un opportuniste égoïste qui profite de la maladie des autres pour faire du fric (et qui à ce moment là ne vaut pas beaucoup mieux que les labos et la FDA qu'il combat) pour finir par celle du héro au grand cœur, on n'a finalement pas accès aux ressorts psychologiques du personnage. Il joue 3 rôles distincts (très bien à chaque fois), 3 caricatures sans que nous soit transmis ce qui fait l'unité de son personnage. On ne voit pas trois facettes d'une même personne, on voit trois personnages. Est-ce de la faute de McConaughey, de celle du montage ou de celle du scénario ? Je ne sais pas. Mais il y a un vrai manque de profondeur et de subtilité.

    A l'opposé, on a un Jared Leto qui incarne complètement Rayon. Rayon est un personnage peut être plus unidimensionnel, qui n'évolue pas ou très peu au cours du film mais qui permet à Jared Leto d'offrir véritablement plus qu'une transformation physique. On oublie complètement l'acteur pour ne plus voir que ce travesti touchant d'humanité aussi drôle lorsqu'il provoque Ron Woodroof qu'émouvant face à son père ou quand la mort le rattrape et parfois troublant de féminité. Jared Leto ne nous offre pas une simple performance, il n'interprète pas, il est. Il prouve une fois de plus, si certains en doutait encore après Requiem for a Dream, Fight Club, Mr Nobody, Lord of War, etc., qu'il est à l'heure actuelle l'un des plus grands acteurs toutes générations confondues.

    Côté réalisation et mise en scène, Jean-Marc Vallée nous offre un travail propre et même parfois inspiré. Arrivant à retranscrire ce sentiment d'être toujours proche de la fin comme le sont nos héros mais sans jamais aboutir à cette dite fin, renforçant le côté quasi-miraculeux de leur survie. La dernière image va dans ce sens. Au lieu de la fin qu'on attend presque, vu le synopsis, de notre héro mourant dans un lit d’hôpital on a au contraire une fin où l'on voit, à travers les planches entourant l'arène, notre héros plein d'un souffle de vie inattendu monter un taureau avant le fondu au noir final. Cette dernière image aurait été encore plus fort sans les incrustes quasi obligatoires dans ces films "tirés d'une histoire vrai" pour nous apprendre ce que sont devenus nos héros.
    septembergirl
    septembergirl

    563 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 février 2014
    Un film qui aborde un sujet fort mais qui, en usant de personnages stéréotypés et de grosses ficelles scénaristiques, devient rapidement prévisible et assez classique. Les interprétations de Matthew McConaughey et Jared Leto, méconnaissables, ne suffisent pas à faire de "Dallas Buyers Club" un bon et grand film. Une réalisation décevante, qui manque grandement d’originalité et de finesse pour véritablement marquer !
    MC4815162342
    MC4815162342

    366 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 février 2014
    Dallas Buyers Club, par où commencer ?
    Un film tout simplement fantastique, une histoire incroyablement touchante sur une sorte de cowboy homophobe fan de rodéo qui se retrouve du jour au lendemain confronté à la maladie du sida, une chose qui va complètement changer sa vie et surtout ses avis sur les choses.
    Un homme qui va prendre des risques et des choix qui vont changer la vie d’énormément de personne.
    Pour incarner ce personnage (réel) c'est le plus qu'impressionnant Matthew McConaughey qui perdit 22 kilos pour se glisser dans la peau de ce Ron Woodroof, un McConaughey qui après avoir surpris avec "Killer Joe", "Paperboy" et plus récemment "Mud", "True detective", sa toute petite apparition dans "Le loup de Wall Street" et maintenant "Dallas Buyers Club" fait bien comprendre qu'il est le meilleur acteur du moment et qu'il compte le rester pendant encore un gros moment, pour se joindre à ce grandiose Matthew un autre acteur qui est assez extrême quand il se met dans un rôle, un certain Jared Leto, si si vous devez le connaitre c'est obligé, assez connu pour le stupéfiant "Requiem for a Dream" ou il avait déjà bien maigri et pour pas mal d'autres rôles, 22 kilos perdu pour Matthew et plus de 13 pour ce cher Jared, autant dire que ce sont des fous, mais dans le bon sens, ça fait plaisir de voir des acteurs aussi engagés dans leur travail, Leto lui poussant la chose à fond en allant même faire ses courses habillé en Rayon (son personnage dans le film) et en se rasant les sourcils, autant dire que le gars est à fond dans son rôle.
    Pour accompagner ces 2 monstres, il faut évidement un casting à la hauteur, qui de mieux que la superbe Jennifer Garner, l'excellent Steve Zahn, le non moins excellent Denis O'Hare et le génial Kevin Rankin pour ça ?!
    Le premier film de Jean-Marc Vallée que je vois et franchement pas déçu du gars, une réalisation tout en douceur, jamais brusque, toujours impeccable, de plus il dote son film d'une bande son parfaite, de décors splendides, d'un scénario stupéfiant, qui n’ennuie jamais le spectateur (enfin du moins moi je ne me suis pas ennuyé), 2h de film absolument extra.
    Magique !
    Marc L
    Marc L

    305 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2014
    Très bon film. Je partais sans trop d'acquis en ce qui concerne l'histoire du VIH dans les années 80 et ses différents traitements, on y apprends des choses et on en ressort grandit. La mise en scène et la reconstitution espace / temps est très réussie sans être forcement extrêmement ingénieuse. McConaughey livre une très bonne prestation, un jeu tout en sincérité, de plus sa transformation physique est très impressionnante même si j'aurais préféré que Dicaprio gagne l'oscar à sa place... Jared Leto est également absolument bluffant, fraudais qu'il rejoue plus souvent. "Dallas Buyers Club" est un très bon film que je recommande à tous le monde. 16/20
    domit64
    domit64

    20 abonnés 221 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2014
    Que dire ? Du grand cinéma comme on aimerait en voir plus souvent. Acteurs tous excellents. Pour les avoir connu, y compris aux USA, on retrouve l'ambiance, le regard, la musique, l'atmosphère des années 80, avec cette méfiance suffisante vis-à-vis du SIDA, des homos. Et on y découvre ou redécouvre la "corruption" et les aléas stupides de l'administration.

    Courez-y Matthew McConaughey et Jared Leto méritent tous 2 l'oscar du meilleur acteur et du meilleur 2nd rôle, Mesdames, Messieurs les jurés, m'entendez vous ?!
    Akamaru
    Akamaru

    2 797 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 février 2014
    Comme son compatriote Denis Villeneuve,Jean-Marc Vallée s'exporte à Hollywood. Oui,mais attention,il ne concède pratiquement rien au mélodramatique et au pathos,ce qui ne rend le récit que plus puissant et édifiant. En effet,comment ne pas être révolté devant l'histoire de Ron Woodroof? Ce cow-boy texan et homophobe apprend un jour de 1986 qu'il est atteint du virus du SIDA et qu'il ne lui reste que 30 jours à vivre. Au lieu de sombrer dans le fatalisme,Ron va monter un club où s'échangent les médicaments illégaux,mais à même de prolonger la vie des contaminés. Le propos est fort et contestataire,car pendant ce temps-là,les industries pharmaceutiques et les hôpitaux refusaient l'emploi de médicaments non homologués,au risque de faire mourir leurs patients... Si l'on peut regretter un abus d'ellipses et une répétition de certaines séquences,"Dallas Buyers Club" s'en sort admirablement en racontant la rédemption de cet homme rugueux et intolérant qui apprend la compassion. Matthew McConaughey ne tourne dorénavant que dans des œuvres captivantes. Il est extraordinaire,tout comme Jared Leto dans les talons aiguilles de Rayon,transsexuel décharné qui ne manque pas de piquant. Les deux Oscars leur pendent au nez,et personne n'aura rien à y redire. Je vous le conseille vigoureusement.
    Julien D
    Julien D

    1 101 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 janvier 2014
    Les pertes de poids de Matthew McConaughey et de Jared Leto sont, dans ce film, aussi impressionnantes que leurs performances (sans conteste les meilleures de leurs carrières respectives) qui permet à faire de la reconstitution du combat qu’a mené Ron Woodroof à la fin des années contre les lobbys pharmaceutiques américain une tragédie humaine poignante et politiquement très engagée. Mais les prouesses du duo d’acteurs ne fait pas tout, puisque les personnages secondaires sont aussi bien écrits et que la narration elliptique illustre merveilleusement le parcours de ce misogyne texan qui, bien qu’apparaissant comme terriblement antipathique, devient au fur et à mesure un modèle de confiance au milieu de cette histoire désespérée. La façon dont sont présentées le drame qu'a été l'apparition du sida et la stigmatisation des homosexuels qu'elle a provoqué sont en effet des éléments sociétaux très forts qui dépasse de loin le cas de cet homme.
    Benjamin A
    Benjamin A

    646 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2014
    Avec "Dallas Buyers Club", Jean-Marc Vallée nous raconte l'histoire d'un cow-boy Texan homophobe, diagnostiqué séropositif et on lui annonce qui lui reste plus que 30 jours à vivre. C'est son combat et son évolution que l'on va surtout suivre, à travers un scénario classique mais passionnant et bien écrit. Tout comme les dialogues et les personnages, notamment celui de ce cow-boy, qui va passer par tous les stades lorsqu'il va apprendre sa mort entre refus, négociation, fatalité ou encore instinct de survie et c'est cette dernière étape qui va l'emmener loin pour survivre et en même temps une évolution humaine et intellectuelle sur ses préjugés, son pays... "Dallas Buyers Club" n'oublie quelques touches d'humour non négligeable et parfois touchant et sait habilement passer du rire au drame. Jean-Marc Vallée dresse un portrait peu flatteur de l'Amérique, du terrible système pharmaceutique US et de ses représentants ou encore de la stigmatisation des homosexuels. Il arrive à ne pas tomber dans la niaiserie ou dans le sentimentalisme et sa mise en scène assez sobre laisse exploser deux très bonne performances dont celle d'un Matthew McConaughey qui crève l'écran et qui ne fait pas que perdre du poids, il donne une véritable profondeur à son personnage, ainsi qu'un surprenant Jared Leto. Un excellent film, dont les petits défauts n’empêchent nullement "Dallas Buyers Club" d'être captivant, émouvant, subtil, passionnant, passant intelligemment du rire aux larmes et de dresser un constat social très fort, le tout bien filmé et porté par d'excellentes interprétations.
    alain-92
    alain-92

    305 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 janvier 2014
    Une grande gifle avec ce retour dans les années 80 et l'arrivée de ce fléau qualifié par certains journaux de l'époque, de "cancer gay" pour les moins virulents, de "malédiction divine" pour d'autres. Mal informés ou pire, mal intentionnés, les mots étaient aussi douloureux que la maladie elle même.

    Le scénario se veut fidèle à l'histoire de Ron Woodroof. En cela le mérite est grand de démontrer que le virus s'attaque à tout un chacun. Hommes et femmes. L'écriture évite tout pathos inutile, passe du rire à l'émotion, sans aucun effet grandiloquent ou trop démonstratif. Tout est dit, montré et bien vu dans cette lutte quotidienne, indispensable pour ne pas sombrer. Mais aussi dans le courage nécessaire pour encaisser le rejet de la famille pour certains, de pseudos amis pour la plupart. Et ce rejet là, n'existait pas qu'au Texas.

    Tout ce temps pour mener à terme ce projet. À croire que le sujet dérange encore, presque trente ans plus tard. La toute puissance des laboratoires pharmaceutiques est mise à mal. Est-ce pour cette raison ?

    Mais quel film ! Moins d'un mois de tournage, des ellipses bien étudiées et une mise en scène solide qui laisse à ses acteurs tout l'espace nécessaire pour exploser. Matthew McConaughey, est absolument incroyable. Grand corps décharné qui s'appuie sur sa seule volonté pour arriver à ses fins, ébranler le système et revenir sur ses convictions premières. Sa rage de vivre, celle de se battre se lisent dans la fureur de son regard quand la force n'arrive plus à le maintenir debout. Remarquable.

    Jared Leto, tout aussi méconnaissable, fait preuve d'un grand talent dans ce rôle de transsexuel auquel il donne un humour bienvenu.

    Multi récompensés, pour leurs prestations respectives, ces deux acteurs n'ont plus rien à prouver mais tout à recevoir. La reconnaissance du public, c'est fait aussi. Mais pourquoi pas une statuette supplémentaire ? À suivre
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 février 2014
    Je n'avais pas aimé "Killer Joe", "Paperboy" et "Mud", autant pour leurs scénarii que pour la prestation que j'avais trouvée très moyenne de Matthew McConaughey. Ici, bien au contraire, ce dernier crève littéralement l'écran dans le rôle de Ron, un Texan, cowboy bon teint, hétéro et homophobe (comme il se doit), qui se trouve un "beau" jour de 1986 atteint du sida, maladie à l'époque considérée comme "le cancer des pédés" (sic) et ne pouvant donc frapper que la communauté "gay" comme une sorte de malédiction divine sensée les punir de leur "vice" (ceci est la pure vérité !). Cette maladie va devenir une bénédiction pour les laboratoires pharmaceutiques qui parviendront à convaincre les hôpitaux de procéder à des tests sur l'homme, en utilisant des médicaments expérimentaux tels l'AZT, dont la toxicité à long terme a été totalement sous-évaluée. En même temps, avec la complicité implicite de la FDA (Food & Drugs Administration), ces mêmes laboratoires vont verrouiller le territoire américain en empêchant l'importation de médicaments alternatifs étrangers, sans doute aussi efficaces mais beaucoup moins toxiques. Ron, dans un premier temps rejeté par ses anciens "amis", va alors développer un business assez juteux en important de illégalement ces autres médicaments, ce qui lui vaudra d'abord de gagner pas mal d'argent, puis d'avoir de gros ennuis avec l'administration et la justice américaines. Mais l'originalité de ce film au sujet grave, pourtant truffé d'humour et de gags, c'est de montrer comment un type peut évoluer dans le bon sens, changer son regard sur le monde et sur les autres, les gens "différents" dont il fait désormais partie. Initialement condamné par les médecins "sous 30 jours", Ron survivra 7 années durant lesquelles il contribuera, à son échelle, à faire changer les choses... A souligner, à côté de l'acteur principal, les performances remarquables de Jared Leto ("Rayon", un homosexuel bien dans sa peau et bouleversant) et de Jennifer Garner (Dr. Eve Sax, ravissante doctoresse au grand cœur, faisant passer ses patient avant la médecine et le profit). Très beau film, à voir en VO si on n'est pas trop intimidé par l'accent texan, parfois un peu rugueux pour la compréhension...
    reymi586
    reymi586

    401 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 février 2014
    Une petite merveille ! Matthew McConaughey m’impressionne depuis 4 ou 5 films mais là il est fabuleux. Tout comme Jared Leto d'ailleurs. Je ne les vois pas rater les Oscars du meilleur acteur et du meilleur second rôle. Le film en lui même est génial. Cette histoire, aussi triste soit-elle, est passionnante. Ça va être difficile de départager "12 Years a Slave" et "Dallas Buyers Club" cette année.
    Flaw 70
    Flaw 70

    253 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 février 2014
    Après que Denis Villeneuve ce soit illustrer l'année dernière avec son excellent Prisoners, c'est au tour d'un autre cinéaste québécois de venir briller avec une histoire passionnante et touchante desservie par des acteurs phénoménaux. Le scénario basé sur une histoire vraie évite l'écueil du drame poignant pour nous montrer l'incompréhension autour du VIH avec légèreté, humour noir et cynisme. C'est clairement la principale force du récit car grâce à cela on évite la plupart des clichés propre aux genres et on a le droit à un film frais et bienvenue. Par ailleurs en prenant ce parti, le film en sera touchant mais jamais véritablement poignant, on ne sera jamais bouleversé et cela permet au film d'éviter le pathos mais un peu plus de surprise dramatique dans le récit aurait pu faire de ce film un chef d'oeuvre. Car ici le récit est très classique dans sa forme empruntant la rédemption du personnage avec linéarité et ellipses narratives parfois un peu brutal mais déjà vu pour ce genre d'histoire. Par contre ce qui surprendra pleinement c'est son personnage principal, il est homophobe, raciste et toxicomane. On suit un anti-conformiste qui est clairement difficile à apprécier de prime abord et son évolution psychologique se ferra tout en finesse et en subtilité. Cette évolution aura lieu grâce à l'amitié qui va le lié à un transsexuel, une amitié belle et touchante qui est une des réussites du film. Mais plus qu'un combat d'un séropositif pour survivre on a affaire au constat d'une société méprisante et arriérer et d'un système qui pense profit plutôt que guérison. Au début Ron Woodroof est un pur produit de cette société, il considère comme ses amis le sida comme un maladie d'homo et il escroque son monde mais au fur et à mesure que sa vision va changer lorsqu'il sera de l'autre coté des idées reçues et qu'il verra la vérité tel qu'elle est, il va se retourner contre le système pour trouver une échappatoire. Au début il ferra ça par pur égoïsme à la fois pour ce soigner mais aussi pour faire du profit avec ses médicaments, ce qui enlève tout manichéisme à l'histoire. Tout les thèmes traité sont traiter de façon juste et réaliste que ce soit les bienfaits de l'automédication, les exploitations du système, le regard à l'autre et l'acceptation. De plus le film fait dans le symbolique parfois de façon un peu grossière mais cela permet de faire prendre un aspect métaphysique au récit comme le parallèle entre le rodéo et le sida car dans les deux cas il faut s'accrocher pour rester en vie. Le casting est dominé par Matthew McConaughey et Jared Leto, les autres sont très bon mais n'arrive jamais à s'imposer face au duo comme Jennifer Garner qui semble écraser malgré sa prestation plus que correct. Hormis leurs transformations physiques hallucinantes, c'est vraiment leurs forces d'interprétations qui subjugue que ce soit Jared Leto qui à fait un travail impressionnant sur sa voix pour incarner ce séropositif transgenre ou Matthew McConaughey qui est totalement habité par son personnage et qui livre une performance magistrale, ils méritent amplement leurs nominations aux oscars et j'espère sincèrement malgré la concurrence très rude qu'ils l'obtiendront dans leurs catégories. La réalisation de Jean-Marc Vallée est à la fois sobre et sophistiqué, le montage est très bien géré tout comme la photographie et sa mise en scène cherche parfois trop l'épate mais cela donne un cachet au film. De plus il nous gratifie de quelques scènes sublimes à la symbolique forte et touchante comme la scène des papillons et les scènes de rodéo. La façon dont il clôture son film est d'ailleurs parfaite car elle évite totalement la facilité du final larmoyant. Mais sinon son plus grand mérite est de savoir s'effacer derrière son récit et ses acteurs. En conclusion Dallas Buyers Club est un excellent film qui peut rivaliser avec Philadelphia de Jonathan Demme grâce à une mise en scène travaillé, une histoire tout aussi passionnante et des acteurs prodigieux. Un nouveau classique du genre.
    elbandito
    elbandito

    315 abonnés 945 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mars 2014
    Rôle à Oscar pour Matthew McConaughey qui réussit une performance d’acteur impressionnante par sa perte de poids et l’évolution de son personnage, dans ce film virulent, désespéré, contre le puissant lobby pharmaceutique américain et hautement polémique sur l’apparition du sida et la stigmatisation des homosexuels dans les années 80.
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