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    Dallas Buyers Club
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    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    892 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2014
    Le Québécois Jean-Marc Vallée (C.R.A.Z.Y., Victoria : Les Jeunes années d'une reine) émigre aux États-Unis et s'intéresse à l'histoire vraie de Ron Woodroof, un trentenaire homophobe fan de rodéo et de partouzes non-protégées qui va se battre contre l'industrie pharmaceutique américaine dans les années 80 lorsqu'il découvre qu'il a le SIDA et que les soi-disant médicaments proscrits par les médecins ne sont en fait que des placebos nourrissant le budget du contribuable. Notre raciste homophobe va alors progressivement devenir un véritable dealer de médicaments efficaces en créant le controversé Dallas Buyers Club... Dallas Buyers Club est une piqûre, une piqûre de rappel sur les dangers des rapports non-protégés, sur la drogue, sur le SIDA, sur l'homophobie, sur les années 80 et sur les pharmaceutiques véreux qui veulent s'en mettre plein les fouilles en usant de leurs relations. Le sujet est intéressant mais pas passionnant, la faute à un scénario qui, pour le coup, tatillonne entre le biopic centré sur Woodroff et la dénonciation des méthodes pharmaceutiques. Le traitement n'est pas parfait, à contrario du bouleversant Philadelphia de Jonathan Demme, ce qui n'empêche nullement le film de Jean-Marc Vallée d'être une réussite poignante et parfois déchirante, menée par une mise en scène sobre et l'interprétation bluffante de Matthew McConaughey et Jared Leto. Les deux acteurs se la jouent Christian Bale et perdent de nombreux kilos pour devenir squelettiques : une performance pas vraiment originale mais qu'il faut souligner d'être cependant remarquable, en particulier pour le chanteur de 30 Seconds to Mars, touchant en travesti séropositif drogué jusqu'à la moelle. Le tandem fait des ravages à l'écran, servis par des situations parfois cocasses et des dialogues aux petits oignons, luttant tous deux contre l'Amérique, le pays de la liberté qu'ils disaient. Le long-métrage appuie là où ça fait mal et on se laisse autant porter par son message que par cette histoire certes larmoyante (la chasse aux Oscars, toute une histoire) mais bien foutue où l'on ne ressortira que plus vivant.
    landofshit0
    landofshit0

    247 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 février 2014
    Le sujet de cet homme face à sa maladie et à l'industrie pharmaceutique ne manque pas d’intérêt,malheureusement le traitement forcé qu’en fait Jean-Marc Vallée n'arrive jamais à créer la moindre émotion. Pourtant l’implication des acteurs (Matthew McConaughey en tête) est bien là,mais la mise en scène accentuée d'un certains nombres de clichés sur la virilité enfoncent le film dans un drame surfait. Le film donne l'impression de n'avoir été fait que dans un seul but,celui de concourir aux différentes remises de prix,comme le montre si bien d'ailleurs l'affiche.
    fandecaoch
    fandecaoch

    955 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 février 2014
    Dallas Buyers Club : Un film passionnant qui nous replonge dans une époque ou le Sida était l’objet de toutes les interrogations et donc les labos pharmaceutiques s’en mettaient plein les poches. Et c’est un travers un cowboy qui aimée le rodéo, l’alcool, le sexe et la drogue et qui est homophobe que on va suivre ça. Et c’est le jour ou il va apprendre qu’il a le Sida et 30 jours à vivre qui essayer de ce soigné dans se monde ou on ne veut pas le soigné. Mais, il va se faire un petit bisness de médicament illégal… Enfin vraiment, j’ai trouvé le personnage haut en couleur, très réussi et surtout très attachant dans son délire et sa personnalité. On apprécie le suivre dans sa lutte contre la maladie et le système. De plus, ce film est tiré d’une histoire vraie ce qui rend encore plus crédible l’histoire. Et il faut dire que le personnage… il est magistralement bien interprété par son acteur : Matthew McConaughey qui est criant de justesse et qui se donne à fond (il a du maigrir pour le rôle). Moi je dis : rude concurrent pour les oscars car il le mériterait. Sinon, les acteurs sont eux aussi très convaincants : Jared Leto (remarquable en transsexuel) Jennifer Garner… Et pour finir, la réalisation est très bonne et la mise en scène efficace. Donc voila, un film soigné et bien travail avec une qualité d’histoire et d’interprétation : à ne pas manquer mes amis cinéphiles.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 septembre 2014
    J'ai jamais été autant bluffé par une telle performance esquissée d'un grand combattant pour une noble cause ! Matthew McConaughey a su relever les défis devant un rôle au descendances du pure macho, égoïste, homophobe, etc... pour en arriver à essayer d'éradiquer un produit malmené sur les patients dans les hôpitaux souffrant du SIDA ou du VIH. Les 5 étoiles sont largement méritées, une grande performance de la part de Matthew mais d'aussi Jared Leto (superbe chanteur de 30 Minutes To Mars) pour en arriver à une apothéose d'émotions. Ce film est un vrai remède cinématographique et j'espère qu'après passé l'an 2100, il figurera dans la nouvelles liste de l'AFI's 100 Years. J'en ai pleuré à chaudes larmes et vous le recommande grandement! Merci au réalisateur québécois de nous avoir illustré sur grand écran les derniers moments clé d'un véritable héros digne de ce nom. R.I.P à Ron Woodroof.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 janvier 2014
    J'attendais Dallas Buyers Club avec impatience notamment pour la présence de Jared Leto et je n'ai pas été déçue, sa performance est vraiment bouleversante ; tout comme celle de Matthew McConaughey, qui incarne un personnage à la fois énervant, dramatique et franchement drôle. J'espère sincèrement que chacun aura son Oscar respectif, ils le méritent.
    Quant au film, il est assez prévisible mais c'est un vrai divertissement, on passe du rire aux larmes (sans tomber dans le pathos, l'histoire est présentée plutôt comme comique) et les personnages sont si attachants..!
    C'est bien dommage que la distribution en salle ait été si limitée (et la publicité inexistante), beaucoup vont passer à côté de ce grand film...
    Polly6789
    Polly6789

    42 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 février 2014
    Attention chef d'oeuvre ! Humble, tolérant et pathos free. Leto et McConaughey mérient largement leurs prix. Critique en cliquant ci dessous:
    Pascal C.
    Pascal C.

    23 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2014
    The movie de ce début d'année ! Un Oscar pour ces deux acteurs fantastiques !
    Ce film est incroyable du début à la fin, d'humanité, de réalisme, de beauté d'âmes et décrit la main mise des laboratoires pharmaceutiques sur la santé et le long combat d'un homme courageux. Une urgence à rencontrer de suite !
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 138 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 février 2014
    C’est marrant, mais il y a des films comme ça... Des films pour lesquels je ne m'enthousiasme jamais vraiment mais qui, d’un autre côté, ne m'ont pas ennuyé non plus. Pour moi, "Dallas Buyers Club", ça pourrait se résumer à ça. Jean-Marc Vallée pond un film tout ce qu’il y a de plus « indé », aussi dans la forme rétro que dans le propos un peu plaidoyer avec ses personnages tellement ordinaires mais aussi tellement marginaux... Alors bon, après ce film traîne quand même ses boulets, notamment tout son propos indigné surligné au fluo sur le prix des médicaments en Amérique. Franchement, cette trame qui nous raconte qu'en gros, il y a le méchant système contre les gentils indépendants, il aurait pu s’en passer... Parce qu’au fond c’est ça qui m’a fait revenir un petit goût amer dans la bouche quelques jours après la vision de cefilm alors qu’au départ, il ne m’avait pas trop mal déplu. A dire vrai, la seule vraie réussite que je retiens de tout ça , c'est ce personnage de gros beauf texan qui est, je trouve, remarquablement interprété par un fabuleux Matthew McConaughey. Quand j’y repense avec le recul, je me dis que son évolution est un peu trop caricaturale dans le fond et trop démonstrative dans la forme... Mais bon... McConaughey a cette force là de rendre l’artifice vivant, et rien que pour cela, le film peut se voir et se faire agréable à regarder. Après, c’est à vous de juger...
    maximemaxf
    maximemaxf

    324 abonnés 260 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2014
    « Dallas Buyers Club », je me souviens que j’avais prévu d’aller le voir au cinéma au bout d’un moment parce que premièrement, le thème du Sida m’intéresse beaucoup moi qui n’ais pas connu les années 1980, deuxièmement parce que ce film a eu de nombreuses nominations et prix aux oscars il n’y a pas si longtemps, et troisièmement pour voir Matthew McConaughey et Jared Leto qui sont deux de mes acteurs préférés. J’ais dû attendre la sortie DVD pour voir le film, mais la première chose que je peux dire c’est que : ce film méritait de sortir, malheureusement et je vais surement me faire lyncher par les cinéphiles d’Allociné pour ce que je vais dire, mais je commence sérieusement à me demander si il n’y a pas quelque chose qui cloche avec la cérémonie des Oscars parce que, à part peut être pour le scénario originale et à la limite le jeu d’acteur des deux principaux personnages et encore on va en reparler, tous les éloges qu’on a fait sur ce film sont largement abusés comparé à d’autres œuvres cinématographique et ne mérite quand même pas qu’on en fasse le succès annuel.

    Mais avant de justifier mes propos et pourquoi je ne considère pas que ce film mérite d’être aussi récompensé, je préciserais d’abord que je n’ais pas détesté le film et que j’ais même beaucoup aimé malgré ce que je viens de dire. Parce que le sujet principal du film est toujours d’actualité, à savoir le Sida, l’impact qu’elle a sur notre existence lorsqu’on doit vivre avec elle et ce film traite aussi de l’inefficacité médicale de l’époque contraint de recourir à des traitements peu enviable que les grands patrons sans scrupule de la FDA mettaient en place pour se faire du blé alors que des gens clapsaient à cause de leur cupidité et de leur total désintérêt pour la vie des malades du virus du VIH, sans compter qu’à l’époque c’était les homosexuels et les travestis qui étaient exclus et visé par cette maladie encore nouvelle durant les années 1980. La mise en scène a principalement recours à la caméra épaule pour filmer la biographie, à des coupures placé méticuleusement pour voir les textes en blanc sur fond noir ou pour nous faire comprendre que Ron Woodroof faisait un malaise, ce film est tourné sans lumière artificiel et utilise en général le champ/contre-champ, tout cela pour rendre ce film plus réaliste et frappant ce qui était un excellent choix pour une biographie, surtout avec un tel sujet qui est toujours d’actualité aujourd’hui, en plus le personnage de Woodroof et celui de Rayon apportent un peu d’humour pour rendre cela moins déprimant et il est important de savoir comment était vu et traité les gens qui en étaient atteint lorsque l’épidémie à commencer à se répandre.

    Et bien sur, Matthew McConaughey est tout simplement magistrale dans le rôle du cow-boy désespéré au point de tenter des traitements non officiels et d’en faire un commerce jusqu’à faire de son business une voie de salut pour les malades atteint du VIH. Jared Leto n’était pas en reste en tant que travesti, dont l’amitié qu’il nouera avec Ron fera évoluer la vision de ce dernier quant aux homosexuels, et Jennifer Gartner était correct en tant qu’infirmière qui se remet en question quant aux traitements utilisé par la FDA.

    Mais malheureusement, malgré l’importance qu’on peut accorder à ce film, le voir une fois est largement suffisant car beaucoup de chose font que ce film ne marque pas d’un point de vue émotionnel ou poignant : la musique est absente pendant plusieurs scènes auxquels ça aurait pu apporter de l’émotion ou nous toucher, même si les titres repris sont quand même excellent et à découvrir comme « Sweet Thang » de Shuggie Otis ou « « Following Mornin » de The Naked And Famous.

    Mais le véritable problème de ce film vient surtout de ça : l’intrigue et les faits historique sont largement mis en valeur au détriment de la personnalité des principaux protagonistes qui sont trop limité et trop peu développé pour qu’on puisse développer un semblant d’intérêt pour eux, en fait « Dallas Buyers Club » est plus une biographie instructive et historique à la limite du documentaire sans voix off qu’un vrai film du registre Biopic censé nous faire découvrir un personnage ayant réellement existé avec son passé, son histoire, ses sentiments ainsi que son parcours de vie. Si vous n’avez pas compris ce que je voulais dire, je m’explique : on voit Ron Woodroof, Rayon et Eve en action, ce qu’ils font les touchent intérieurement et ont de l’impact sur eux, pour ces trois personnages tout ce qui se passent à une grande importance, surtout pour Rayon et Woodroof qui tentent de vivre avec le virus du VIH. Seulement, on n’a pas de conversation intimiste ou l’on en apprend plus sur les personnages, sur leurs passés, ce qu’ils aiment ou ce qu’ils détestent, vous savez les petites choses du quotidien qui constituent une partie de notre existence ? Pour être honnête, on n’a que 2 véritables scènes dans tout le film ou on en apprend un minimum sur Woodroof, mais après n’espérez pas en voir beaucoup. Du coup, un excellent jeu d’acteur ne suffit pas si les personnages n’ont pas plus d’écriture que ça, on en ressort avec un énorme creux et on n’arrive pas à s’attacher à eux, même quand on les verra afficher des sentiments à l’écran, si on se concentre que sur les faits historiques et pas suffisamment sur l’intimité des personnages clés, la biographie deviendra plus une sorte de documentaire ultra-réaliste jouée par, certes, de super acteurs mais avec des personnages qui ne nous marquent pas, et ça c’est un genre de gâchis vraiment scandaleux, parce qu’autour du Sida il y a de quoi faire pour développer la personnalité d’un protagoniste.

    Cela dit, et pour conclure tout ce que j’ais dis : ce film est à voir au moins une fois, il mérite d’être sorti, mais pas d’être aussi récompensé, surtout pour l’Oscar du meilleur acteur ou meilleur acteur dans un rôle secondaire car, Matthew McConaughey était plus intéressant au niveau de la mentalité et de la personnalité dans « Le loup de Wall Street », quant à Jared Leto son rôle était peut être intéressant mais on a vu des travestis plus attachant que lui avec un maquillage quand même bien plus travaillé malgré le très bon résultat du film, et l’acteur en lui même était beaucoup plus transcendant dans « Requiem For a Dream ». Mais ce film mérite d’être vu, il a quelque chose à nous apprendre et à nous offrir, donc je pense qu’on sera tous d’accord pour dire qu’il mérite d’être sorti, et pour un film à petit Budget, c'est quand même une très bonne biopic à découvrir.
    ffred
    ffred

    1 490 abonnés 3 966 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 février 2014
    En ce début d'année finalement pas si excitant que cela cinématographiquement parlant, voici donc ma première note maximum. J'entends déjà les commentaires (qui ont d'ailleurs commencé avant même la publication de cet article !). Alors oui, la mise en scène de Jean-Marc Vallée (C.R.A.Z.Y., Café de Flore) n'est sans doute pas la meilleure de l'année. Mais il nous délivre une bonne...
    pierre72
    pierre72

    126 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 janvier 2014
    Rien de nouveau dans le cinéma américain ! Chaque année, à la même période, Oscars obligent, déboulent sur les écrans les "grands" films bien pensants ("12 years a slave" la semaine dernière) ou LE film à transformation ("Dallas Buyers Club" cette semaine). Généralement le film où l'acteur se métamorphose le plus est une rampe de lancement pour l'Oscar d'interprétation. Cette année c'est Matthew Mc Conaughey qui a fait le gros effort de maigrir de 20 kg pour interpréter le rôle d'un électricien texan atteint du SIDA. Cela commence à payer puisqu'il vient d'obtenir un award ou un globe de je ne sais quoi lors de l'une de ces nombreuses remises de prix qui se succèdent jusqu'au jour tant attendu des Oscars. Je rassure ses fans, le tournage n'a duré que 25 jours et depuis il semble avoir retrouvé sa plastique de beau gosse...
    Si la cure d'amaigrissement s'avère payante pour l'acteur, qui, reconnaissons-le, est parfait dans le rôle de ce macho antipathique qui va lutter, seul contre les labos pharmaceutiques et la FDA, l'agence américaine des produits médicamenteux, le film, lui, bien que de facture honnête, ne lutte pas pour l'originalité. Il ressemble à beaucoup de productions distillées depuis que le cinéma existe, mettant en scène un valeureux américain bravant un lobby quelconque, "Erin Brokovitch" en tête. Réalisé caméra à l'épaule pour le côté pseudo reportage, "Dallas Buyers Club" ne manque ni d'énergie ni d'éléments scandaleux prêts à faire adhérer le spectateur à sa cause. Hormis l'interprétation du (ici) squelettique Matthew (mais Jared Leto est impressionnant lui aussi en personnage transgenre, il peut également prétendre à un prix d'interprétation dans la catégorie second rôle), on ne peut pas dire que le genre soit renouvelé. Jean-Marc Vallée, pour son premier film sur le territoire américain, fait du bon boulot mais n'insuffle pas la petite touche, le petit plus qui rendrait cette histoire plus attachante.
    La fin sur le blog
    Jerome R.
    Jerome R.

    21 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mars 2014
    Un Matthew McConaughey méconnaissable porte cette histoire poignante bien menée avec un rythme lent mais qui ne provoque pas l'ennui. Sans tomber dans la caricature, l'évolution de cet anti-héros est crédible et on se surprend à aimer ce personnage détestable au premier abord. Cette histoire d'un homme qui se bat contre le système pour sa liberté ne manque pas d'inspiration.
    cylon86
    cylon86

    2 247 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2014
    Voilà encore une histoire vraie qui va charmer son public et pour cause : le parcours de Ron Woodroof, texan hétérosexuel (et donc homophobe) qui est déclaré atteint du sida en 1985 est atypique. Alors qu'on ne lui donne plus que trente jours à vivre, Woodroof parvient à se procurer des médicaments non-approuvés aux États-Unis, profite de l'occasion pour ouvrir un business et prolonger sa vie de plusieurs années. Si le film est bien écrit et qu'il mêle subtilement l'émotion avec un brin d'humour, sa qualité ne vient pas de là. Elle ne vient pas non plus de la mise en scène, pourtant réussie sans fioritures. Non le film doit sa qualité et sa réussite à deux interprétations incroyables de justesse, évitant les clichés et pleines d'émotions. Celle, tout d'abord, de Matthew McConaughey qui compose avec charme et fébrilité le rôle de Woodroof mais également celle de Jared Leto qui après quelques années sans tourner, revient sur le devant de la scène dans le meilleur rôle de sa carrière, plein d'émotions et dans un registre assez casse-gueule. Au-delà de la performance physique (ils ont chacun perdus plus de vingt kilos), ils nous offrent une interprétation superbe, tout en subtilité. A côté d'eux, la pauvre Jennifer Garner passe presque inaperçue.
    ned123
    ned123

    124 abonnés 1 660 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mars 2014
    J'ai vu un film... d'une intensité si forte que j'ai été soufflé par l'histoire, les protagonistes, les enjeux et bien sûr par le jeu de Matthew McConaughey et de Jared Leto... Et il ne s'agit pas juste d'une performance de comédiens... Ces deux rôles vont bien au-delà... Surtout lorsqu'on connait les relations qu'entretient Matthew McConaughey avec son physique... En apparaissant de la sorte, amaigri, décharné et les traits du visages creusés, c'est un personnage méconnaissable qui nous prend par surprise... Quelle puissance dans le jeu. C'est un très grand film qui montre un combat personnel d'un individu peu recommandable qui se transcende dans son épreuve face au SIDA... Et son combat devient la nôtre... On suit son parcours de pur Sudiste beauf, raciste et assez antipathique pour le voir se transformer en un être humain qui prend en main un combat contre la maladie, bien sûr, mais contre la bien-pensance des édiles de la médecine et de l'industrie pharmaceutique... ET ce qui est touchant dans ce film, c'est la dose d'humour qui émane de ce personnage, humour parfois involontaire, puis suffisamment acide et léger pour avoir envie de le soutenir dans son combat face aux blocages de l'administration américaine... Il s'agissait d'un débat que j'ignorais totalement... à savoir, la partie qui se jouait entre la FDA qui soutient l'AZT et les autres solutions moins agressives qui sont totalement refusées pour manque d'essais cliniques, et ce malgré les résultats obtenus par Ron Woodroof (Matthew McConaughey )...
    halou
    halou

    100 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2014
    Un film intéressant à plusieurs niveaux. D'une part on retient la prestation magistrale de McConaughey (oscar) qui monte en puissance en enchainant des bonnes apparitions ("Mud", "Killer Joe" et l'excellente saison 1 de "True Detective"). Leto n'est pas en reste (oscar lui aussi) avec un personnage bien travaillé et touchant. D'autre part la découverte d'une histoire vraie fort passionnante et terrible soulevant de nombreuses questions sur le fameux lobby pharmaceutique.
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