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    Adieu Gary
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    2,5
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    98 critiques spectateurs

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    cristal
    cristal

    165 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 juillet 2009
    Ambiance de Western dans les rues désertes et sablées de la ville fantôme. Tout le film est là ; dans l'imprécision du lieu, la mythologie du rêve (américain, français?) qui se côtoie à la triste réalité, celle d'une ville quasiment désaffectée, ou plus rien n'émerge, à la lisière de l'ennui et de la souffrance quotidienne. A l'angle des maisons on croit aperçevoir Gary Cooper, comme Jean-Pierre Bacri pénétrant dans l'ombre d'un fils, étoile du shérif sur la poitrine et chapeau de cow-boy. Les chevaux semblent attendre leur entrée hors-champ ; mais il n'y en aura pas, ou presque. Les bécanes qui toussotent et les voitures ensablées remplaçeront. C'est donc un western social, actuel, perdu quelquepart on ne sait où, dans un village où les plaines rocailleuses au loin arpentent le soleil. On voit les trains passer, bruyants, dans une symphonie de métal qui dérègle le seul plaisir qu'il reste aux habitants : la sereineté. On voit les trains, la vie passer, les emmerdes, le plat ; qu'ont-ils d'autre à faire sinon d'attendre? Le rythme lancinant saisit ces moments précieux que sont les heures qui passent. On ne s'ennuie pas pour autant, les allusions au cinéma américain et aux figures du western ne manquant pas d'éveiller en nous le plaisir d'un cinéma perdu. Rêve de mer, rêve d'ailleurs : << Je veux retourner au bled >>, << Mais tu ne sais pas de quoi tu parles, tu n'y as jamais mis les pieds >>, répond Bacri à son fils. Les attentes non récompensées ont fortifié les vétérans et leur pessimisme alarmant ; il n'y aura pas d'ailleurs. Notre pays, c'est ici, tant pis la ville, tant pis l'ennui, ça sera ça. Ca, c'est la vie qui passe, la lassitude qui s'installe, jusqu'à ce fatal moment où, sans qu'on s'en aperçoive, il n'y a plus rien à vivre. Petits moments imprécis, parfois longs, parfois moyennement nécessaires (le jeune qui attend son père), "Adieu Gary" reste tout de même dans les esprits pour ce qu'il est : une proposition originale d'un sujet actuel, celui d'une mis
    steely_dan_76
    steely_dan_76

    14 abonnés 340 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 février 2021
    Petite pépite inclassable, presque un poème en images ......... c'est court, mais c'est bon. À découvrir !
    Hakim G
    Hakim G

    44 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 janvier 2010
    l'Absence d'un véritable scénario se fait ressentir pour le premier film de Nassim Amouche, on termine le film sans en avoir plus apprit sur les personnages.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 juillet 2009
    bon film dans l'ensemble assez drole avec de bon acteur mais lhistoire du film g pas aimer
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 395 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 juillet 2021
    Adieu Gary n'a pas d'intrigue forte il n'a pas de rebondissement à couper le souffle et il n'a pas de révélation frappante de dernière minute. La plupart de ses personnages sont oisifs ou ont des emplois inintéressants. Que se passe-t-il exactement dans le premier long métrage de Nassim Amaouche. Comme je l'ai déjà dit presque rien en tous cas pas grand chose un ouvrier quinquagénaire qui a vu son usine fermer a décidé comme quelques autres de rester dans la cité-jardin qu'il a toujours habitée malgré le fait qu'elle se soit dépeuplée. Il y a aussi Nejma une belle serveuse maghrébine de deuxième génération ainsi que divers habitants de la cité-jardin qui se prélassent sous le soleil d'été faute de mieux a faire. Adieu Gary n'a rien de particulier et c'est surtout un film très ennuyeux...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 juillet 2009
    Une vraie surprise et un véritable hommage à la vie dans les cités ouvrières. Sans pathos mais avec énormément d'humanité pour décrire la désindustrialisation et la vie des ouvriers complètement détruites : les cités ouvrières à l'abandon, le chômage qui s'installe et l'espoir qui disparait. Et pourtant, ce film nous montre aussi les liens qui se nouent entre les familles. Quelques scènes très fortes notamment celle où Bacri réussit à faire marcher la machine qu'il réparait au moment de la fermeture de l'usine .... avec le bruit familier, la vie revient dans la rue principale sous le soleil brûlant. Une superbe musique envoutante accompagne la vie quotidienne et charme les spectateurs.
    lionelb30
    lionelb30

    384 abonnés 2 496 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 juillet 2009
    Dommage , ce film aurait du etre bien.Trop decousu , un melange de themes peu approfondi, reste qu'elles jolies scenes.
    ferdinand
    ferdinand

    12 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juillet 2009
    ce film mérite largement le prix qu'il a eu à Cannes. Certes il ne se passe rien de précis, mais, comme dans "la graine et le mulet" il y a une générosité constante qui renvoie à Renoir ou Pagnol. Le décor est tout à fait extraordinaire, et très bien utilisé. Les acteurs sont tous excellents, et on ne peut que se désoler du décès accidentel de Yasmine Belmadi. Superbe musique.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    14 abonnés 1 440 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 novembre 2023
    Le réalisateur Nassim Amraouche plante un décor indéterminé, une rue à proximité d'une usine désaffectée, dont il ne s'échappe jamais. Village? faubourg isolé? Une poignée de personnages est confinée dans ce no man's land déserté à coloration prolétaire et immigrée, réduite aussi, semble-t-il, au désoeuvrement, aux velléités ou à l'attente, la vaine attente d'un lendemain différent peut-être.
    Ce film étrange et court a l'apparence de l'anecdotisme, d'autant ou parce qu'il ne se passe pas gran d'chose dans la vie des quelques habitants. Le dessein du réalisateur reste assez vague, tout juste relève-t-on que ses personnages ont le point commun d'avoir perdu quelque chose, quelqu'un. Jean-Pierre Bacri a perdu son emploi, ses deux fils ont perdu leur mère, un adolescent attend silencieusement son père au bord de la route, parti pour une autre femme...et beau, parait-il, comme Gary Cooper...
    Amaouche stylise un quotidien morne, des vies sans relief, sans avenir, sauf à quitter l'endroit peut-être. A vrai dire, on n'est dans l'ensemble assez peu sensible au sujet.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 septembre 2009
    Dès le départ, je me suis attachée à ce père grincheux qui se débat entre le passé -le sien- et l'avenir-de ses fils - L'histoire est mince mais les situations sont lourdes d'actualité: la vie n'est pas rose dans ce coin de France: l'est-elle ailleurs?
    La fin est un peu décevante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 août 2009
    j'ai presqu'envie de mettre 4 étoiles mais il y a quand même quelques maladresses qui sont celles d'un premier film : images un peu trop léchées décor un peu irréel. C'est un film très réussi, intelligent et beau. Rien n'est vraiment expliqué, tout est subtilement suggéré : les rapports entre les générations, entre français et immigrés, la fin du monde ouvrier, les religieux qui prennent la place des militants syndicaux. Les acteurs tiennent tous très bien leur rôle. Allez le voir vous ne serez pas déçu. Le film est un peu lent les premières minutes mais il est très vite prenant et on se s'ennuie pas du tout
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 octobre 2009
    Un film qui vous happe dès les 1ères minutes, ce à quoi on reconnaît les grands films, et pourtant celui-ci est modeste mais dense, sombre par son sujet : une ville qui se meurt vidée de ses habitants, mais touché par la grâce de ses acteurs, chaleureux, fraternels (une pensée émue à Yasmine/Samir disparu accidentellement), sur la superbe musique du trio Joubran...Pas d'intrigue, la vie qui passe, rythmée par les quelques fidèles de cette cité ouvrière au milieu de nulle part, dont Francis, excellent Bacri, père tendre et bourru qui continue d'entretenir "sa" machine dans l'usine désaffectée . A ses côtés, D.Reymond, juste et sobre, veille sur un jeune fils, qui muet, attend désespérément le retour de son père, lequel a pour lui les traits de son idole Gary Cooper :
    Un film plein de sensibilité qui sait installer une atmosphère, et dans lequel on a envie d'entrer et de rester...
    RitchieGueko
    RitchieGueko

    8 abonnés 349 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 décembre 2023
    Adieu Gary est un film réalisé par Nassim Amaouche et sorti en 2009.
    Ce long métrage est touchant. Film assez court (ce qui le rend un peu frustrant, d'autant que certaines séquences sont un peu répétitives), concentré sur ses personnages et ses décors, dépeint la réalité difficile de ses protagonistes. Jean-Pierre Bacri y est touchant en ouvrier et père inquiet, bien secondé par une belle brochette de jeunes acteurs (dont Sabrina Ouazani). L'ambiance du film, posée, est prenante tout le long du métrage, son montage et sa musique étant deux autres de ses gros points forts.
    Les thèmes abordés le sont avec force, sans misérabilisme : l'isolement dans des zones "abandonnées", la difficulté de trouver sa place, les non-dits et le fait d'avoir du mal à se dire les choses etc.
    C'est un très joli film, trop méconnu, qui mérite un visionnage avec attention.
    Louis Lucas (romancier)
    Louis Lucas (romancier)

    6 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 mars 2016
    Nassim Amaouche est un jeune réalisateur, auteur d'un court-métrage ("De l'autre côté") et de "Quelques miettes pour les oiseaux", un documentaire sorti en 2006 qui parle d'un no man's land situé à la frontière entre la Jordanie et l'Irak. "Adieu Gary" est son premier film, un moyen-métrage à vrai dire, qui raconte les parcours croisés des habitants d'un quartier d'Ardèche à l'abandon centré autour d'une famille recomposée et multiethnique. A travers cette galerie de personnages, le réalisateur s'interroge sur des questions sociales fortes comme le sentiment religieux lorsqu'on est métisse, la perte de repères qu'entraîne le chômage sans distinction de classe d'âges et les relations qu'entretiennent les personnages au travers de la musique ou de la solidarité naturelle qui règne entre eux. Si les intentions sont louables et les acteurs volontaires, le film souffre d'un manque de rythme criant et d'une approche discutable qui consiste à coller au plus près de la réalité, quitte à donner l'impression de filmer à l'épaule, une technique qui sied à merveille à Lars von Trier mais qui, ici, manque le coche. Si les jeunes acteurs tentent de donner corps à leur personnage, on se demande vraiment ce que Jean-Pierre Bacri vient faire là-dedans. Son numéro récurrent de boudeur invétéré arrive comme un cheveu sur la soupe et l'acteur ne parvient pas à mettre en avant toute la portée sociale qu'implique son personnage, figure centrale de ce maelstrom de religion, de chômage et d'inquiétudes pour l'avenir. "Adieu Gary" laisse en fait une sensation étrange due par exemple à l'histoire secondaire qui donne son nom au film. Celle-ci met l'accent sur José, un adolescent abandonné par son père qui visionne incessamment le film de Gary Cooper car on lui parlait souvent dans son enfance de la ressemblance physique entre son géniteur et le célèbre acteur. Soyons clair, il faut voir ce film comme une expérience, une approche cinématographique très différente, fortement influencée par le documentaire du fait de son approche réaliste. Loin d'être inintéressant de par son sujet et la trajectoire croisée des deux frères, "Adieu Gary" peine du fait de sa lenteur et de quelques approximations à garder l'attention du spectateur.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 octobre 2009
    Rien, le vide, le néant. Pas une seconde je n'ai trouvé un quelconque intérêt à ce film. Bacri fait du Bacri et les autres ne servent à rien. Heureusement que je n'ai payé que 5€!
    Au fait, de quoi ça parle?
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