Derniers Avis : Nos enfants nous accuseront - Page 5

La critique a failli me dissuader d'aller voir ce film. Et ça aurait été dommage. Je n'ai finalement aucun regret. C'est un très bon film. Les propos sont clairs, fondés et argumentés. Ils sont notamment étayés par des scientifiques lors d'une conférence de l'UNESCO.
J'ai également apprécié d'avoir le point de vue des différentes personnes concernées: agriculteurs, élus, consommateurs, enseignants, cuisiniers.
Et bravo au maire de Barjac pour son travail salutaire! Dommage de ne pas avoir le même dans ma ville!

Je ne comprends pas les critiques des journalistes pour ce film!!! Il a le mérite d'exister!! Il nous montre les méfaits de la "malbouffe" sur les enfants, la planète, augmentation des maladies etc... Félicitation au maire de Barjac pour son initiative et sa façon de dialoguer avec chacun (parents des enfant, agriculteur bio/conventionnel etc...) A voir pour que chacun prenne conscience du problème et réagisse!!!

Quel dommage que ce film soit si peut diffuser ! Un énorme travail de recherche a été fait, et le constat est édifant. Il vient appuyer tous les colloques du moment qui essayent de nous mettre en alerte sur les méfaits des produits chimique à outrance. Certes le rythme est un peu lent (mais on a perdu l'habitude de prendre son temps), mais quel choc de voir cette campagne laminée, et ces enfants de la campagne qui ne connaissent plus les légumes ! un bon éléctrochoc qui fait un constat simple : augmentation des cancers chez les enfants, baisse de la fécondité, maladies des agriculteurs... Notre nourriture devient folle. Et il est temps, autant que possible de modifier notre rapport à la consommation.
A voir et faire savoir d'urgence.
En espérant que cela passe un jour à la tv à 20h30 (on peut rever...)

Une fable des temps moderne, réalité, lobying ou pas , on en ressort avec un vision perturbée sur notre passé et pire sur notre avenir et ce que nous laissons. A voir.

Bonjour,
Evidemment un film pas à l'affiche dans le département d'Eure et Loir où je réside !
Il faut dire que ce département est la POUBELLE de la chimie française avec des tonnes d'engrais et de pesticides déversés chaque année. Ici les empoisonneurs (au demeurant violents et intolérants) sévissent et bien entendu sont certainement intervenus au travers de leur mafia syndicale pour en empêcher la diffusion. Cela ne nous empêchera pas de les traduire en justice pour empoisonnement de la population car c'est bien de cela dont il s'agit.
Un excellent film à ne pas rater pour se souvenir un jour que l'on nous avait prévenus ! Je comprends que cela dérange la bien pensance de ce pays, vous avez dit démocratie ?

Je donne 4 étoiles à ce film, parce que, même si tout n'est pas parfait, il a l'imense mérite d'exister, et de nos informer.
C'est un film qu'il faut voir, qu'il faut montrer, dont il faut parler car il met tout à fait en lumiere, la lachetée, l'hypocrisie du systeme et surtout, et la je parle crument, comment on nous prend pour des cons !!

Ce film aura une seconde vie, dans les ecoles, les collèges, si toute fois, il n'est pas saboté (comme c'est deja malheureusement je crois) et surtout si on en parle autour de nous...

Ce film dérange car il m'est en péril certaines institutions en place...

La salle était comble... mais c'était une salle de 31 places !
J'ai trouvé ce documentaire très intéressant, avec de superbes images et l'ambiance typiquement gardoise...
Ce documentaire donne peu de chiffres, ne prétend pas tout connaître, mais livre des témoignages émouvants.
Même si l'école présentée est atypique, on sort de la salle en méditant sur ses habitudes alimentaires...
Film à aller voir rapidement, pendant qu'il est encore en salle...

C'est un film très bien mis en scène, mêlant les informations scientifiques et la vie à la campagne.
On y trouve de splendides images du Gard (lever du Soleil, pont du Gard). On découvre un sympathique village de Barjac qui se dévoue pour l'avenir de ses enfants.
C'est un plaidoyer pour la production locale et une mise en valeur des produits de terroir respectueux de l'environnement.
Le film nous renforce dans l'idée que le prix à payer pour l'agriculture biologique vaut moins que les impôts versés pour la dépollution et le surplus de cancer.

Allez voir ce film avant qu'il disparaisse des affiches. Très belles images, Les quatre saisons dans les Cévennes. Et puis si l'on doit choisir son type d'agriculture, il faut qu'on le fasse en toute connaissance de cause et savoir l'implication que ça a sur l'avenir de nos enfants et de la planète. La vue de la terre qui fout le camp dans une parcelle plantée de vignes, à cause des traitements chimiques, fait froid dans le dos. Qu'allons nous laisser à nos enfants?

SEULEMENT 17 SALLES DANS TOUTE LA FRANCE POUR CE FILM ET PAS UNE DANS MA REGION!! QUELLE HONTE!!

Un grand documentariste a dit un jour (je cite de mémoire Johann van der Keuken) : "Peu importe la forme tant que le fond est sain". Assertion hautement discutable après vision de Nos enfants nous accuseront. A moins que sous ses atours apparemment fédérateurs, le fond du film ne soit pas si sain qu’il en l’air. Quant au fond de l’air (et c’est le grand air qu’on nous propose ici de respirer), le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’est pas rouge. Idéologiquement et formellement, sous couvert d’un discours progressiste et d’une image léchée, ce reportage à gros moyens est d’une assez sidérante malhonnêteté intellectuelle, avec le chromo comme seul horizon esthétique ("L’alimentation saine et naturelle rime avec le beau" nous apprend le réalisateur Jean-Paul Jaud dans le dossier de presse). La vision manipulatrice, orientée et droitière du terroir, de l’agriculture biologique et des préoccupations environnementales adoptée ici laisse pantois. Corinne Lepage, Cap 21, intervient d’ailleurs un bref moment dans le film, mais on avait compris depuis longtemps(...)

Mais le plus désagréable, car plus insidieux, se niche encore ailleurs, dans de subreptices focus, au détour d’un plan où à l’avers d’une coupe, qui révèlent l’autre identité du film (la vraie ?) : celle d’un reluisant véhicule promotionnel à la solde d’un certain nombre d’organismes, sociétés, agences en tous genres, œuvrant dans le commerce et la labellisation des produits issus de l’agriculture biologique, et ne se refusant donc rien des pires procédés publicitaires ayant cours aujourd’hui. Comprendre des placements de "produit" intempestifs dignes des pires blockbusters américains (...) Pour de la propagande de qualité, laisser tomber TF1 et les docucu-réac’ façon Jaud, et revenir plutôt à Eisenstein (oui, c’était il y a longtemps, bien avant qu’on installe des postes de télévision géants dans les salles de cinéma). Dans Le Cuirassé Potemkine, au détour d’une séquence devenue fameuse, il était questi

A voir pour ceux qui n avaient pas encore ouverts les yeux!
Pour ceux qui ne le trouvent pas assez "informatifs" ou "précis" je vous conseille vivement de compléter ce film par le documentaire D'Arte "Le monde selon Monsanto" de Marie Monique Robin.
Là vous comprendrez...
Et pour finir lisez "La stratégie du choc" de Naomie Klein...
Là vous saurez!

Première réalisation pour le cinéma de la part de Jean-Paul Jaud, plus habitué à réaliser des directs de matchs de foot pour Canal +, avec Nos enfants nous accuseront, il dresse un bilan alarmiste sur le monde de demain, du à une agriculture destructrice à coups de produits chimiques (causant par conséquent différents cancers, malformations et troubles chez la population et surtout les enfants).
Un brûlot mais aussi un gros coup de pub pour le bio puisque ici il est aussi question de l’agriculture biologique, ses bienfaits et tout ce qui l’entoure. Ainsi le cinéaste par à la rencontre de divers protagoniste et pose sa caméra dans une municipalité du Gard où le maire a décidé d’introduire (ou plutôt d’imposer le bio) à la cantine des enfants et des personnes âgées du village.
Ce qu’il faut savoir, c’est que 30% des espèces vivantes ont disparus de la surface de la Terre en 100 ans, qu’il y a 76 000 tonnes de pesticides déversés chaque année sur notre pays, plusieurs cours d’eau sont pollués à l’extrême et que les nappes phréatiques le sont aussi à 90% !
Un documentaire édifiant qui certes, ne nous apprend rien de nouveau mais choque par la dureté des propos et de certaines images. Flippant et révoltant, que nous reste t-il à faire ? Envisager le bio comme une nouvelle alternative ? Sans nul doute !

Je serais curieuse de savoir pourquoi la critique ignore à ce point ce film. Après avoir encensé le film d'Al Gore elle méprise un film qui n'en est pas si éloigné, pourquoi ? par peur des questions qu'il renvoie à ces plumitifs cinéma sur leur mode de vie ou parce que des lobbys sont passés par là ?
Le coeur du film c'est la petite ville de Barjac dont le maire a choisi de nourrir ses jeunes et ses vieux administrés avec de la bonne bouffe bio élaborée par ses cuisiniers plutôt qu'avec des sacs de surgelés. Le film nous montre sur plusieurs saisons l'évolution de la population -y compris celle des agriculteurs- vis à vis du bio. S'entremêlent des témoignages de personnes frappées par la maladie ou des symptomes inquiétants ainsi que des extraits d'un séminaire à l'Unesco sur les causes alimentaires et environnementales du cancer. Le résultat est agréable à regarder, la phoot est belle, il n'y a pas d'ennui ni de frénésie, la limite du pathos n'est jamais franchie et on ne tombe jamais dans le "c'était mieux avant" mais au contraire dans le "comment faire pour que ce soit mieux demain".

Je ne comprends pas les critiques presse parfois. Dire que j'ai failli ne pas aller voir ce film à cause d'elles. Ce film alerte d'une réalité dont je n'avais pas réellement pris conscience en fait. Les témoignages, parfois poignants, d'agriculteurs et de particuliers, et les interventions de scientifiques m'ont ouvert les yeux. Mais je n'ai pas trouvé ce film alarmiste car il nous montre qu'on peut changer les choses avec cette initiative rassurante et pleine d'espoir proposée par le village de Barjac. En tout cas j'en suis sortie motivée à m'informer et à changer mes habitudes alimentaires, moi qui n'étais pas trop bio.