J'ai beau cherché, toujours pas de faux pas concernant les différentes productions HBO que je découvre depuis maintenant plusieurs années. Cela ne veut pas dire que « Temple Grandin » est un indispensable : une « success-story » en bonne et due forme, mise en images de façon plutôt classique. Mick Jackson a toutefois quelques bonnes intuitions, ce qui fait au final toute la différence. En effet, sa réalisation a beau n'avoir rien d'extraordinaire, celle-ci est tout à fait à l'image de son héroïne, donnant ainsi à l'œuvre un aspect authentique et vraiment attachant. Nous avons du coup une vraie idée de ce qui peut se dérouler dans l'esprit décalé de Temple, de ses angoisses les plus absurdes à ses combats les plus obstinés. Très bien rythmée et surtout très bien racontée, l'histoire n'a ainsi rien de mièvre et encore moins de moralisatrice, préférant simplement faire de ce parcours incroyable un beau moment de télévision, avec à la clé remarquable prestation d'actrice (Claire Danes) et quelques jolies émotions. Bref, si on sera plus ou moins sensible à cette « autiste pas comme les autres », le résultat n'en est pas moins salutaire et instructif : une satisfaction.
Aussi beau , émouvant et captivant que "Des souris et des hommes" . Claire Dianes joue une autiste à la perfection. Une grande performance d'actrice qui me fascine. A voir absolument. A découvrir d'urgence.
J'ai regardé ce film avec ma fille de 20 ans elle-même autiste, mais dite "de bas niveau" c'est à dire Kanner (et non Asperger comme Temple Grandin). Ce modeste téléfilm est simplement bouleversant, et ma fille l'a regardé attentivement comme elle avait regardé l'incontournable "Rainman" et l'admirable "Snow Cake". Je retrouvais dans les attitudes de Temple (formidablement interprétée par Claire Danes) certaines attitudes de ma propre fille, certaines amenant même le sourire, car l'humour n'est pas exclu de la vie d'une personne autiste, bien au contraire. Il est souvent même nécessaire de se moquer de l'autisme pour en court-circuiter les agressions. L'autisme peut être une belle saloperie, il l'a été pour nous pendant de nombreuses années. Mais il n'est pas une malédiction et, s'il est bien géré et par l'entourage, et par la personne autiste elle-même, il peut apporter un enrichissement moral mutuel. Toutes les personnes qui ont vu en Temple autre chose qu'une "perverse" ou une "folledingue", et cru en elle, ont forcément elles-mêmes grandi intérieurement. C'est le retour sur investissement de l'autisme.
Une magnifique démonstration du principe d'éducabilité ! Si personne n'y avait cru, Temple Grandin serait en train de végéter dans un établissement sanitaire.
Ce film est doublement touchant. Il traite à la fois du sujet de l'autisme avec un impact fort, celui de balayer les idées reçues quant à l'origine de ce trouble qui notamment culpabilisaient les mamans à travers la magnifique histoire d'amour entre Temple et sa mère mais il traite aussi de la cruauté humaine. Cruauté des autres envers cette femme autiste et cruauté des hommes envers l'animal avec un système agroalimentaire qui met l'animal en agonie. Cette femme brillante humanise à la fois le regard du monde sur sa différence, et se sert de cette force pour humaniser le rapport de l'homme à l'animal. Brillant, touchant avec des acteurs justes et émouvants.
Une histoire vraiment touchante, sans la moindre mièvrerie, doublé d'un propos didactique très stimulant, et qui devait absolument être raconté. La qualité de prod HBO qui a souvent tendance à très bien vieillir. Et une preuve supplémentaire que Claire Danes a définitivement du génie. à mon sens, il ne manque rien à ce film, qui l'aurait empêché de sortir en salle. 3.5/5
Avec une histoire aussi incroyable que celle de Temple Grandin, difficile d'imaginer qu'il soit possible d'échouer une adaptation cinématographique. Mis en scène par le réalisateur du tristement célèbre Volcano, et porté par une Claire Danes au sommet de son talent, "Temple Grandin" est un condensé d'émotions retraçant la vie d'une femme souffrant d'autisme qui parvient à réussir grâce à sa différence. Téléfilm qui aurait mérité d'être projeté sur grand écran, ce long métrage fait vivre au spectateur les difficultés auxquelles est confronté le personnage. Le scénario ne laisse jamais place à l'ennui et bascule souvent entre flashbacks et présent avec aisance. Bien que l'on peut reprocher la caricature de certains personnages, chacun possède ses propres émotions et ses propres états d'âmes. Là où de nombreux téléfilms tombent dans le niais, "Temple Grandin" sait garder une part de réalisme correcte. Que dire de la performance de Claire Danes récompensée aux Emmy Awards ? N'ayant pas réussi à briller comme à ses débuts depuis de nombreuses années, elle incarne son personnage de manière surprenante. Véritablement possédée, son jeu d'actrice est remarquable et peut même choquer. Comme à son habitude, son seul regard suffit à transporter le public dans la compassion et la tristesse. La force du film réside dans la véridicité des évènements qui le constituent. Amenant le spectateur à penser tel Temple, les quelques petits flashs ont leur utilité certaine. Au final, "Temple Grandin" est un formidable téléfilm ouvrant les portes d'une histoire incroyable mêlant tristesse, joie et étonnement.
Un excellent film. Claire Daines incarne une autiste . Elle livre une interprétation époustouflante . Un très beau rôle pour cette talentueuse actrice.
Enfin ! Un film américain comme je les aime : édifiant, optimiste, sobre, sans chichi ni misérabilisme et avec une pointe d’humour. Je vois d’ici les bobos blasés parlant « de film Hollywoodien en St Sulpice majeur » (sic) comme je l’ai entendu dire à la télé à propos d’un film sur la trisomie. Qu’ils aillent au diable ! Vive ce genre de cinéma et m.. pour tous ceux qui trouvent à redire. La composition de Claire Danes est surprenante. Je l’ai déjà écrit quelque part : il y a 3 sortes de cinéma américain. Le cinéma de la côte est qui singe le style intello français, le cinéma vulgaire et à grand spectacle de la côte ouest plein d’explosions et de coups de feu et le cinéma du middle West, celui de l’Amérique profonde qui garde en tête ses valeurs fondamentales (ex. : « dans la vallée d’Elah »).
Un film splendide qui montre que la persévérance surpasse l'adversité quelque soit la situation donnée. Un chef-d'oeuvre schène de l'autisme non pas comme un handicap, mais comme une force, un "avantage intellectuel" qui permet de comprendre le monde qui entoure, et en outre pour Temple Grandin, le monde bovin. C'est d'ailleurs dommage de ne connaître ce fabuleux personnage que par la brillante performance de l'actrice Claire Danes qui a tellement apporté tant pour la recherche vétérinaire que pour la reconnaissance et le respect de ses pairs. Un grand moment d'émotion et une leçon de vie.
J'ai regardé ce soir (vendredi 23 décembre 2011) le film de Mick Jackson qui est "Temple Grandin" datant de 2008 avec dans le rôle principal Claire Danes dans celui de Temple Grandin, Julia Ormond qui joue celui de sa mère. Claire Danes est absolument crédible dans le rôle de Temple Grandin jeune, que se soit au niveau physique, comportement ! Elle nous montre bien ce que ressent un autiste dans la vie de tous les jours : sa difficulté de parler et de prononcer, sa peur du monde extérieur, des gens, de la foule, du contact et du touché humain, d'intérieurs inconnus, des espaces intérieurs etc puis aussi du fond de penser d'un autiste avec son monde secret intérieur, les images qui l'envahi et là comme avec l'exemple de Temple Grandin d'imaginer et de voir les scènes et des situations ou le cerveau fonctionne à 100 à l'heure ! Un film magnifique sur l'autisme, sur une femme exceptionnelle qui est Temple Grandin très intelligente possédant une volonté incroyable et un courage à toute épreuve ! A noter que Temple Grandin qui franchit les obstacles se retrouvant à l'université, bardée de diplômes ayant un doctorat spécialisée en zootechnie, professeur de l'Université du Colorado. Tous les acteurs sont crédibles dans ce film que se soit la famille de Temple Grandin, ses professeurs, ses amis, les cow boys, les employés des abattoirs ! Enfin, un grand film !