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jclgro
13 abonnés
323 critiques
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1,0
Publiée le 28 juillet 2010
Les premières minutes du film avec la sublime Frédérique Bel laissaient espérer le meilleur ou, en tout cas, un film dans la lignée de "un baiser s'il vous plait". J'ai fait l'effort de rester jusqu'à l'apparition de la "party". Et là, quelle catastrophe, n'est pas Blake Edwards qui veut. Judith Godrèche est tellement insupportable (comme souvent), que je me suis enfin décidé à quitter la salle après la scène de la braguette. A fuir ...
Une comédie sentimentale burlesque qui ressemble à une sorte de remake de "The Party" de Blake Edwards avec Peter Sellers. C'est assez sympathique, souvent cocasse. On passe un moment agréable.
Décidément, cet Emmanuel Mouret ! Pour nous faire plaisir, c’est réussi. Il serait inutile, encore une fois, d’évoquer les multiples références avec lesquelles il jongle ingénieusement, car Emmanuel Mouret ne s’en inspire que ponctuellement, et parvient en beauté à imposer en légèreté son petit univers. De film en film, l’intensité des intrigues et des gags va en crescendo. Difficile, dès le générique stylisé, et le drôle de premier plan, de ne pas se laisser porter dans cet univers décalé en douceur. Loin d’être simpliste, loin d’être simplette, l’intrigue est vite prenante, et conçue avec intelligence (enchâssement d’histoires avec fluidité). Les enchaînements de situations sont pensés avec une grande intelligence, une force visuelle. Mouret a cette qualité rare : écrire une histoire bien ficelée, jouer sur les mots, tout en n’oubliant pas l’aspect visuel de chaque situation. FAIS MOI PLAISIR est donc doublement, triplement puissant ! Le plaisir de voir ce film sera d’autant plus grand si, telle Déborah Français, ce long métrage a deux, trois, quatre autres sœurs-films…
J’apprécie l’univers très particulier d’Emmanuel Mouret, à la fois subtil, plein d’humour, original et absurde. Ce vaudeville à sous-entendus et tropismes multiples s’apparente par moments au fantastique. Je n’ai pas compris l’intérêt de la scène avec les sœurs de la bonne.
Vraiment pas fan; De bonnes critiques et des acteurs confirmés mais un humour sans doute trop subtil pour moi.Je me suis ennuyé et j'avais hâte de voir le générique final.
Cette fable qui a des petits accents à la Rohmer matinés de Woody Allen et même parfois Buster Keaton est vraiment rejouissante. Ca change nettement des comedies actuelles, on passe un vrai bon moment. Lunaire...
je n'ai pas pu voir ce film malheureusement, il ne passe plus en province et je le regrette, pourquoi les films de qualité ne passent pas plus longtemps ? Je sais il y aura peut-être des vidéos, mais un petit écran ne vaut pas un grand !
Agréable, frais, improbable, une vraie fiction comme je les aime. Une histoire où le charme règne en maître.Le mâle de l'équipe,Emmanuel Mouret est vraiment excellent dans le rôle qu'il s'est fabriqué. Les filles : Judith Godrèche égale à elle-même délicieuse, même en "fille de la république"... Frédérique Bel m'étonne à chaque nouvelle apparition c'est une grande actrice; Mais celle qui m'a le plus "ensorcelé" c'est Déborah François, cette fille a un charme fou !! Serais-je amoureux ?? Bref, un bon moment de cinéma.
Emmanuel Mouret, personnage à part dans le paysage audiovisuel français, tellement à part que je n'y adhère pas du tout. J'ai fait un effort pour le premier film, je l'avais trouvé moyen, Fanny valette comme espoir, oui et après ? Puis un autre et encore un : celui-ci, fais moi plaisir. Oui, à qui au juste ? C'est lent, c'est long, c'est passif, insignifiant, fade, mortel quoi ! Frédérique bel récite comme une apprentie comédienne à qui on a répété qu'il fallait toujours articuler, Judith godrèche est toujours égale à elle même, c'est à dire sans autre consistance qu'être une femme jolie, mince et boudeuse au sourire forcé. Emmanuel Mouret se la joue Rhomer avec un zeste de film des Charlots dans les gags tous plus plats et prévisibles que les autres. Les charlots étaient quatre et réussissaient dans la bêtise au point de nous faire rire et c'était je crois leur but, Rhomer intellectualisait mais racontait quelque chose, Mouret intellectualise le vide. On s'emmerde quoi ! Je ne comprends donc pas cette tendance qu'ont les actrices françaises à s'enticher de ce réalisateur, certainement sympa au demeurant, en voulant les unes après les autres figurer au casting. A la fois, après Ledoyen, Bel, vient Godrèche, on est pas dans le plus sublime des castings mais il y a eu Julie Gayet ! Cette presse qui raffole de ce genre de film devrait revoir et lire Rhomer afin de se faire une idée du cinéma raffiné aux répliques implacables.
Un petit bijou de film, aux dialogues parlé-récité à la Rohmer, à l'irrésistible charme de l'éternel maladroit pseudo-complexé à la Woody Allen, à l'inventivité digne des meilleurs moments de Mister Bean... Les sources d'inspiration sont volontairement palpables et les clins d'oeil n'en sont que plus croustillants. La fable des deux pigeons est parfaitement illustrée ici et le divertissement bat son plein pour atteindre l'acmé de la farce quand le rideau se trouve malencontreusement coincé où il ne devrait absolument pas l'être. Les contorsions, stratégies, mimiques et quiproquos sont une délectation et on se plie les côtes au rythme endiablé d'un scénario parfaitement maîtrisé. On peut réellement parler de génie comique au sujet de Mouret.
Pas convaincu par la bande-annonce, j'y suis allé car j'avais beaucoup aimé les deux premiers films d'Emmanuel Mouret.
Malheureusement, ce "fais-moi plaisir" ne m'a pas vraiment fait plaisir. Le jeu de mot est facile. Il est à l'image de ce film, un peu trop vaudeville.
S'aventurer à faire du vaudeville à l'écran est très risqué. La chaleur d'une salle de théâtre, un public venu pour un Labiche, des acteurs plutôt bons: et ça peut faire tilt.
Mais le cinéma c'est quelque chose de plus froid, de plus passif. Le spectateur y est plus sensible aux ficelles, qui de situations absurdes en situations absurdes sont un peu grosses dans ce film. La technique du "petit mot", la rencontre fortuite invraisemblable, la seconde rencontre fortuite invraisemblable...Il manque quelque chose au scénario.
C'est dommage, car l'on retrouve ci et là un talent d'écriture certain, de l'originalité dans la mise en scène, de la dérision et du second degré.
Comédie à la fois drôle et intelligente. A mi-chemin entre un film de Tati et The Party. Gag prévisible mais néanmoins très drôle. L'univers loufoque d'Emanuelle Mourret ne recule devant aucune pitrerie.