Avis : A Single Man - Page 5

un film brillant avec un ésthétisme et une musique prodigieuse malgré tout le film traine en longeur

Je ne sais pas si le Diable s'habille en Prada, mais à coup sûr l'ennui s'habille en Tom Ford.
C'est à périr d'ennui dès les 5 premières minutes. On là quelque chose comme le croisement entre un clip gay chic non assumé qui n'en finit pas et un livre de la collection Harlequin (ou un roman de Marc Lévy, ce qui revient en gros au même). Ni touchant ni sensuel, c'est un somnifère maladroit, lent, plat, abyssalement vide, qui réussit le tour de force d'être esthétique sans être beau. Julianne Moore est certes excellente malgré sa vilaine robe et son épouvantable choucroute, mais son unique grande scène n'a exactement aucun intérêt, comme le reste. Quant à Colin Firth, je suis sûr que c'est parce qu'il regrette d'avoir signé pour être dans un tel navet qu'il le traverse avec un tel désespoir. Oui, il est bien, mais je ne suis pas certain que sa prestation mérite un prix d'interprétation.
Que Tom Ford retourne vite à ses défilés et laisse le cinéma en paix, par pitié.

Ô mon dieu que c'est lent. Les images sont belles. Colin Firth endosse son rôle de veuf épleuré avec merveille, Julianne Moore est magnifique mais je m'attendais à mieux niveau scénario. 2 petites étoiles donc.

Déçu de ce film, il ne se passe rien du début jusqu'à la fin, ennuyant et sans intérêt. Toutefois, je donne un point pour l'esthétisme, l'image et la BO.

Il y a du style et Colin firth assure une prestation solide ce qui rend le film agréable à suivre. Cependant le scénario parait un peu juste ce qui oblige le réalisateur à meubler ...

Dans un film qui aurait du être émouvant et prenant, Tom Ford, malgré un esthétisme lêché - principal atout de A Single Man -, dessert son sujet par une mise en scène ô combien maniérée et aux effets de montage pénibles et inutiles, ainsi que par une écriture assez pauvre qui avoisine le fantasme plus qu'une recherche de crédibilité - dommage pour ce genre de film ! -. Là dedans, Colin Firth et Julianne Moore tentent tant bien que mal de faire émerger quelque chose malgré le chaos de la mise en scène. En vain.

esthétisant, complaisant...."chiant"
Allez donc relire Mc Cauley "L'objet de mon affection"
Colin First exceptionnel sauve le film.

Ce film m'aura permis de voir la beauté de Nicholas Hoult. Ce que j'adore c'est que l'histoire se passe à L.A mais tous les acteurs dedans sont anglais x'D. En tout cas une esthétique irréprochable, les demi-teintes, des scènes un peu longues et silencieuses et j'adhère totalement à la fin ! Matthew Goode n'a pas été visible très longtemps mais très sympa et petit clin d'oeil à Lee Pace qu'on voit deux petites minutes (le collège de George).

Le cinéma n'a que faire des films gays. Seul Brokeback Mountain a triomphé au box-office. Pour la plupart des gens, ce genre si particulier reste "difficile d'accès". Et c'est compréhensible, car un film gay n'est pas un film comme les autres. Spirituel et raffiné, A single man n'est que le reflet de nos propres existences, baignées d'illusions et de désirs inavoués. Et puis un jour, c'est venu......

Un chef d'oeuvre avec Colin Firth , la sublime Julianne Moore , le talentueux Nicholas Hoult , Matthew Goode , Ginnifer Goodwin !!! Par le réalisateur et styliste Tom Ford !!! Une excellente adaptation du roman éponyme du regretté britannique Christopher Isherwood mort en 1986 !!!

Du bleu en mouvement. Des vagues. Un corps se balançant. Une mer. Un générique. La noyade d’un corps, le naufrage d’un homme. Colin Firth se dilue dans les ondulations aquatiques, offrant ses muscles et ses minuscules poignées d’amour à la caméra de Tom Ford. A single man raconte la survie ou plutôt la tentative de survie d’un homme suite au décès de son compagnon. Ce n’est pas un film d’homos fait par un homo, mais une belle histoire d’amour après la mort.
Pour voir la suite de ma critique, rendez-vous sur : http://quaiducinema.wordpress.com/2011/01/25/immersion-au-coeur-de-la-tristesse/

D'accord, par moments, le spectateur hétéro peut se sentir exclu...On sent que Tom Ford aime bien filmer les corps de jeunes ephèbes, mais qu'il se retient, parce que bon, faut tourner un vrai film et pas un truc underground communautariste. Eh bien malgré des chichis de mise en scène parfois irritants, une fin énervante et une représentation de la femme, à travers le personnage de Julianne Moore, passablement ridicule, A single man est un film méritant une grande estime. Pas tellement par l'histoire, mais plus par son climat de poésie tranquille, et, malgré la gravité du sujet, paradoxalement apaisant qui s'en dégage. Voilà, c'est ça que j'ai aimé dans ce film, l'ambiance générale, très réussie et attachante, et même optimiste sans être niaise...le spectateur flotte, y a un vrai courant zen qui irradie la pellicule. Tout cela permet déjà de le classer largement au-dessus du tout-venant. Colin Firth est grand, comme toujours.

Bon film avec une Julian Moore magnifique et un Colin Firth impeccable. A voir

Toute la force de ce film tient en sa réalisation assez fabuleuse. Si le propos reste largement vide et qu'on a plus affaire à de l'étalage d'états d'âme de bobos, la chaude enveloppe formelle suffit à retenir l'attention. Pas plus.

Très joli film de Tom Ford, dont le premier rôle est confié au talentueux Colin Firth. Années 60 superbement reconstituées. Une histoire sensible accompagnée d'une bande son irréprochable.