Avis : Chatroom - Page 2

Ambiance angoissante pour dénoncer des dangers bien présent sur la toile. Des choix intéressant reflétant le long travail accordé par le réalisateur. Avec une prestation talentueuse d'Aaron Johnson. À voir!

La manière dont sont representés les salons de chat est vraiment bonne, mais je trouve l'histoire insipide et pas assez consistante dômmage.

Un excellent thriller ado-psychologique. On se perd avec plaisir dans ce dédales de chatrooms. Personnages très vivants, on y croit. Un très bon moment de cinéma, une réalisation dynamique et audacieuse. J'aime.

Un scénario vraiment original qui nous plonge dans un monde effrayant par son réalisme !
Une fois l'action lancée, on retient son souffle jusqu'au dénouement final, pourtant attendu..
A voir !

Difficile de voir le bon du mauvais dans cette réalisation de l'excellent Nakata. Première vraie expérience en occident, probablement muselé un peu à la façon d'un John Woo lors de ses premiers essais occidentaux. Ce qui est dommage, c'est qu'il regorge d'idées et elles sont bien là. L'approche du web et de ses dangers au travers des ados en pleine crise de conscience. Tout est là mais ça ne prend pas vraiment. On s'ennuie et on trouve le temps plutôt long bien que les manipulations qui tournent mal soient bien foutues. Bref, une semi-déception en attendant le prochain...

Juste avant de s'attaquer à la télévision et plus précisément à la télé-réalité avec "TV Shows", le réalisateur de "Ring" et de son remake américain, Hideo Nakata, s'est penché sur Internet avec ce film, sorti en 2010. Et autant le dire tout de suite, si le sujet de la télé-réalité était plutôt bien maitrisé, ici, le réalisateur passe clairement pour ce qu'on appellerai aujourd'hui un boomer. Il est ici question d'un jeune homme mal dans sa peau, William, qui créer un salon de chat (eh oui, dans les années 2000, c'était à la mode) qui est rejoint par quatre autres adolescents également mal dans leur peau. Si ce salon est au départ un refuge, il en devient très vite nocif pour nos protagonistes, notamment à cause de William leur donnant de très mauvais conseils. Bon, j'ai néanmoins beaucoup apprécié la première partie du film et cette idée de recréer ce monde virtuel cinématographiquement, c'est-à-dire avec des gens qui se rejoignent physiquement littéralement dans un petit salon. Sauf que bon, cinq ados qui parlent, quatre chaises et une pièce vide, ça lasse un peu vite. C'est alors que le scénario décolle vers quelque-chose qui pourrait s'apparenter à du thriller mais avec un discours tout de même très arriéré. En effet, nous avons tous les profils psychologiquement instables qui, dans l'inconscient collectif de l'époque, seraient les seuls à "surfer sur la toile" et à y regarder des vidéos morbides. Alors oui ça existe hein, je ne le nie pas mais là, c'est vraiment exagéré et notamment Jim qui est l'archétype même de l'emo suicidaire sous antidépresseurs. Alors ça va bien cinq minutes mais sur une heure et demie, c'est un peu long et laborieux, surtout que le réalisateur ne parvient pas vraiment à leur créer une vie en dehors de leur chatroom. Alors si, nous avons tout de même des scènes se déroulant dans le monde réel (souligné d'ailleurs par un étalonnage super lourd avec des couleurs colorées pour les chatrooms et des couleurs ternes et froides pour la réalité, indiquant bien-sûr que les adolescents s'y sentent plus mal) mais soit, on les voit juste devant leurs ordis ou téléphones, n'affichant aucune émotion, ou alors en conflit avec leur parent vraiment à base de "mais tu peux pas comprendre, j'ai des problèmes d'adolescent moi !" lorsque ça ne tombe pas dans l'extrême avec des adolescents voulant se scarifier par exemple. Même les pires teen movies des années 2000 affichaient une représentation bien plus construite et complexe des adolescents. Pis bon, on a la fin qui fait un peu ce qu'elle veut et qui part trop loin pour en être crédible, en plus d'être finalement assez mièvre. Voilà bon, malgré quelques bonnes idées (comme les couloirs avec la représentation des diverses chatroom et de leurs dérives) et le jeu d'acteur qui reste très bon, "Chatroom" est donc un film qui a très mal vieilli dans son discours en plus d'avoir un rythme qui s'essouffle assez vite.

Grande déception de la part de Hideo Nakata qui en adaptant la pièce de théâtre de Enda Walsh, se retrouve pris au piège d'une adaptation complexe et prise de tête. Ici, il est question du mal être des adolescents, entre incompréhensions et disputes parentales, ils se réfugient dans le monde de l'internet et trouve refuge dans la "chatroom" d'un adolescent pour le moins très perturbé. En effet, ce dernier cache bien son jeu car en réalité il joue avec eux et surtout, avec leur mal être, en les poussant au suicide !
Hélas pour nous, le scénario s'avère inintéressant et la mise en scène linéaire (et amorphe) n'arrange rien. Fort heureusement, Aaron Johnson (récemment révélé au grand public dans Kick-Ass - 2010) tire son épingle du jeu, grâce à son double jeu et parvient à sous sauver de l'ennui.

Sorte de thriller dans le cyber-espace à la sauce teen-movie,"Chatroom" ne tient jamais les promesses de son pitch qui sort des sentiers battus.En réalisant son premier film occidental,après avoir été promu maître de l'épouvante à la japonaise(Ring,Dark Water),Hideo Nakata perd ses moyens et son inspiration.Pour représenter le mal-être adolescent,il s'attaque à Internet,et à ses dérives anti-sociales,provoquant des comportements extrêmes chez les jeunes en mal de repères.Le traitement de la psychologie est franchement sommaire,et les traumatismes s'arrêtent à des parents détestés,délaissant leur progéniture,et à un manque d'amis réels.Aaron Johnson,qui est loin de m'ébahir pour l'instant et Imogen Poots,au potentiel incontestable à exploiter tentent de donner de la consistance à ces ados perturbés.Las,le film traîne en longueur,s'encombrant de dialogues puérils.En revanche,la représentation visuelle des "chatrooms",sortes de pièces colorées reliées entre elles par un long corridor,est réussi,et forme un bon contrepoint avec les scènes dans la réalité,grisâtres et sans espoir.Du travail bâclé.

Sur à peu près le même thème que le français (et raté) L'autre monde, le japonais Hideo Nakata (auteur des très effrayants The ring et Dark water) nous emmène dans ce Chatroom au propos beaucoup plus dérangeant. Le mal être des ados ne date pas d'aujourd'hui, mais avec internet cela peut prendre des proportions parfois hors de contrôle. L'originalité ici est de matérialisé les conversations de la chatroom avec de vraies scènes et pas par écrans interposés. L'univers réel, couleur grise/sépia, en opposition aux couleurs vives du monde virtuel qui pour le coup passe pour la réalité. La mise en scène est rythmée, pas de temps mort. Le scénario pêche parfois par excès de clichés (les parents, les suicides...) mais il tient en haleine jusqu'à un final percutant même si plus ou moins prévisible. On retrouve dans le rôle titre, Aaron Johnson le super héros de Kick-Ass sorti il y a quelques mois. Dans un registre très différent il est encore très convaincant. Les quatre autres jeunes acteurs qui complètent la bande sont aussi très bien dont Imogen Poots (Cracks) et Matthew Beard (Une éducation) le personnage le plus fragile (en apparence...). Malgré quelques défauts le film est un thriller très efficace, n'empêchant pas de s'interroger sur les dangers d'internet et des nouvelles technologies. A ne pas mettre devant tous les yeux (interdit aux moins de douze ans)...

Cette année, au Festival de Cannes, le virtuel était très tendance. C'est ainsi que la sélection "Un Certain Regard" avait programmé "Chatroom", un film britannique réalisé par le japonais Hideo Nakata, grand spécialiste des films d'épouvante (cf. "Ring"). Pendant les premières 30 minutes, on nous donne une représentation théâtrale des "chats" sur Internet. Pas vraiment passionnant, d'où une fuite vers la sortie. Après, les avis divergent : d'après des amis au jugement plutôt sûr, on serait parti juste au moment où le film devenait intéressant, davantage en prise avec la vie réelle, montrant les rapports des jeunes protagonistes avec leurs parents et la façon dont un membre du "chat" arrive à manipuler les autres membres; d'après certains critiques, c'est tout le contraire, le film cessant pour eux d'être intéressant au bout de 40 minutes. Qui croire ?

Une belle surprise de laquelle je n'attendais pas grand-chose, a priori encore et toujours déçu par la célèbre trilogie des Ring ( dont le succès m'échappe, sans trop comprendre pourquoi ). Chatroom, le dernier film de Hideo Nakata, est un véritable concentré de noirceur et de perversité, intelligemment fondé sur des stéréotypes qu'il transgresse habilement, pour mieux explorer la pathologie d'une société assassine, poussée à bout, comme touchée par le néant relationnel. Les acteurs - jouant tout en surface, le plus souvent - s'oublient vite au profit des personnages : l'ambiguïté morale du protagoniste témoigne d'un réel attrait psychologique, le réalisateur s'attardant sur ses aspects négatifs - pour ne pas dire malsains - sans pour autant l'exclure facilement. On pourra reprocher à Hideo Nakata une certaine tendance à la démonstration, heureusement vite rattrapé par un scénario prenant et homogène. Un très bon moment de cinéma, bien qu'assez cafardeux et proprement éprouvant. A découvrir.

Un très bon film sur les relations sur internet. Un très bon thriller psychologique sur les liaisons dangereuses sur le web.

Hideo Nakata est un des réalisateurs japonais les plus connus notamment grâce à son expertise dans le domaine des films fantastiques tels que « The Ring » ou « Dark water », il s’attaque ici au thriller avec le film britannique « Chatroom ». Comme le titre le laisse entendre le film se situe dans le domaine des forums de discussions sur Internet. Il montre les dangers que ces endroits de discussions libres peuvent générer du fait de l’anonymat qui entoure les participants et qui peut cacher des prédateurs de tous poils à la recherche de personnes fragiles et de la propension qu’ont, surtout les adolescents, à livrer beaucoup de détails personnels qui peuvent servir pour leur nuire. Ici un ado perturbé se livre à un jeu de manipulation visant à pousser un jeune garçon au suicide sous l’œil mi-complice mi-effrayé des autres membres de ce petit chatroom. La force du film est de transporter l’univers virtuel de ces discussions dans un décor d’hôtel miteux ou chaque chambre est une chatroom (= pièce de discussion) dont une représente le forum de notre petit groupe où les acteurs se livres à leurs échanges. Ce procédé permet de rendre le film beaucoup plus dynamique que si on avait filmé les acteurs devant leurs ordinateurs. L’ensemble n’est pas très fouillé et les différentes sous intrigues, bien qu’intéressantes, ralentisse l’action principale (la manipulation de l’ado) et la fait paraître comme un peu rapide, laissant l’impression que le pauvre garçon s’abandonne trop facilement à son manipulateur. Les prestations des acteurs sont plutôt convaincantes dont Aaron Taylor-Johnson très inquiétant en ado perturbé qui comble son mal-être en détruisant la vie d’autres adolescents via le net. Un film assez prenant, intéressant et finalement plus pédagogique face aux dangers d’Internet que bien des campagnes de préventions. À recommander aux ados et aux pré-ado, ainsi qu’à tous ceux qui pensent que ce qui est dit ou fait sur Internet est privé et n’a pas de répercussion sur la vie réelle.

Le début du film m'a un peu gêné, j'ai trouvé que ça partait beaucoup trop vite et sans trop d'explications. J'ai cru que les scènes du "réel" étaient des scènes de flashback, ce qui m'a embrouillé l'esprit. Mais une fois le principe compris, j'ai adoré le film de bout en bout. Certes, le film diabolise Internet jusqu'à l'outrance, passant en revue tous les dangers possibles et imaginables, allant du pédophile au virus, du taré anonyme au vol d'identité. Cette diabolisation a peut-être le défaut d'être catégorique, mais les films qui osent ce genre de propos sont tellement rares que celui-ci est excusé. De plus, le casting est agréablement génial, permettant de balayer un éventail d'adolescents tous différents, mal dans leur peau, qui se réfugient sur la toile pour chercher de l'aide à leurs problèmes. Ch@troom met parfaitement en évidence le fait que sur Internet, on peut s'adresser à n'importe qui et que si on est un peu naïf, influençable ou dans un état de faiblesse comme les personnages du film, ça peut mal finir. Le personnage le plus intéressant reste à mon goût Jim, campé magnifiquement par l'excellent Matthew Beard. Son personnage est très attachant et l'acteur est à fond dans son rôle. Cependant, on peut dire la même chose des autres acteurs. Imogen Poots est notamment très crédible dans le rôle de la fille qui se laisse berner. Aaron Taylor-Johnson s'en sort également bien et son personnage est passionnant en plus d'être inquiétant. Bref, c'est un film extrêmement original et intéressant sur le fond. A ne pas louper !

L'idée est originale et sa concrétisation intéressante : donner forme et vie à ces chatroom, passer du virtuel au réel. Le réalisateur prend ici ce parti pris et l'emmène jusqu'au bout : après avoir concrétisé réellement le virtuel, il y montre l'influence énorme du virtuel sur la vie réelle des adolescents. Embroglio qui aurait pu être original et intéressant s'il n'était pas appauvri par un scénario terne et sans saveur. Quoi de neuf dans le monde des adolescents du cinéma ? Problème de famille, de parents qui n'aiment pas assez, qui s'en vont etc.
Très vite l'histoire finit par lasser, le réalisateur oublie ses personnages en cours et la mise n'est pas toujours des plus inspirées.