Avis : Mensch - Page 4

une pléiade d'acteurs tres interressant , un scénario déjà vu bien sur mais qui s'il avait ete mieux mené aurait pu etre plus prenant , une fin qui aurait pu etre amener tout au long du film plutot qu'etre servi comme un cheveu sur la soupe , dommage ...

Cambrioleur et perceur de coffre, Sam a fait le choix d'une vie de délinquant de haut vol qu'il essaie de cacher, tant bien que mal, à son jeune fils, à sa mère, à son amie. Jusqu'au jour où il se joint pour un casse à son coreligionnaire Simon, vieux truand juif qui n'a pas la même "éthique" que Sam.
Steve Suissa réalise un polar à visage humain suivant le contexte familial dans lequel s'inscrit son intrigue. Pour autant, alors que le décor israélite n'est déjà guère déterminant -lSami Frey y tient le rôle d'un grand-père protecteur- les personnages ne se révèlent pas assez riches ou habités pour que le sujet puise en eux une réelle singularité. Suissa n'évite d'ailleurs pas des relations affectives communes, tels que les rapports épisodiques de Sam avec son fils ou avec sa nouvelle copine. Et ce n'est pas le secret de famille dévoilé tout à la fin qui change la donne puisqu'on ne l'attendait pas!
En définitive, de ce film grave -Sam se décidera-t-il de sortir à temps de la délinquance?- mais sans style, on s'attache essentiellement à suivre le développement d'une intrigue de gangsters dont on imagine bien qu'elle ne tournera pas rond.

Un bon polard très supérieur à "une affaire d'état" recemment vu au cinéma, le casting est très bon (Nicolas Cazalé et Anthony Delon en tête) et l'histoire est prenante, on n'a pas le temps de s'ennuyer pendant tout le film qui est bien rythmé, la fin n'est pas si prévisible que sa, bref dans le genre c'est du tout bon

"Coiffe-toi, serre ta cravate, regarde les gens dans les yeux, et sois un Mensch". Autrement dit sois quelqu'un de bien. Voilà le but de Sam, ce jeune homme, spécialiste pour braquer les coffres, qui élève seul son fils. Bien éduqué et très entouré dans cette famille juive où le patriarche fait tout pour que son petit fils retrouve le droit chemin et rejoigne l'entreprise familiale. Ce film est une réussite, entre deux scènes d'action, Steve Suissa nous plonge dans l'atmosphère pesante d'une famille avec ses valeurs et d'un quartier avec son histoire. Nicolas Cazalé qui interprète Sam est tout simplement excellent, plein de justesse et de profondeur. Et que dire des seconds rôles : Sami Frey, Maurice Bénichou, Anthony Delon, Sara Martins (à l'affiche de la série "Pigalle, la nuit"). Sami Frey est vraiment bouleversant avec notamment des faces à faces superbes avec Maurice Bénichou et Nicolas Cazalé. A voir.

dommage que ce film ne marches pas,c est un bon film ,de superbes acteurs,bonne histoire,et nicolas cazale qui est un des meilleurs comediens de sa generation .

J' ai bien apprécié ce film, et surtout le jeu de ses acteurs, au premier rang desquels il faut citer Sami Frey, toujours aussi profond dans le jeu que dans le regard, et Nicolas Cazale, que je découvrais, et que j' ai trouvé impréssionnant . Une construction parfois difficile à suivre, cependant, beaucoup de scènes d' action, mais surtout de l' émotion à revendre dans les scènes de tendresse entre le héros et son fils de 4 ans, ( même si je n' ai pas trouvé les répliques de l' enfant toujours en phase avec son âge ! ) . l' ensemble reste, malgré ces réserves, prenant et agréable à voir .

Un touche de déception vis à vis de l'ardeur médiatique dont a bénéficier ce film.
Un film policier avec des idées et bien plus, mais plombé par un style de jeu majoritairement purement français, c'est à dire exagérément psychologique. Les acteurs sont là, nous criant leurs souffrance, tandis que nous, attendons impatiemment la scène suivante.
Le petit Max ajoute, en plus de tendresse, un touche d'utilité pour l'avancement du film. On reste sur notre faim en en ayant vu trop dans pas assez..

Une belle histoire dans laquelle les rapports familiaux sont omniprésents. On assiste aux tourments dont est victime le héros, déchiré entre son amour pour son fils et sa volonté de s'affranchir de la protection de sa famille. Celui-ci, campé un très bon Nicolas Cazalé, est très attachant, au même titre d'ailleurs que la plupart des personnages. Pas beaucoup d'action certes mais c'est ici l'aspect psyvhologique du milieu mafieux qui est traité.

Un assez bon film français, du bien et du moins bien : le scénario est bateau , le film court ( on ne s'attache pas assez aux personnages ). Pourtant les acteurs sont formidables , le petit Max est super . Mais pour moi ce qui vaut vraiment ce film, c'est la qualité de l'image: un jaune vraiment intéressant ...

Mensh, ou l'histoire d'un homme en quête de réponse, un peu perdu et courageux.
Un bon film ou l'émotion et l'humour ne manquent pas d'être présents.

film vraiment très nul, les acteurs sont mauvais j'ai gacher une soiré pour aller voir cette daube, je suis plein de regrets..

Une bonne surprise pour un film français. Une histoire de mafia juive dans le 9e arrondissement de Paris. Une intrigue entre deux familles antagonistes, l'une achkenase (Samy Frey) et l'autre séfarade (Maurice Bénichou) dont les liens cachés sont révélés tout au long du film. Très belle prestation des acteurs, quoique Nicolas Cazalé parle de façon un peu trop monocorde à mon goût. Le petit Max est adorable et j'espère qu'on reverra rapidement la jolie journaliste qui fait une très belle prestation. J'ignorais totalement ce que pouvait dire le mot 'Mensch", je pense que c'est un mot yiddish qui veut dire "homme bien"....

Le jeu de certains des acteurs est souvent approximatif, et l'intrigue n'est ni fouillée, ni savamment mise en scène.

Le laid peut être beau, le joli jamais.
Ici, c'est la médiocrité, et c'est toujours affreux a voir. Un telefilm, à la fois creux et bourré de clichés.

Si vous allez voir Mensch et que vous vous attendez à voir un film d’action à l’américaine, vous allez rester sur votre faim. Il faut juste savoir une chose avant de s’asseoir dans le fauteuil rouge : le réalisateur de Mensch – Steve Suissa – est avant tout un acteur. Et ça se voit.
Ce polar dramatique se construit par et à travers les acteurs, que ce soit Nicolas Cazalé en casseur de coffres hors pair, jeune papa et futur Mensch, Sami Frey en grand-père chef de famille qui essaye de transmettre en vain les valeurs familiales, Maurice Benichou en gangster juif et Anthony Delon que l’on a plaisir à revoir sur les écrans et qui arrive à exister dans ce second rôle qui nous fait forcément penser aux anciens rôles de Papa.
L’ensemble de l’intrigue tient grâce à une écriture scénaristique soignée où l’intérêt se situe dans les relations familiales et les chemins parcourus par les protagonistes et non dans les quelques scènes d’action comme on aurait pu s’y attendre. Et c’est tant mieux. Si Steve Suissa était tombé dans les travers du polar habituel, il aurait basculé dans la série B télévisuelle. Et c’est pour cela que Mensch a sa propre identité cinématographique.
Casting épatant, mise en scène propre sans fioritures, qualité de l’interprétation, sans être parfait, le quatrième long métrage de Steve Suissa est plutôt une réussite.
Alors coiffe-toi, serre ta cravate, regarde les gens dans les yeux et sois un Mensch.