Moi, Van Gogh
Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Moi, Van Gogh" et de son tournage !

IMAX, un format à part

Le réalisateur François Bertrand revient sur les contraintes et les avantages de tourner un film au format IMAX : "D'abord, il faut avoir en soi pas mal de naïveté, parce qu'on s'imagine avoir affaire à un film comme les autres... avec juste un écran plus grand. Or, la caméra pèse quarante-cinq kilos, elle fait beaucoup de bruit et n'accepte que des magasins de trois minutes... La grammaire et les mouvements sont donc très particuliers. Tout comme la vision du spectateur, puisqu'on lui propose un champ de vision global. Mais c'est ce qui m'a intéressé : créer une dynamique avec le public, filmer les tableaux en misant sur peu de profondeur de champs, créer des zones floues et amener le spectateur à cadrer lui-même en allant chercher ce qui est net. Pour les paysages, le but était de lui faire retrouver le regard du peintre."

Passe partout

L'équipe du film a eu accès à des collections exceptionnelles pour tourner le film comme celle du Musée d'Orsay à Paris, du Musée Van Gogh à Amsterdam et du Kroller-Muller Museum en Hollande. En tout, ce sont 40 toiles qui sont passées devant la caméra.

Comme si vous y étiez

Pour les croquis qui se dessinent progressivement, l'équipe a utilisé une technique astucieuse : après avoir préalablement scanné les images, ils effacèrent progressivement tous les coups de pinceaux par ordinateur (sous le contrôle des musées) permettant ainsi de retrouver le crayonné d'origine.

Vf et Vo

Jacques Gamblin, qui prête sa voix à Van Gogh a également enregistré la version anglaise du film.

Notes d'intention

Peter Knapp, à l'origine du film, raconte pourquoi il s'est lancé dans l'aventure Moi, Van Gogh :

"Vincent Van Gogh n'a peint que durant 10 années. Il n'a vécu à Auvers-sur-Oise que 70 jours, durant lesquels il a peint plus de 70 tableaux qui sont presque tous dans les plus grands musées du monde. Quand je fais du vélo avec mes amis et que je parle de lui, j'aime dire qu'il est le champion du monde de la peinture.

Mais on ne parle pas ainsi de Van Gogh. On évoque sa folie, son oreille coupée, son suicide. Le film se situe là, sur une courte période excessivement prolifique, mais sur une trame de fond dramatique. Changer l'image que nous avons de ce peintre pour en insuffler une autre, afin qu'elle se développe et révèle l'homme qu'il a dû être. Un travailleur acharné, perspicace, libre grâce à son frère, qui a pu travailler sans la contrainte d'un client ou d'un marchand, ce dernier, nous le savons, influençant toujours son "vendeur". Un homme qui savait comment et quoi peindre.

L'histoire que je raconterai sera gaie, lumineuse, pleine d'énergie, avec cependant une ombre au tableau. Comme un champ de blé, qui ondule sous le vent, libre, et pourtant accablé de soleil..."

Van Gogh au cinéma

Si Jacques Gamblin a ici enregistré la voix de Vincent Van Gogh, d'autres acteurs ont avant lui prêté leur trait au célèbre peintre comme Kirk Douglas (La Vie passionnée de Vincent Van Gogh) ou Jacques Dutronc (Van Gogh). Plus étonnant, Martin Scorsese a également interprété le peintre dans un segment de Rêves d'Akira Kurosawa.

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