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Synopsis
Après son internement à l’asile, Vincent Van Gogh s’installe à Auvers-sur-Oise chez le docteur Gachet, amateur d’art. Les derniers jours du peintre sont marqués par les relations conflictuelles qu’il entretient avec son frère Théo et sa santé mentale vacillante. Il devient l’amant de Marguerite, la fille de son hôte, mais celle-ci comprend vite qu’il ne l’aime pas, que seul son art le fait vivre.
Une très belle réalisation que nous propose Maurice Pialat sur Vincent Van Gogh. De magnifiques images ressemblant à des tableaux d'époque. Ce biopic parfaitement mis en scène nous conte les derniers mois de la vie du peintre impressionniste : Vincent a 37 ans. Malade, il arrive en 1890 à Auvers-sur-Oise pour consulter le Dr Gachet, un bourgeois amateur d'art qui possède un Renoir et adule Paul Cézanne. Des scènes émouvantes avec la ...
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Un visiteur
4,0
Publiée le 6 avril 2012
Maurice Pialat et la peinture, une grande histoire. On savait le réalisateur adepte de l'art du pinceau, ayant déjà réalisé un court-métrage sur Van Gogh en premier hommage au peintre néérlandais, et s'étant inspiré pour la création de son chef d'oeuvre "La Maison des Bois" de la peinture impressioniste. Pour son deuxième "Van Gogh", on retrouve chez Pialat sa faculté de filmer des choses simples de la vie de fort belle manière. ...
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stebbins
434 abonnés
1 747 critiques
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4,0
Publiée le 26 mars 2010
C'est du cinéma qui triture la durée des plans et des séquences ; c'est un art de la pause, de l'étirement temporel et du déséquilibre... Maurice Pialat sculpte chaque plan de son film, il dénature l'écorce du réel pour mieux la rendre visible aux yeux du spectateur. Van Gogh est un paradigme d'impureté - et donc aucunement naturaliste, comme l'ont prétendu certains - une oeuvre d'Art agaçante - car témoignant d'une certaine ...
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TTNOUGAT
469 abonnés
2 526 critiques
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4,0
Publiée le 2 septembre 2011
Il fallait s'y attendre, avec Pialat ce ne pouvait être autrement. Il a donné sa version de Van Gogh, point final. Mais il il y a bien des chances pour que l'esprit en soit conservé et que quelque part Van Gohg fut ainsi dans les trois derniers mois de sa vie. C'est donc avant tout une oeuvre cinématographique personnelle s'attachant à décrire un homme marginal, difficile à vivre, mais sans doute assez passionnant à fréquenter par ...
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Le film de Maurice Pialat a réalisé un trés bon score au box-office puisqu'il a enregistré pas moins de 1 307 437 entrées, se plaçant à la 21ème place du classement français de 1991.
67
67, où le nombre exact des derniers jours de Van Gogh relatés par le film.
Van Gogh à l'écran
Le peintre Vincent Van Gogh a été incarné sur grand écran par de nombreux acteurs : Kirk Douglas dans La Vie passionnée de Vincent Van Gogh (1956), Martin Scorsese dans Rêves (1990), Tchéky Karyo dans Vincent et moi (1991) et Tim Roth dans Vincent et Théo (1991).
mais quel Carnage !! une véritable Torture ce film !! c'est tellement loin de la réalité du personnage, typiquement Français de transformer en M**** tout ce qu'il touche, une Purge immonde :-(
Moumoute Helmut
Fatche! J'ai cru voir et entendre Jacques Gamblin au lieu de Jacques Dutronc dans cette B.A..
Jean Bombeurre
Est-ce que Maurice Pialat savait que Van Gogh était peintre ? Je me le demande...
Des images et des mots
Ce très beau film met en scène les dernières semaines de la vie de Vincent van Gogh, que Jacques Dutronc incarne à la perfection. Ce dernier a su donner du souffle et de l’intensité à sa prestation, ce qui était loin d’être gagné pour un rôle pareil. En outre, on sent que Maurice Pialat a mis un point d’honneur à restituer de la manière la plus sobre et réaliste l’atmosphère de l’époque, celle de ce monde rural à la temporalité si particulière, éloigné de l’agitation de la capitale et des grandes villes en cours d’industrialisation. Le film joue beaucoup sur la différence entre Vincent et son frère, ils ne vivent pas dans le même monde : si Théo est un marchand d’art bien installé, Vincent, lui, a surtout parcouru les milieux les plus humbles. Comme le montre très bien le film, Van Gogh a beaucoup souffert de ne pas être reconnu par sa famille qui, à ses débuts, ne croyait pas en son potentiel. Dans la dernière partie de sa vie à Auvers-sur-Oise, il n’était pas du tout certain de connaître un jour le succès. La composition de certains plans n’est pas sans rappeler certaines peintures de l’époque avec ces scènes de détente collective, où tout le monde danse en plein air au bord de l’eau. Ces joies collectives sont en fort contraste avec des scènes plus intimistes, plusdouloureuses. Aucune musique supplémentaire n’a été ajoutée en arrière-fond, les musiques que l’on entend proviennent uniquement des personnages et des orchestres que l’on voit à l’écran, réalisme oblige. Cette volonté du cinéaste de coller à l’époque à été poussée très loin, rien ne semble artificiel. Bref un grand film, aussi bien sur le plan technique que narratif. Vous pouvez lire ma critique complète (et illustrée) ainsi que d’autres critiques et articles sur le cinéma (du type classement des films de 2015, 2016) ainsi que des extraits de films sur mon blog : https://7emeart.wordpress.c...
Captain fantastic
Ouh la la le moment de solitude !! Il ne se passe rien et Dutronc est trop mou comme d habitude !!! Moi qui raffole habituellement de tout genre de biopic là c 'est trop indigeste mais pas étonnant avec Pialat !!
chrischambers86
Et qui mieux que Dutronc pouvait incarner Van Gogh ? Personne, il est juste parfait ! C'est de loin le film le plus lumineux de Pialat...