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Un visiteur
1,0
Publiée le 10 novembre 2017
Lent, infiniment lent... et particulièrement glauque, souvenr incompréhensible bien que tres répétitif. Bien qu'il y ait de jolis plans de l'océan, je déconseille. Absolument pas fantastique, mieux vaudrait classer se film dans la case des "morbides". Jattend toujours une explication car le scenario ne tient pas la route... tout est dans le synopsis, aucun dialogue... à éviter
Évolution est beau, il est aussi inquiétant. La sueur perle sur la peau, les murs suintent et quelque chose se trame. Le film s'aventure dans les vertiges de la science-fiction pour parler de l'intime : après les récits d'apprentissage féminins d'Innocence, on assiste ici à la puberté de jeunes garçons. Leurs corps se transforment et la réalité aussi. La dimension perturbante de ce changement est traitée à la façon d'un cauchemar. Si le corps féminin à la puberté a pu être abordé de nombreuses fois au cinéma, l'équivalent masculin est beaucoup plus rare – en tout cas aussi sérieusement. On détourne et désamorce plus volontiers le corps masculin par la comédie, ce qui permet d'en parler... sans trop s'exposer. Il y a ainsi une certaine ironie à constater qu'il a fallu une femme, aidée d'une autre, co-scénariste (Alante Kavaïte, révélée l'an passé avec Summer) pour saisir ce sujet avec autant de sérieux. Ce qui n'empêche pas un traitement poétique et déstabilisant : à plusieurs reprises durant Évolution, on se dit qu'on n'a jamais vu ça avant. Combien de longs métrages peuvent s'en vanter ?
Voila encore un film français qui ne semble être fait que pour être classé dans les films d'auteurs intellos. Cela n'a rien à voir avec un budget limité, la réalisatrice semble juste tellement obnubilée par son objectif qu'elle oublie volontairement de répondre un temps soit peu aux questions qu'elle pose. Avec une envie un peu plus marquée de raconter son histoire, elle pouvait arriver à faire un film fantastique des plus intéressant. Au lieu de cela, on a quelque chose d'intriguant mais ennuyeux.
Ce qui l’a donné envie de voir ce film c’est sa bande-annonce intrigante qui, dans une ambiance très particulière, laissait planer le mystère sur ce que le film allait raconter. Cette ambiance pleine de mystère est, de fait, très présente dans ce drame fantastique, las le film ressemble beaucoup à la bande-annonce : il ne dépasse jamais le stade des questions ! Je ne suis pas contre les films qui laissent au spectateur une certaine latitude pour interpréter ce qu’il voit, ni contre ceux qui ne sont pas construits dans un cadre rigide début-milieu-fin et évoluent dans une forme plus libre. Mais il ne faut tout de même pas exagérer et finir par rendre une œuvre si dénuée de sens qu’on finit par ne pas savoir ce que l’on a vu. C’est vraiment le cas ici, le film nage dans une intrigue totalement nébuleuse où les dialogues sont saupoudrés parcimonieusement sur cette heure vingt ; franchement s’il y a (mis bout à bout) quinze minutes de scènes dialoguées c’est le bout du monde. Le problème c’est que les images, joliment filmées et avec une belle photographie cela dit, ne concourent pas à expliciter plus le propos du film. On passe donc une heure vingt dans une ambiance froide et désertique à regarder un petit garçon chercher (comme nous d’ailleurs) ce qui se passe dans cette île peuplé de cette étrange communauté de femmes et de garçons d’une douzaine d’années. Très franchement, on s’ennuie rapidement et passé la moitié du film on finit agacé par abandonner l’espoir de comprendre ce qui se passe et on termine soulagé quand le générique de fin apparaît à l’écran. Un film abscons, sans grand intérêt que vous serez bien inspiré d’éviter.
Visceral et étouffant, "Évolution" met autant mal à l'aise qu'il épate par sa beauté esthétique. Chaque plan semble être tiré d'un tableau. Film expérimental et allégorique aussi envoûtant qu'intrigant, il met à l'épreuve les nerfs du spectateur, se rapprochant par moments de l'horreur pure. Les acteurs sont parfaits, instillant à l'ensemble une grande part de mystère. A voir pour une vraie expérience de cinéma.
les dialogues sont totalement niais, mous et parfois inutile... Et mise à part les eaux douces qui sont sympathique, je ne vois pas grand intérêt pour ce film, à part si vous aimez perdre votre temps et vous retrouvez face à un grand malaise.
Coup sur coup deux films réalisés par des femmes : Marie Madinier pour « Le secret des banquises » et Lucile Hadzihalilovic pour « Evolution ». Deux univers fantastiques : l’un plus léger et badin ; l’autre grave et pompeux. Deux curiosités cinématographiques : l’un d’un intérêt qui atteint ses limites jusque dans les confins de l’Arctique ; l’autre est d’un ennui qui s’étire jusque dans les profondeurs des océans. Le fantastique à la française sans connotation sexiste ! Française comme la nation. « Le secret des banquises » est une comédie fantastique douce amère, inattendue. Le rythme du film est inconstant, on bascule de l’animé au mou du genou ! Ce sont les seconds rôles tenus par Anne Le Ny et Patrick d’Assumçao qui apportent l’animation, la caution comédie, alors que les rapports entre le professeur Quignard (Guillaume Canet) et son cobaye Christophine (Charlotte Le Bon) sont assez plan-plan. L’ensemble est toutefois léger, aucune atmosphère pesante dans les expériences en laboratoires. On est aux antipodes de « La Mouche ». A cela s’ajoute une récréation badine, sexuelle, au nom de la science. Ainsi on hypothèse que l’acte sexuel sans orgasme peut être à l’origine de l’échec de la fameuse PPM ! Christophine est touchante dans son mutisme : secrètement amoureuse de son professeur coincé, elle fait don de sa personne sans aucune retenue. Son amour est pur et le don de sa personne est une offrande à la science. Ce film connoté fantastique est plutôt une fable gentillette aux effets spéciaux malheureusement limités, certainement comme son budget, et ça se voit. « Evolution » : des promesses qui s’évanouissent rapidement. Le parti pris de filmer sans lumière artificielle donne à « Evolution » des plans très travaillés et agréables à l’oeil. Mais est-ce français d’étirer les plans, de serrer les visages pour illustrer la gravité et le mystère ? De semer avec parcimonie des indices qui se veulent à terme renversants ? « Evolution » est un film lourd, pesant, redondant. Une soi-disant bombe qui n’est rien d’autre qu’une flammèche ridicule. La métaphore est tirée par les cheveux et ne suis pas convaincu du propos. Pourquoi autant de lourdeur dans le fantastique à la française ?! Quel besoin d’intellectualiser le genre ? Ce n’est pas que français, certes, mais quand même le peu qu’on a est assez décevant. Pour l’heure, je suis prêt à suivre le parcours badin de Marie Madinier plutôt que l’univers masturbatoire de Lucile Hadzihalilovic.
Pendant près d'une demi-heure, le temps de ne pas trop en dire, "Évolution" fait illusion. Le film séduit quelque peu par son mystère et par une photographie qui rappelle celle du duo Jeunet/Caro avant de sombrer à partir du moment où il raconte son histoire, celle de garçons dominés par des femmes qui engendrent génétiquement en eux des fœtus. Tout cela est assez nauséeux, mais en reste à ce simple état des lieux. Hadzihalilovic se rêve en cinéaste lynchienne sans avoir le dixième de la créativité de Lynch. Quand l'un imbrique différents niveaux de réels, mêle une pluralité de formes et de tons, crée un univers fait de résonances et de dissonances, l'autre ne propose qu'un exercice poseur, incapable de chercher l'abstraction et donc de susciter le vertige. Le film ne fait alors qu'étaler sa petite bizarrerie glauque et ses fantasmes plus que douteux, se révèle parfois abscons mais surtout ennuyeux. En somme, il n'y a pas grand chose à tirer de cet objet faible aux personnages schématiques et aux brefs dialogues ridicules.
Commençons par le positif: image magnifique, ambiance mystérieuse et puis c'est tout! Les dialogues sont... inexistant, soit, cela renforce cette ambiance mystérieuse. Du coup on est à l'affût de la moindre image, et heureusement les plans sont long, tres long, trop long, il ne se passe rien, on s'ennuie ferme (pour être poli). Le film ne fait que 80mn (Dieu merci...), mais en paraît le double. Quand au scénario est fort intéressant mais tiens sur une demi page, dommage.
Ce film qui se veut étrange est plus répugnant que terrifiant. Certes la réalisatrice a réussi à créer un univers glauque. Mais le scénario est vraiment mince et répétitif. De plus, c'est très très lent, avec des plans interminables, de sorte que cela devient assez vite ennuyeux. Une curiosité.
Accrochez vous pour ne pas sombrer ou pour apprendre a succomber dans l intra utérin aquatique d un univers féminin épuré tant sur un plan esthétique que mythique et originaire. Ici pas d hommes et les garçons sont fécondés génétiquement avant qu'ils ne deviennent adolescents par le symbole de l étoile de mer auquel les femelles vouent un culte cosmique et nocturne jusqu'à devenir cette partie organique elle même. Tout est englué et beau, comme la matière primordiale de nos rêves, de la vie, mais aussi une soupe primitive de laquelle aucun masculin, ni conflits, ni lois ne peuvent plus émerger. L interdit de l inceste n existe forcément pas et personne ne grandit, la boucle du vivant est donc bouclée! Le néant et la mort au bout du compte par absence d évolution possible, on mange toujours la même soupe sans morceaux sauf des algues! Un garçon voit bien que quelque chose cloche mais il est sous l emprise et il embrasse sa mère ou l infirmière je ne sais plus laquelle des deux! À la fin s ouvre un nouveau paysage industriel, celui de la culture, de l homme et de la réalité. Merci pour ce beau film qui touche au plus profond de nous dans nos peurs et fascinations, de la vie, du féminin aussi pur que destructeur, à la nécessité qu'hommes et femmes continuent leur évolution ensemble au grand bonheur des enfants pour la marche difficile de l'humanité.
Un film d’auteur mou mais qui parvient à intriguer grâce à son ambiance glauque et malsaine où on y utilise les corps d’enfants comme de simples réceptacles sans jamais prendre en compte les sentiments, complètements absents des personnages (notamment adultes). Il y a de quoi rester perplexe devant un récit qui, à force de ne jamais expliquer le pourquoi des actions, est hermétique.
1h21 d'ennui mortel dispensé par un film prétentieux sur tous les abords.... Narration opaque, rythme a la lenteur épuisante, même les acteurs donnent l'impression de risquer l'endormissement entre chaque lignes de dialogue. Difficile d'en dire plus tellement le film sonne creux derrière toute cette prétention artisitique manquée et navrante.
.Film bizarre pas trop aimé à moins que j'ai rien compris à l'histoire. Rien que déjà le titre "EVOLUTION" ou est l'évolution, si il y en à qui on compris pouvez-vous me l'expliquer par ce que la franchement je sais pas.