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Synopsis
Interdit aux moins de 12 ans
Nicolas, onze ans, vit avec sa mère dans un village isolé au bord de l’océan, peuplé uniquement de femmes et de garçons de son âge. Dans un hôpital qui surplombe la mer, tous les enfants reçoivent un mystérieux traitement. Nicolas est le seul à se questionner. Il a l’impression que sa mère lui ment et il voudrait savoir ce qu’elle fait la nuit sur la plage avec les autres femmes. Au cours des étranges et inquiétantes découvertes qu’il fera, Nicolas trouvera une alliée inattendue en la personne d’une jeune infirmière de l’hôpital…
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
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47 abonnés
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1,5
Publiée le 20 mars 2016
Evolution ne tient pas les promesses de son très beau premier quart d'heure alors très intriguant et magnifique visuellement. La confrontation entre une mer qui agresse violemment le rivage et celle qui, grâce à de belles vues sous marines, semble apaisée et apaisant. Le film devient ensuite de plus en plus nauséeux, gênant et ennuyeux. Une intrigue abscons qui ne tourne qu'autour des bizarreries bien peu ragoutante de la chair humaine ...
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RuleZzZ
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10 abonnés
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0,5
Publiée le 22 août 2016
Une grosse daube honteuse, il y a plus de texte dans le synopsis que dans l'intégralité du film. Quand on n'a pas envie de partager son scénario, le plus simple est de ne pas faire de film du tout ! L'impression d'avoir vu une succession de plans lents à rallonge digne d'un eunuque décapité (sans queue ni tête), s'ennuyer du début au début en attendant que le film commence, une intrigue inexistante, même pas rattrapée par ces visuels ...
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labellejardinière
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62 abonnés
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0,5
Publiée le 23 août 2016
Minimaliste dans la forme (ou plutôt fauché ?) et prétentieux dans le fond. Un film fort malsain, où l'innocence enfantine est sacrifiée sur l'autel d'une "Evolution", aquatico-dépendante, qui tourne en rond (ou court - nonobstant 1 h 20, qui en paraît le double).
Yves G.
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940 abonnés
Lire ses 2 857 critiques
1,0
Publiée le 18 mars 2016
Certains films sont aériens, d'autres sont terrestres, d'autres encore aquatiques. Qu'ils se situent dans les cieux, sur terre ou sous les mers n'y change pas grand chose. Si Les Ailes du désir de Wim Wenders est un film aérien, "La Nuit" de Antonioni l'est tout autant avec ses personnages donnant l'impression de surplomber la dolce vita romaine. In the Mood for Love et Le Docteur Jivago sont deux films terriblement aquatiques où les héros ...
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La réalisatrice a imaginé Évolution, son second film, comme une expérience onirique mêlant plusieurs de ses propres fascinations : les profondeurs marines et le milieu hospitalier transformé en centre d'expérimentations. Elle raconte ce choix : "J'ai juxtaposé ces deux mondes pour en faire l'écrin des deux principaux thèmes du film : le rapport à l'enfantement et le passage à la puberté, traités sus l'aspect d'un conte fantastique". Elle reprend
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Projet d'enfance
Lucile Hadzihalilovic a puisé dans son enfance de nombreux éléments se retrouvant dans Évolution. "Malgré son caractère onirique, le projet vient certainement d'un séjour que j'ai fait à l'hôpital à l'âge de onze ans. Il ne s'agissait que d'une opération de l'appendicite, mais cet épisode a eu un fort impact émotionnel et fantasmagorique", se souvient-elle. "Pour la première fois, des adultes inconnus regardaient et touchaient mon corps, et
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Expérience immersive
Afin que le spectateur se retrouve dans la même situation émotionnelle que le personnage principal, Lucile Hadzihalilovic a volontairement gommé tout repère dans Évolution : "Cet univers clos, situé dans une réalité parallèle, a sa propre logique. Le spectateur, perdant ses repères, s'y retrouvera dans la même position incertaine que Nicolas qui ne peut jamais deviner ce qui va se passer et doute de ce qu'il voit", explique-t-elle. "Le film
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Un film fascinant, pour les curieux du genre fantastique lovecraftien.
Henri M
Je n'est pas trouvé mieux que cette critique de première je crois : Après les petites filles, les petits garçons. Après les pensionnaires en jupes plissées et socquettes blanches d’Innocence (2005), voici les cobayes mâles d’Évolution, triturés et pré- parés par leurs mamans afin qu’ils puissent donner la vie. La filmo de Lucile Hadzihalilovic se résume à deux titres mais elle est d’une cohérence impérieuse et d’une puissance mythologique rare. Envisageant l’enfance comme un continent aux lois obscures, chaque film reformule la même question : c’est comment la vie quand on est grand? Et, à chaque fois, la simplicité absolue de la métaphore que la réalisatrice file (le passage à la puberté) l’autorise en retour à investir ses images d’une complexité esthétique et poétique inouïe. Le chef opérateur surdoué Manu Dacosse (Amer, Alléluia) orchestre ici un déchaînement plastique sidérant, aux effets quasi hallucinatoires. On regarde Évolution comme on plongerait dans un puits sans fond, rempli de peurs primales et de questionnements irrésolus. On se frotte les yeux. Dans le registre du bizarre, du conte noir, du cauchemar éveillé, vous ne verrez a priori rien de plus beau cette année.
raphaelK
Évolution est beau, il est aussi inquiétant. La sueur perle sur la peau, les murs suintent et quelque chose se trame. Le film s'aventure dans les vertiges de la science-fiction pour parler de l'intime : après les récits d'apprentissage féminins d'Innocence, on assiste ici à la puberté de jeunes garçons. Leurs corps se transforment et la réalité aussi. La dimension perturbante de ce changement est traitée à la façon d'un cauchemar. Si le corps féminin à la puberté a pu être abordé de nombreuses fois au cinéma, l'équivalent masculin est beaucoup plus rare – en tout cas aussi sérieusement. On détourne et désamorce plus volontiers le corps masculin par la comédie, ce qui permet d'en parler... sans trop s'exposer. Il y a ainsi une certaine ironie à constater qu'il a fallu une femme, aidée d'une autre, co-scénariste (Alante Kavaïte, révélée l'an passé avec Summer) pour saisir ce sujet avec autant de sérieux. Ce qui n'empêche pas un traitement poétique et déstabilisant : à plusieurs reprises durant Évolution, on se dit qu'on n'a jamais vu ça avant. Combien de longs métrages peuvent s'en vanter ?
Maitre Kurosawa
Un film d'abord intriguant, du moment qu'il ne dit rien, avant de sombrer quand il livre toutes ses clés. Sans rupture, sans débordement, sans évolution, le film devient particulièrement ennuyeux, à la bizarrerie glauque et aux fantasmes douteux.