Woody Allen signe ici une comédie irrésistible, pourvue d'un scénario très bien écrit, réaliste, drôle, touchant, et doté d'un excellent casting. Un très bon moment de cinéma !
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0,5
Publiée le 4 octobre 2020
Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu me rappelle les vieux feuilletons télévisé. Beaucoup de rebondissements et de rebondissements aléatoires empêchent les personnages tristes d'obtenir ce qu'ils veulent. Dans un film avec quatre pistes tout c'est simplement épuisant. Je recommande ce film si vous voulez voir un film absurde réalisé par une légende qui apparemment réussit peu importe à quel point ses films ont été mauvais et continuent de l'être. Presque toutes les scènes du début à la fin m'ont donné envie d'arrêter. L'intrigue jette au hasard un chercheur d'or, une fraude et une jolie fille à travers une fenêtre. Pourquoi faire d'horribles personnages à moins de donner au public la satisfaction de les voir échouer ou mourir. D'après ce que j'ai compris il n'y a pas de protagonistes seulement des bouffons pleurnichards et pathétiques, haineux et égoïstes. Un casting de stars ne veut pas dire un bon film. Donc pour résumer le scenario est horrible et inconfortable mais surtout pathétique et le film lui-même est anti climatique...
Quel naufrage ! Ce film qui fait se croiser diverses histoires d'amour BCBG a autant d'inspiration et de génie qu'un feuilleton de série B... Je m'accroche à ce Woody Allen d'il y a longtemps quand il était facétieux, drôle, caustique, inventif...
Un méli-mélo d'aventures amoureuses drôles et piquantes avec ce soupçon de cynisme. Cependant, au-delà de cette légèreté apparente, il y a cette profondeur des sentiments. L'homme qui veut un fils de lui et l'autre qui ne peut oublier sa femme morte. Il y a aussi les amours de tous âges très touchantes.
Cette comédie Dramatique, écrite et mise en scène par Woody Allen, est "un remède aux illusions et aux souffrances de la vie". Le réalisateur New-yorkais nous plonge dans un milieu Londonien d'éditeurs, écrivains et galeristes d'arts. Son scénario vante la séduction et dénonce les problèmes de couples. La distribution de ce film est grandiose : Naomi Watts est extraordinaire dans le rôle principal de Sally, Josh Brolin fantastique dans le personnage de Greg son mari et écrivain dragueur. Ajouter à cette liste de talents, le père de Sally joué par le charismatique Anthony Hopkins, la belle Freida Pinto, et une remarquable présence d'Antonio Banderas que l'on voit trop peu. Le 43ème film de Woody nous propose des scènes de qualité inégales ; si certaines sont très fortes, d'autres se révèlent beaucoup plus anecdotiques, empêchant de faire de cette réalisation un grand film.
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3,0
Publiée le 21 octobre 2010
Woody Allen dèlocalise de nouveau son rècit - un chassè-croisè de couples mal assortis en proie à des doutes et à des frustrations - à Londres! il convoque une distribution prestigieuse: Anthony Hopkins (très drôle), Naomi Watts (d'une beautè à couper le souffle), Antonio Banderas (sobre en galeriste), Josh Brolin (particulièrement convaincant en mari ècrivain, mais comment peut-il tromper une femme comme Naomi Watts ??), Gemma Jones (en mère attachante)...pour un rèsultat enlevè! Le propos toujours fin sur les relations hommes-femmes est empreint de la touche dèsabusèe propre au rèalisateur new-yorkais qu'on aime tant! Finies les èternelles postures existentialo-sceptiques: les illusions et les chimères dans lesquelles nous aimons tant nous bercer - et dont Allen s'est tant moquè - sont peut-être bien, au fond, nècessaires pour nous sauver du dèsespoir de la vie! Dommage que le film ne dure pas plus longtemps car c'est charmant et amusant...
Depuis Comédie érotique d'une nuit d'été en 1982, Woody Allen n'a pas passé une seule année sans tourner, à un rythme de métronome. De bons films, de très bons, d'un peu moins bons. Un peu comme le Beaujolais nouveau, avec un goût de banane (celle qu'on a en sortant d'une de ses projections) ou pas. Alors comment est-il, le millésime 2010 ? On va dire couci-couça, une relative déception, modeste dans son propos, très inégal dans son traitement, avec pas mal de scènes insipides et peu qui suscitent un réel enthousiasme. Peut-être est-ce le format du film, choral, qui dilue l'intérêt ? Certains personnages auraient mérité davantage d'exposition, et d'autres non. L'interprétation n'est pourtant pas en cause. Anthony Hopkins est parfait, mais il a déjà montré qu'il était capable de tout, ce sont certains de ses acolytes qui séduisent dans des rôles assez neufs pour eux : Naomi Watts, Josh Brolin, Antonio Banderas, entre autres. Celle qui rafle la mise est la moins connue de tout le casting, Gemma Jones et ses 68 ans, qui campe une vieille dame adorable de naïveté, qui s'en remet à une voyante pour réorienter sa vie. Woody Allen est (aussi) un grand directeur d'acteurs, on aurait tort de l'oublier. Ce n'est pas un Allen drôle, trois ou quatre saillies amusantes en tout et pour tout, ni particulièrement original. En même temps, il y a cette petite musique de fond bien présente, qui rend le cinéaste unique. Les Allenophiles seront peut être un soupçon désappointés (mais pas les purs et durs qui y trouveront leur bonheur, d'une façon ou d'une autre) et les Allenophobes (mais oui, il y en a) peuvent éviter le voyage, ils ne tomberont pas en pâmoison devant ce Woody-là. La dernière scène, où il est question de Jeanne d'Arc et de la France, semble comme une bande-annonce du film que nous verrons à l'automne 2011 : Midnight in Paris. Les Allenophages (on est nombreux) en salivent déjà d'avance.