Avis sur Love Exposure

En me lançant dans "Love Exposure" j'avais peur car le film dure 4h, peur de m'ennuyer, peur que le récit ne me parle pas, peur de pas accrocher, mais j'ai rarement vu 4h défiler aussi rapidement de ma vie, sans dire qu'il n'y a pas de longueur ou d'ennui il y en a tellement peu qu'on a l'impression que le film ne dure que 2h .
Sur ces 4h j'ai du sentir 10 allons 15 minutes de petites longueurs et encore c'est histoire de chipoter car sur 4h y'a forcement quelques scènes moyenne pas super captivante .

Le film nous percute dès le début avec sa mise en scène énergique et rapide qui ne s’essouffle pas, avec ses trois premiers chapitres qui sont là pour présenter les personnages principaux, deux personnages que l'on va apprécier aimer et auquel on va vite s'attacher, des personnages différents au personnalités un peu déjanté .
Des personnages qui sont surtout interprétés par d’excellent acteurs .

La mise en scène est sublimé par cette bande son magnifique et splendide qui s'imposera dès les premières minutes comme essentiel au rendu percutant des images .
Le tout avec une façon de filmer naturel qui intensifie la beauté du récit .

Love Exposure est a la fois un beau film riche en émotions mais aussi un film drôle, on vague entre amour et humour, entre croyance et perversité, certaines scènes sont a hurler de rire comme celle ou les jeunes s'entrainent a photographier sous les jupes, une histoire d'amour peu ordinaire remplit de situation improbable et de petites culottes .
Mais on a aussi un coté trash partant dans des délires fort en hémoglobine .

Un film magistral et splendide, beau et émouvant, drôle et déjanté, une oeuvre grandiose du cinéma Nippon.

Love exposure évoque la foie religieuse de façon déjantée à travers 3 personnages envoutant en quête d'émancipation. Les 3h57 indiquées sont remarquablement fluides et ne doivent en aucun cas vous repousser. Elles permettent au contraire de s'attacher aux différents personnages mais surtout de condenser une grande palette d'émotion. De la neutralité à la haine, du rire aux larmes, du dégout à la perplexité. Je n'arrive même pas à reprocher au film quelques scènes niaises ou en apparence inutiles, tellement celles qui suivent décuple les sensations. Rajoutez à cela des musiques somptueuses, des acteurs brillants et une mise en scène originale. Un vrai grand film.

Ca faisait longtemps que j'attendais d'être heurté émotionnellement par un film. LOVE EXPOSURE de Sono Sion a réussit l'xploit de me laisser comme un con à la fin du film. Quelle claque j'ai pris dans la gueule après 4h passé dans un paradoxe des plus troublants ... Ce film que je qualifie aisément de chef d'oeuvre combinent à merveille le côté choc avec le côté passion. Mention spécial à l'actrice Hikari Mitsushima qui est absolument génial dans ce rôle. En fait tout est parfait dans ce film, les acteurs, le montage, la musique ( merci Beethoven ^^ ), l'histoire, la photographie. Je ne peux que le recommander, vous serez pas déçu !!

Signé Sion Sono, « Love Exposure », quatre heures au total, nous fait suivre Yu, un adolescent de dix-sept ans orphelin de sa mère et qui vit seul avec son père, alors devenu prêtre depuis le drame. Yu aura comme objectif dans sa vie de trouver « sa Marie », promesse faite à sa mère avant sa mort mais le chemin va être long pour d’abord la trouver puis faire en sorte qu’elle s’intéresse à lui.

Autant le dire tout de suite, on ne s’ennuie pas durant les quatre heures de films, notamment grâce à une richesse d’écriture au niveau de l’histoire et des personnages. En effet, Sion Sono met en scène divers personnages intéressants autour de Yu, adolescent qui sera poussé involontairement par son père à commettre des péchés et finalement se retrouver dans une bande qui prend des photos de petites culottes en douce, pour lequel il n’éprouve aucun désir lui qui n’attend que sa « Marie ». Et quand cette dernière viendra, « l’aventure » ne fera que commencer ! Ces deux personnages sont intéressants et surtout attachants, tout le contraire de Aya qui est antipathique à souhait. Sono les met en scène dans divers péripéties souvent bien pensées et parfois inattendus.

Il évoque plusieurs thèmes allant de l’amour, l’oppression de la figure paternelle, la religion, le sectarisme (notamment lors de la dernière heure et quart et les niveaux de la secte), la folie ou encore la perversion et change régulièrement de ton avec une certaine habilité, sachant se faire drôle, dramatique, décalé, trash, romantique ou grave.

SI on ne s’ennuie pas durant les quatre heures, c’est aussi grâce à la mise en scène énergétique, un récit bien rythmé et un savant montage, notamment lorsqu’au bout d’une heure et demie de récits, Sion Sono coupe le fil de l’histoire pour longuement présenter les personnages qui interviennent.

Les interprètes sont tous excellents et notamment Takahiro Nishijima qui se verra passer par divers sentiments.

Et merci à Michmonde pour l’insistance qui en valait fortement la peine !), c’est une très bonne surprise. Une histoire d’amour loin d’être banal et superbement traité, nous faisant passer par différentes émotions.

Un film énorme, aussi bien par sa durée que par sa densité formelle et sa portée émotionnelle. Après un Suicide Club pour ma part sacrément décevant et bien avant un Guilty of Romance a contrario bouleversant Sono Sion réalise une oeuvre baroque, délirante et proprement fascinante avec Love Exposure. Le film avance en profondeur dans la culpabilité d'un jeune homme innocent, inexplicablement vierge de toute impureté qui fait tout pour s'improviser pécheur. Religion et ses à-côtés sectaires, pornographie trash, groupuscules mafieux, intégrité romantique et romanesque... C'est la société japonaise que Sono Sion filme sous toutes ses formes et ses milieux, privilégiant la poésie épique et l'anti-démonstration discursive. Love Exposure réinvente au passage l'utilisation de la musique classique au cinéma, avec principalement le Boléro de Ravel dans la première partie et la 7eme Symphonie de Beethoven dans la seconde : ressenti intraduisible doublé d'une marque mémorable. Une fois encore Sono Sion me subjugue, me prend par surprise pour mieux me rappeler l'une des raisons d'être du cinéma : accepter de perdre pied et donner sa confiance au réalisateur. Indescriptible et parfaitement marquant.

4h d'idées loufoques, bien maitrisées, avec une bande son qui colle parfaitement : une sorte de chef-d'œuvre

"Love Exposure" est un OVNI cinématographique. Un film rare où se mêlent drame, humour, horreur, action, audace, culture niponne et j'en passe. Bien qu'il dure 4h, je ne me suis pas ennuyé un seul instant. L'actrice principale Hikari Mitsushima est vraiment excellente. LE film culte de Sono Sion! A voir absolument!

Voilà un film qui sort du lot, comme ces grandes fresques style "Autant en emporte le vent". Une histoire d'amour mais aussi d'apprentissage, une critique des carcans de la société, le tout raconté d'une façon complètement dingue et romanesque. A l'heure où chaque mercredi déverse son flot d'anneries de plus en plus formatisées au cinéma, on ne comprend pas pourquoi ce film n'a pas encore trouvé de distribution. Ou si, il est bien trop original ! Laissez-vous tenter, n'ayez pas peur de la durée ! Je suis certain que personne ne fait très attention à la durée de toutes les séries TV qu'on ingurgite, alors allez-y, "Love Exposure", du très très grand cinéma !

chef d’œuvre pour moi. Fraîcheur, invention et audace !!
Merci !!!!!!!!!!

Eh bien je dois dire que je ne m'attendais pas a ça. Tout simplement magique, presque incompréhensible par moments (j'ai du me dire plusieurs fois "mais qu'est-ce que c'est que ce film, il parle de quoi?).
Je n'ai jamais vu de ma vie un film aussi complet. J'entends par la qu'il traite des relations familiales de la religion, de la société, de l’homosexualité, de la perversion, de l’aliénation jusqu’à l’hystérie, la perte de repères, et tant d'autres sujets qui ne sont pas seulement "survolés", mais traités avec brio par Sono Sion, avec profondeur d'une manière dernièrement burlesque. On y passe du rire spoiler: (la scène de présentation du boss de la photographie volée et ses sbires qui montrent leur expérience en la matière est tout simplement énorme)
aux larmes spoiler: (voir Yu dans l'asile ayant perdu toute notion de la réalité et se prenant pour la dame Scorpion m'a tout simplement bouleversé)
, sans voir les heures passer.
Un chef d'oeuvre déroutant, entre du Park Chan Wook et du Stephen Chow... Incroyable!

Hum, comment dit-on déjà.... WHAOUH !?
C'est le premier film qui me donne envie de poster une critique, et j'en ai vu un sacré paquet.
Grandiose dans tout ce qu'il entreprend, je le conseille à tout ceux qui veulent ressentir la puissance du cinéma.

Je viens de visionner ce film et j'en ai profité pour m'inscrire sur allociné car je pense qu'il faut en faire la promotion. Avant tout, il est important de dire que tous les amateurs de cadrage parfaitement maîtrisé, standardisé vont surement être frustré par ce film, et oui, ce dernier donne un aspect très caméra épaule/amateur sur certaine scène. Mais s’arrêtait sur ce jugement serait faire une grave erreur. Ce film est une perle scénaristique accompagnée par jeu d'acteur ultra-réaliste (surtout les scène de folie) à tel point qu'on trouve que le cadrage déjanté est fait pour ce film. Quant à la musique, un seul mot : Waaw ! J'ai toujours pensé que les meilleurs films avait les meilleurs sons : Les Evadés/Fight Club/Gladiator/Forrest Gump .. Love exposure ne manque pas à l'appel !

Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre avec un film de quatre heures ayant l'air d'avoir le scénario d'un teen-movie débile, réalisé en plus par le cinéaste qui a donné par le un brin barré "Guilty of romance" ; la curiosité étant trop forte, voici le résultat...
Il y a du teen-movie débile dans ces quatre heures, teen-movie débile (et hilarant !!!) pleinement assumé, ça c'est sûr... Mais il y a aussi allez c'est parti une dénonciation du fanatisme religieux et des sectes, surtout présent lors de la dernière heure et demie, le portrait d'une jeunesse en manque de repères qui ne sait pas ce qu'elle veut ou alors quand elle le sait ça peut être nettement plus pire que bien, le portrait d'adultes qui ont plus leur place dans un hôpital psychiatrique, le portrait d'une société déviante en général, vous ajoutez à ça un culte bizarre du voyeurisme, des effets gores bien trash ainsi que bien sûr et surtout une histoire d'amour, déchirante et émouvante dans le dernier quart d'heure. Et Sion Sono pose sur tout ça un regard qui évite tout jugement ou moralisme.
Les acteurs quand à eux, tous parfaits et intenses, sont au diapason, mention spéciale à la sublime Hikari Mitsushima (et encore une actrice que je kiffe totalement !!!), et sont comme des poissons dans l'eau dans l'ambiance total détraquée de ce gros monstre hybride imparfait mais fascinant, car totalement inattendu et ne ressemblant à aucune autre oeuvre existante, de bout en bout.

Après Suicide club (2003), on avait hâte de découvrir le nouveau film de Sion Sono (une peinture au vitriole du Japon d'aujourd'hui). Bien que ce dernier dure 240 minutes (4 heures), les thèmes brassés dans ce film fleuve avait tout pour nous séduire. Mais hélas, Love Exposure (2008) n'est qu'une mauvaise farce, une blague lourdingue pour adolescents pré-pubères. Pourtant, le film commençait très bien, avec cette relation père/fils pour le moins chaotique, entre le père devenu prêtre et qui délaisse son fils. Ce dernier, constate qu'il parvient a entretenir une relation avec lui uniquement lorsqu'il se fait confesser, il décide alors de cumuler les bêtises afin de pouvoir avoir ne serait-ce qu'un échange avec son père. Une première partie plutôt réussie (et captivante) sur la destruction de la cellule familiale au Japon, le film prend ensuite une toute autre direction, alternant plusieurs thèmes, traitant notamment de la culture du "hentai" (qui consiste à se travestir), il est aussi question du "tôsatsu" (ou tousatsu), une pratique extrêmement courante au Japon, qui consiste à photographier dans la rue sous les jupes des filles. Bref, une multitude de protagonistes, de thèmes, d'idées loufoques, un scénario écrit avec les pieds, il faut vraiment être un amateur de la culture japonaise pour adhérer pleinement au film, sous peine d'en subir un ennui colossal !

Love Exposure est une véritable claque cinématographique pour ma part, on passe du rire, puis on est choqué, on pleurs etc. Tout ca en 4 heures que l'on ne voit pas passer, on en redemande même a la fin.
Les personnages sont attachants et très bien portés par les acteurs, j'ai adoré la musique enfin bref pour moi c'est un chef d'oeuvre.