Avis : Very Bad Cops - Page 7

assez nul

Un buddy movie dans la pure lignée du genre chargé d'humour à bloc, et où l'on retrouve une vaste galerie d'acteurs, ceux-ci s'en donnant à coeur joie. Un bon moment de détente.

Ca démarre très fort, puis ca devient un peut lent, avec quelques longueurs.
J'ai quand même apprécié certains passages drôles.

un film qui peut paraitre hermétique à tous ceux qui ne sont pas familiers de ces oeuvres "no sense" que le ciméma américain nous présente régulièrement avec les ferrel, black , cerra, sandler et autres ; pour les fans: un délice!!!
attention : à voir exclusivement en VO !!!!

Oué, c'est sympa, mais c'est très américain (donc souvent cantoné à l'humour de type "pipi-caca-boudin")... En plus la VO est très largement préférable à la VF ! Bref, un diverstissement sans rien de plus intéressant !

EDIT: De voir que allociné met "pour enfants à partir de 10 ans"; la je tombe de haut !

M'attendant à un nanar de premier plan, je sors agréablement surpris par cette comédie qui allie un scénario plutôt bien foutu avec une narration très......Bizarre! On est dans une scène avec des dialogues classiques et sérieux et PAF, ça part en totale déconnade et absurdité façon pince sans rire. C'est assez déstabilisant et rarement vu! Du coup, on ne s'ennuie pas et le casting de haute volée fait le reste. À découvrir

Nouvelle collaboration entre le réalisateur Adam McKay et son acteur fétiche Will Ferell, ce "Very Bad Cops" (titre honteusement racoleur et ne correspondant pas du tout à l’esprit du film) devrait enfin marquer la consécration de l’acteur auprès du public français. Il faut dire qu’il est énorme dans ce rôle de flic-comptable planqué dans les bureaux qui préfère rédiger des rapports d’enquête plutôt que de se rendre sur le terrain. Son look, sa naïveté et son refus de répondre aux provocations de ses collègues en font la principale attraction du film. A ses côtés, Mark Wahlberg poursuit son incursion dans la comédie (après son passage musclé dans "Crazy Night") et campe un jeune chien fou qu’une bavure a cloué dans les bureaux pour son plus grand malheur. La recette des opposés qui s’attire a beau être connue, elle fonctionne toujours et le film nous réserve quelques séquences plutôt mémorables (l’argumentation de Gamble pour démonter la métaphore de Hoitz sur le lion et le thon, les réactions de Hoitz face au refus de Gamble de prendre une enquête...). "Very Bad Cops" a cependant l’intelligence de ne pas se limiter à ce seul duo et s’offre les services d’une pléiade de 2nds rôles qu’on n’attendait pas là. On retrouve ainsi Michael Keaton en capitaine de police, Eva Mendes en épouse totalement improbable, Steve Coogan en comptable véreux, Ray Stevenson en homme de main sans oublier Samuel L. Jackson et Dwayne Johnson en super-flics (étant précisé que leur mise en avant par la bande-annonce et l’affiche ressemble à une escroquerie, leurs personnages disparaissant au bout de 15 minutes). Le problème du film vient cependant de son intrigue, inutilement complexe sous prétexte d’une charge contre le système financier US, et de certains gags qui tombent à plat (les crises de Gamble et son "côté obscur", la scène où Hoitz danse, les interventions des 2 collègues vanneurs...). Ces défauts ne doivent pas faire oublier d’autres séquences beaucoup plus réussies tels que les réactions de Hoitz en présence de Sheila, les pots-de-vin successifs d’Ershon aux 2 flics, les allers-retours de la mère de Sheila et ses messages très "personnels", le pétage de plomb de Gamble qui croit jouer à "méchant flic - très méchant flic" ainsi que le running gag des SDF partouzeurs. Au final, "Very Bad Cops" est certes imparfait mais reste très jouissif dans son ode à la débilité.

Adam McKay a bâti presque toute sa carrière sur sa collaboration avec Will Ferrell, comique particulièrement connu en Amérique que l'on caractérise rarement par la finesse de ses vannes. Humour potache et forcé devait donc être au rendez-vous, mais à la surprise générale, Ferrell est un peu moins lourd qu'à l'accoutumée, le succès du tout reposant pour une part sur l'ajout profitable d'un Mark Whalberg délirant.

A contre-emploi comme dans un Ted, l'ex-rappeur s'essaye à la comédie après de nombreuses années de films d'action, thrillers et autres oeuvres policières, mélangeant un peu tous les styles de sa filmographie dans une sorte de parodie de tout un genre vieux de maintenant presque 50 ans. L'arme fatale, Dirty Harry, Point Break, tous y passent et l'on en rit franchement jusqu'à se surprendre à passer, finalement, un très bon moment.

Sa réussite tient surtout en ce soupçon de justesse amené par le personnage de Walhberg qui, nuançant la prestation bordélique de Ferrell (c'est son style), rajoute un talent d'acting et conduit à certains moments dramatiques surprenants et propices au développement de ce duo fantasque. On s'attache à ces deux petits loosers promus à de grandes choses, personnages dont l'évolution, prévisible dès le départ, ne peut qu'amener à un souvenir agréable de l'expérience, sorte d'expérience de vie certes niaise et réchauffée mais faite de suffisamment de talent pour que vienne rapidement l'envie de le revoir.

Une perspective de re-visionnage notamment permise par la qualité de la mise en scène, même si l'on pourra relever un manque d'aise lors des scènes d'action, rythmera avec maîtrise l'intrigue, le montage et les répliques, avec le savoir-faire suffisant pour alterner entre passages dramatiques et humoristiques, faisant mouche dans la plupart des cas.

Surréaliste au possible, Very Bad Cops commençait pourtant de drôle de manière avec le duo Jackson/Johnson, montrant les prémices de ce qui pouvait être une parodie sans finesse ni demi-mesure, manquant heureusement de ressembler à ce que son introduction nous laissait entrevoir. On notera cependant une fin convenue et trop brève, certes sympathique mais quelque peu bâclée. Une bonne expérience, le genre de films du dimanche après-midi qui détend un jour de pluie. De qualité, agrémenté de quelques clins d'oeil plus ou moins discrets, Very Bad Cops est une bonne comédie policière certes pas du niveau d'un Hot Fuzz, mais n'ayant pas de mal à dépasser la majeure partie des films du genre. Sympathique moment.

Adam Mc Kay ! Ce nom ne vous dit rien ? Moi non plus. Même en regardant sa filmographie, ses films ne me disaient rien. Pourtant quand on voit le casting de ce "The other guys" et en particulier Will Ferrell (pour qui aime le gusse), on se dit que cette petite comédie doit au moins permettre de passer un bon moment de cinéma.
Et bien pour ma part, ce fut le cas. Vu en V.O. ce qui à mon avis doit décupler le plaisir de regarder tout ses acteurs se donner la réplique, le film nous entraîne dans une enquête sur un détournement d'argent qui n'est qu'un prétexte pour apprécier la collaboration entre Will Ferrell et Mark Wahlberg. L'alchimie entre les deux acteurs s'inscrit dans la continuité des duos les plus sympas de ce genre un peu oublié qu'est le buddy moovie. La comédie est omniprésente, dans les situations, dans les dialogues et, l'absurde est poussé à l'extrême jusqu'à nous laisser presque désarçonné dans une scène de voltige qui après coup est absolument géniale. Comme on dit au final, c'est con mais c'est bon. On pourra regretter une enquête en demi-teinte mais au final, c'est avec le sourire qu'on ressort de ces deux heures de pur délire assumé. Une bonne petite surprise.

"Very bad cops" a pour titre original "The other guys", je veux bien que sa traduction française ne soit pas très vendeuse, mais le remplacer pas un titre en anglais aussi ridicule, c'était vraiment vouloir que personne ne se déplace pour le voir. D'autant plus que les acteurs ne sont pas forcément des stars, si Mark Wahlberg bénéficie d'une certaine renommée en France, Will Ferrel lui est quasiment un inconnu. Il ne jouit pas ici, comme dans son pays, de sa célébrité récoltée en tant que taulier du célèbre show outre-Atlantique "Saturday Night Live", show qui a révélé de nombreux comiques américains. Une preuve de plus que l'humour voyage difficilement, raison de plus de ne pas se tirer une balle dans le pied avec un titre pourri. Alors le film lui-même est un pastiche des films policiers gros bras comme "Bad boys" ou des buddy movies des années quatre-vingt. L'humour à base de running-gags à gros sabots et de blagues de culs à la pelle se contente de forcer le trait des blagues que les films dont il s'inspire balançaient sans retenue. L'histoire bien ancrée dans la réalité d'un monde de la finance mis sous surveillance, n'est finalement qu'un grossier prétexte pour mettre des personnages caricaturaux à dessein dans des situations plus absurdes les unes que les autres. Si le film est drôle, il a du mal à tenir la distance sur la durée et vue la longueur du film (1h50) il finit par lasser un peu. Plutôt drôle dans l’ensemble le film a cependant du mal à emporter l'adhésion, la faute sûrement à la traduction française qui on le voit trop clairement a du mal à restituer un humour où les références américaines inconnues des Français sont difficilement adaptables.

Jusqu'à maintenant, la comédie la plus débile de l'année qui nous promet de beaux moments d'hilarité. Le scénario est bien construit, les dialogues sont excellents et certains gags à mourir de rire. Les acteurs sont tous excellents (Mark Walhberg s'avère très bon dans un rôle comique, Will Ferrell est au sommet de sa forme et ça fait plaisir de retrouver michael Keaton).

Un peu vulgaire mais très efficace! On rigole bien souvent. Le duo Farell-Wahlberg est très amusant. Je ne comprend pas trop la fin tragique des Jackson-Jonhson mais bon. Un bon divertissement

vraiment moyen... Un humour décalé sympa, quelques scènes marrantes mais c'est un peu lourd au bon d'un moment... et un Will Ferell toujours aussi énervant.

Le film surcoupe, enchaîne les cascades toutes plus invraisemblables les unes que les autres – et assez jubilatoires au demeurant –, accumule sans jamais construire un édifice burlesque que de multiples longueurs fragilisent. Car à chaque instant jaillissent de nouvelles idées, des idées savoureuses, des idées qui, sur le papier, sont tordantes. Mais lorsqu’il s’agit de les concrétiser et de les relier entre elles, problème. Very Bad Cops fonctionne en dents de scie, semble incapable de conserver son rythme et d’alterner scènes fortes et pauses. Ses excès sont trop prononcés et écartèlent des protagonistes un peu perdus dans tout cela : trop nombreux, ces derniers voient leur potentiel submergé dans la masse. Surtout, entre la folie douce et le cabotinage dévergondé, il n’y a rien, et ce n’est guère l’intrigue, vaste méli-mélo d’escroqueries financières, qui relèvera le niveau de cette comédie poussive dont certaines trouvailles comiques méritent tout de même le coup d’œil. Et puis, ces acteurs, on les aime bien.

Mais quelle daube !!! Ce navet a tout d'un ratage intégral parce qu'il n'est absolument pas drôle, répétitif, joué par des acteurs ultra-mauvais qui en font des caisses. Si seulement il y avait un effet de surprise mais même pas, puisqu'on vous balance tout à l'écran sans un minimum de narration dans les gags !

Mention spéciale à Will Ferrell qui réussit à être vraiment ringard et naze comme dans tout ses films !

A laisser aux oubliettes !!!