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    Ander
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    16 critiques spectateurs

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    Hastur64
    Hastur64

    190 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 août 2012
    « Ander » est un film peu connu et pour cause il multiplie les points négatifs : tout d’abord bien qu’étant un film espagnol la grande majorité des dialogues sont en basque, ensuite le thème n’est absolument pas vendeur : une thématique gay et pour finir ce drame sentimental dure plus de deux heures. Autant dire que les salles ne se sont pas battues pour l’avoir à l’affiche ! Pourtant ce film n’a rien à envier au célébrissime « Secret de Brokeback Mountain », la thématique est la même à savoir l’amour quasi impossible entre deux hommes dont l’un refuse sa sexualité et ce dans un univers où un tel amour est très mal vu. Ici point de vastes plaines, mais les vert paysages vallonnés de la Biscaye et la rude langue des paysans basques. L’histoire toute en suggestion et en pudeur voit se nouer de façon discrète une idylle entre un quadragénaire jovial, mais engoncé dans un rôle de fils dévoué et un journalier péruvien dont la simplicité et la gentillesse va faire se fissurer l’armure de son employeur. Les rôles secondaires (la mère autoritaire, le meilleur ami macho, le vieux soupirant de toujours et la prostituée clairvoyante) ne sont jamais sacrifiés devant ces deux protagonistes et ils sont au contraire les catalyseurs des changements qui font avancer la relation. Un film tendre et pudique qui conte une relation amoureuse dont la passion est quasi absente, mais dont la force n’en est pas moins éclatante. La fin est un peu rapide au vu de la difficulté du paysan basque à se défaire de ces peurs, mais elle ne suffit pas à gâcher l’excellente impression que laisse le film. Un drame tout en pudeur qui surpasse son équivalent américain dans son refus des effets lacrymaux au profit d’une plus grande sincérité. À voir sans hésitation.
    velocio
    velocio

    1 160 abonnés 3 024 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mai 2010
    Premier long métrage du jeune galicien Roberto Caston (37 ans), "Ander" est un très beau film, juste et sensible, sur la thématique de la sexualité en milieu rural. Ou plutôt, les sexualités : hétéro, homo, prostitution. Sur ce sujet délicat, rien dans ce film n'est racoleur. Tourné au Pays Basque dans la région de Durango, parlé en basque et en castillan, "Ander" dépasse les 2 heures, mais vraiment, on ne s'en rend pas compte !
    traversay1
    traversay1

    3 085 abonnés 4 622 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 février 2010
    Un premier film aussi impressionnant de maîtrise qu'incroyablement émouvant, on n'en voit pas tous les jours, ni même tous les ans ! Il est vrai que Roberto Caston, son réalisateur, n'est pas un véritable débutant dans le monde du cinéma : il a réalisé des courts-métrages et dirige le Festival du film gay et lesbien de Bilbao. Ander, son premier long, est quasi entièrement parlé en Basque mais ce n'est pas sa seule singularité. Splendide film, ce "Brokebasque Mountain" montre des êtres rugueux et taiseux en proie à un désir qui les submerge et les dérègle. Au-delà de l'histoire d'amour entre hommes, bouleversante (que l'on soit homo ou hétéro n'a pas la moindre importance), Ander aborde également des sujets sociaux (rurbanisation, vie communautaire, prostitution...) avec précision et pertinence. Chaque scène se termine par un écran noir, brutal et dévastateur. Epuré, intense, cette petite merveille espagnole (pardon, basque) a enchanté les festivals de cinéma et débarque enfin sur nos écrans. Puisse le public aimer ce film, parfois exigeant, autant qu'il le mérite (en espérant qu'il bénéficie d'un circuit de distribution suffisant) !
    ffred
    ffred

    1 493 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mars 2010
    Attention OVNI : film basque gay ! Ou Brokeback mountain chez les paysans. Premier long métrage du cinéaste espagnol Roberto Caston Ander est tout sauf facile d'accès. C'est sec et aride comme un coup de pioche dans la terre desséchée du potager du héros. Les plans sont fixes, les scènes courtes, entrecoupées d'écrans noirs abruptes. Il n'y a pas de musique sauf le jazz que Ander écoute sur sa petite radio ou son auto-radio. Les morceaux que l'on entend à peine et très rapidement, ont été écrits spécialement pour le film. Les acteurs sont tous inconnus mais tous parfaits. La mise en scène est très simple, sans esbroufe ni effets de style. Elle laisse le champ libre uniquement à l'histoire et aux personnages. Petit à petit on les découvre et ils se découvrent eux-mêmes. Lentement la passion et l'émotion montent, nous emmenant au passage sans que l'on s'en aperçoive. Un récit finalement banal d'acceptation de soi, de difficulté de communiquer, mais surtout d'amour et d'amitié. Presque entièrement tourné en langue basque ce petit film a déjà fait le tour du monde des festivals dont Berlin, mais n'est malheureusement distribué que dans deux salles à Paris (mais beaucoup plus dans le pays basque !)...Une histoire touchante et émouvante pour une forme dépouillée et épurée à l'extrême, le tout fait avec beaucoup de subtilité et de pudeur. Magnifique. On est loin d'Avatar mais c'est ce qui fait aussi la richesse du cinéma. Moi en tout cas j'ai adoré.
    Fabrice G
    Fabrice G

    105 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juillet 2010
    Ander, la quarantaine, vit dans la maison familiale avec sa mère et sa sœur. Sa vie est ponctuée par le travail à l’usine et à la ferme. De temps à autre, il prend quelques verres avec son ami Peio et couche avec Reme, une mère de famille qui vend son corps aux célibataires du village en attendant le retour de son mari. Le jour où Ander se casse la cheville et qu’il doit être aidé, il embauche Jose, un jeune ouvrier péruvien qui va bouleverser sa vie. L’action se passe en 1999 dans une ferme du Pays Basque espagnol. La vie dans la ferme rappelle une époque révolue régie par les habitudes, le labeur et la difficulté à communiquer. Ander ne peut s’imaginer ce que va provoquer Jose en lui, il craint tout changement tout comme il craint le passage à l’an 2000 qui va endommager son radio-réveil. Alors que Jose s’installe dans sa vie, Ander découvre une sensualité inimagineable… et le film nous emmène là où nous avons envie d’aller. Les personnages sont beaux et touchants, au tour d’Ander et de Jose, gravitent la mère d’Ander, rude et hostile à l’arrivée du jeune péruvien, le vieux Evaristo secrètement amoureux de la mère depuis que celle-ci a rencontré son meilleur ami, la sœur d’Ander qui va se marier avec Inaki et Reme qui laisse les hommes approcher son corps aussi souvent qu’elle a besoin d’argent. Ander démarre dans une ambiance terne et âpre pour s’achever dans la lumière. La mise en scène est simple, au bénéfice d’une histoire qui fait la part belle aux sentiments. Ander, vu dans le cadre du Festival de Cinéma Espagnol de Nantes, est un très beau film où la simplicité formelle côtoie la complexité des rapports humains.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 mars 2010
    Tâches répétitives, journées identiques, lumière blanche qui annule les contrastes et réduit les perspectives, dès le départ le ton est donné. On suit Ander, quadra célibataire vivant seul avec sa mère et sa jeune sœur dans une ferme du pays basque. Le père est mort, Ander a pris sa place à la table et à la ferme, travaillant aussi à l’usine pour nourrir la famille. Sa sœur va bientôt se marier et quitter la maison. On devine que l’existence d’Ander est davantage née du « c’est comme ça » que d’un véritable choix de vie. La vie n’est pas joyeuse, mais pas triste non plus, juste monotone. Ander se casse la jambe et embauche Jose, ouvrier agricole péruvien, pour le remplacer. Tout ici est nuances et non dits, communication minimale mais émois bien réels, désirs de fuite, de solitude, de sexe. Ander retrouve le goût de la plaisanterie, Jose se montre attentionné et chaleureux, la vieille mère a le cœur fragile, le voisin paye Reme, qui élève seule son enfant, pour faire l’amour. Avec une belle simplicité, un jeu d’acteurs subtil, des dialogues a minima mais toujours à propos, le film nous élève peu à peu pour nous conduire vers un avenir plus radieux offrant aux personnages une existence qui correspondra mieux à leurs aspirations. Ander va aimer Jose, Jose va aimer Ander, tous deux vont aimer Reme qui comprend avant eux ce qui leur arrive. Mis à part une scène de sexe totalement improbable, le film brille par sa justesse et son humanité. Ni revendicatif, ni donneur de leçons, faisant de l’être humain le sujet d’un récit à la croisée de plusieurs histoires d’amour, récit dans lequel les êtres savent donner, se rebellent pour comprendre, Ander marque par sa profondeur et sa délicatesse.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    88 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juillet 2015
    Un film perdu dans sa campagne qui, malgré l'image bien triste qu'il envoit, transmet une histoire vraie (ou qui pourrait l'être) avec une multitude de petits chapitres dans les trois grands chapitres de l'histoire. C'est un plaisir que le jugement soit laissé au spectateur : l'oeuvre ne fait que relater une histoire, qu'elle plaise ou non.
    Captain fantastic
    Captain fantastic

    22 abonnés 285 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 février 2015
    Film tout simplement magnifique !!! Un portrait réaliste de la campagne basque !!! Le personnage de José est tellement attachant qu on voudrait que le film dure des heures !! On sort un peu frustré de ne pas vivre leur histoire plus longtemps !!! un chef d oeuvre plein de tendresse, tout en émotion et douceur !!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 février 2010
    Dés le premier plan, "Ander" fait savoir qu'il sera un film rude, âpre, exigeant. A la sécheresse des sentiments qui ont du mal à s'exprimer, répond celle d'une mise en scène d'une totale économie faite quasi exclusivement de plans fixes mais qui, du coup, laisse toute la place nécessaire aux personnages et aux bouleversements que leurs vies vont connaitre. D'une crudité et d'une impudeur totale quand il s'agit de montrer les corps, Roberto Caston parvient admirablement à faire sentir et monter le désir naissant en jouant subtilement avec les silences, les sourires, les regards, les phrases banales mais souvent riches de sous-entendus. Et, finalement, en même temps que le désir, il laisse petit à petit l'émotion nous atteindre à coups de courtes scènes poignantes ponctuées de coupures d'écran noir définitives et douloureuses. Et notre vie de spectateur est alors tout aussi bouleversée que celle d'Ander par l'intrusion de José dans la sienne en tout cas bien plus que n'aurait pu le faire le bug de l'an 2000 dont l'évocation émaille très finement le film. Et le dernier plan, réponse magnifique à celui qui débutait le film, nous laisse, par sa dignité et sa rigueur, pantelant d'émotion. Un très grand film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 février 2010
    Le synopsis ne donne pas envie de voir le film : un film de plus sur le même thème... Oui mais ce n'est pas l'histoire qui est forte dans ce film, elle est même banale (recherche d'amour, naissance d'un sentiment amoureux, quête de son identité propre), mais c'est la façon de la raconter simple et subtile qui lui donne cette force narrative exceptionnelle. L'utilisation des langues basque et espagnole contribue à donner une connotation bien particulière dont on ne prend conscience qu'après coup.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 décembre 2010
    Film d'une puissance inouïe. La réalité est tellement percutante, qu'elle en devient surréaliste. C'en est presque un thriller car si le film commence sur un quotidien d'une navrance habituelle et digne d'un documentaire de la vie simple. Soudainement tout s'enchaîne, se bouscule en réponse à un besoin, une adaptation aux sentiments très humains. Rien n'est inutile dans ce film, et les non-dits et silences ont une importance plus importante presque que les véritables dialogues. Une extrême richesse, sous des apparences banales. Ce film est une bombe car le mouvement est perpétuel, les idées sont mises à mal. Less habitudes, les rythmes et mode de vie s'adaptent à une allure très surprenantes. Surprenant, c'est l'adjectif qui construit le mieux ce film, vraiment pas désagréable. Bien au contraire. On en reste songeur.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 février 2010
    c'est nul
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 20 novembre 2010
    Quel dommage ... Si l'idée était excellente, si les acteurs sont plutôt bons, la réalisation est ... Maladroite. Maladroite, c'est le mot... Avec l'homosexualité en toile de fond, le film raconte l'histoire d'Ander, un paysan Espagnol, qui après s'être cassé la jambe engage un remplaçant ... L'idée est assez mal traitée, trop de thèmes se superposent, on a un goût d'inachevé...C'est bien dommage...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 juillet 2011
    Absolument Superbe. Film surprenant avec des acteurs merveilleux. Le sujet est traité avec beaucoup d'amour, de tendresse et de respect. Je recommande ce film à tout le monde.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 mars 2010
    je viens juste de m'inscrire sur le site allocinée afin de communiquer sur ce film plein de profondeur, d'humanité. les personnages sont magnifiques d'authenticité, de pudeur. il est pour moi essentiel que le cinéma puisse être aussi être représenté par des auteurs/acteurs loin du formatage Hollywoodien. Merci Monsieur Caston et bravo
    Les meilleurs films de tous les temps
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