Dans cet excellent western italien, Yul Brynner campe avec talent le célèbre Sabata ( en fait Indio Black en VO), un homme recruté par un chef révolutionnaire mexicain afin de s'emparer d'une cargaison d'or. La réalisation que l'on doit à Gianfranco Parolini est ici particulièrement inspirée (notamment sur les scènes de fusillades), la belle BO de Bruno Nicolai qui n'a rien à envier à Ennio Morricone et l'histoire est assez palpitante à suivre. "Adios Sabata" mérite donc clairement le coup-d'oeil d'autant qu'il possède de très beaux décors naturels puisqu'il à été tourné à Almeria.
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2,5
Publiée le 18 février 2016
Vive le Mexique libre, vive la rèvolution! Avec Sabata, on meurt sans laisser de traces! Surtout quand il est incarnè par Yul Brynner! spoiler: Mexique, XIXe siècle! L'impopularitè du gouvernement instaurè par Maximilien d'Autriche crèe un climat propice aux exactions! Sabata, chasseur de primes et redresseur de torts à ses heures, dècide de s'emparer d'un convoi de sacs d'or escortè par l'armèe! Ce western du dèbut des 70's est prètexte aux grosses ficelles du genre! Gianfranco Parolini n'est pas Sergio Leone et use parfois un peu trop d'effets de camèra en nous donnant le tournis! Reste que Brynner fait le job et que ça tire de partout dans le final! Avec pour dècor une citadelle à dèfendre entre mitrailleuse et nitroglycèrine! Musique de Bruno Nicolai, dans le style d'un Morricone! On entend même dans le film le superbe « Fantasia in F Minor D. 940 (Op. 103) » au piano de Schubert! il est fort dommage qu'on ne l'entend que quelques secondes! Pour les inconditionnels du western spaghetti...
Il a eu à son actif d'autres prestations bien plus inoubliables mais, dans un costume taillé à sa mesure, Yul Brynner fait le travail dans un récit des plus classiques, avec ce personnage déjà campé par l'impeccable Lee Van Cleef (autre figure légendaire). Adios Sabata est un spectacle picaresque, très conventionnel dans la forme mais divertissant.
Un bon petit western du début des seventies comme on les aime avec en tête d'affiche, le talentueux Yul Brynner (qui remplace Lee Van Cleef présent dans le premier film de la trilogie) qui partage l'affiche avec Ignazio Spalla et Dean Reed en vedettes principales.
L'histoire d'un coffre d'or volé au Mexique qui se déroule sans accro, même si certaines scènes sont maladroites et peu soignées : la réalisation est loin d'être de la patte d'un Sergio Leone mais on apprécie les musiques qui s'apparentent à celles d'Ennio Morricone tout au long des 1h45 du film et l'intensité de l'action qui ne faiblit jamais.
Soyons francs : sans la présence de Yul Brynner, Adios Sabata perdrait beaucoup de son intérêt car son charisme joue une place importante à l'écran.