Un ovni du cinéma belge où l'humour noir va de paire avec une folie environnante qui croît au fil des minutes pour finir en apothéose. Kill Me Please est ce que l'on peut qualifier de très bonne surprise aussi bien dans le fond que dans la forme.
Ce film est tout simplement inclassable. Grand fan de Poelvoorde je m'attendais à un humour noir digne de C'est arrivée près de chez vous, et ce n'est malheureusement pas le cas.. Au mieux on sent un esprit de tournage identique mais le contenu, malgré une idée alléchante ne suit guère. Film sans réelles saveurs, actions vraiment plates et le pire de tout, c'est qu'on à du mal a finir tant la fin est grotesque. Bref un point pour l'originalité de l'idée mais c'est tout.
A se pendre d'ennui. Passé l'intro pas drôle de Poelvoorde (lui, pas drôle, c'est déjà un signe), on sombre dans une léthargie dont nous ne sortirons pas les meurtres de la seconde moitié. Lénifiant.
Un film original, le sujet costaud est attaqué bille en tête puis le réalisateur semble tergiverser pour la direction à prendre et nous perd par la même occasion, du coup on se raccroche au jeu de certains acteurs et à certaines bonnes scènes.
Sans être un mauvais film, Kill Me Please n'atteint pas le statut de film culte que le réalisateur escomptait certainement, en reprenant dans les grandes lignes les codes déjà suivis dans C'est Arrivé Près De Chez Vous. Malgré les dialogues lourds et confus, et une histoire très lente à se mettre en place, ce film mérite quand même un peu d'attention pour le sujet et les quelques sourires.
Dernier vainqueur du Marc-Aurèle d’or (équivalent de la Palme d’or à Cannes) au Festival du film de Rome, Kill me please s’inscrit dans un genre à part entière, que le cultissime C’est arrivé près de chez vous a fait connaître : la comédie d’humour noir. Sang, violence gratuite et mise à mal de la morale sont les fondations de ces films qui dérangent avec le sourire. D’ailleurs, la comparaison avec son ainé est quasiment obligatoire (même genre et mode de tournage en noir et blanc). Le docteur Kruger reçoit dans sa clinique les personnes désirant se suicider. Tous les pays sont représentés dans cet institut où l’on choisit la façon dont on veut mourir. Une clinique qui n’est pas du goût de tout le monde, surtout des habitants aux alentours. Un sujet plutôt original filmé à la manière de portraits entrecroisés. La première heure est assez mollassonne. On a le droit à un vague descriptif de la clinique et de son fonctionnement sans jamais savoir où l’on va. On n’est pas dérangé par les images, (à part cette scène où un homme se suicide pendant qu’il fait l’amour), mais plutôt par le sujet : le suicide assisté et piloté par une clinique. Au final, passages inutiles et scènes drôles se succèdent formant une première partie plutôt inégale. Le film ne décolle vraiment que dans la dernière demi-heure, quand Kill me please renoue enfin avec cette violence gratuite que l’on attendait depuis le début. Olias Barcos trouve enfin un angle intéressant à son film : une rébellion des villageois qui décident de mener un assaut sur la clinique. Le vrai visage des personnages apparait et notre sourire avec, pendant qu’à l’écran, un homme perd un œil après avoir reçu une balle de paint-ball. Les adeptes d’humour noir seront sans doute satisfaits de ce film qui se laisse regarder bien qu’étant décevant. Kill me please a au moins le mérite de relancer un genre trop peu exploité au cinéma.
Changement de registre radicale pour Olias Barco, après l'immondice Snowboarder (2003) le réalisateur se lance dans la comédie noire, délurée, loufoque et made in belge. Le rendez-vous est donné dans une clinique privée au fin fond du "plat pays", spécialisée dans les suicides médicalisées. Elle reçoit des dépressifs qui ne souhaitent qu'une chose, en finir dans de bonnes conditions (aux bras d'une escorte-girl, devant une bonne assiette ou grimés en mercenaire sous les flots des balles). Complètement absurde et drôle, Olias Barco réussit ici une comédie relativement bancale mais pas déplaisante pour autant. Son lot de personnages (Benoît Poelvoorde en tête) nous offre de beaux moments. Une comédie originale à l'humour belge !
Une clinique perdue dans la campagne accueille des personnes dépressives et fortunées pour les accompagner jusqu'à la mort. Passée la première scène plutôt drôle et réussie, on déchante rapidement. Cette histoire n'a ni que ni tête, pas vraiment d'histoire, se révèle incompréhensible sur la fin (mais qui sont ces gens armés ?) et réduit le film à un délire entre amis. C'est vraiment dommage car le pitch était sympa et les acteurs vraiment bons.
Une de mes déceptions. L'histoire, sous un sujet assez délicat à traiter et la brochette d'acteur ; me donner encore plus envie de découvrir cette oeuvre. Mais malheureusement le tout ne fut pas à la hauteur de ce que je m'attendais (peut être ais je mis la barre trop haute?). Pour les acteurs, même si le registre et un peu autre ; leurs jeux sonnent plutot juste. Quant à l'humour, on est dans le noir de chez noir... Donc soit sa passe ou sa casse! Pour moi, quelques passages sont interessant à voir ; mais pour le reste ; je n'ais que moyennement adhérer à l'humour général du film (étant pourtant bon public). L'histoire est donc bonne à la base et aurait pu donné quelques choses, d'inédit, riche en émotion... Mais malheureusement ce n'est pas trop le cas. JE n'ais pas été transporté comme je le pensais, au vue d'un sujet aussi délicat que touchant (l'actualité étant aussi de mise). Bref, je m'attendais à autre chose ; et j'avoue n'avoir ressenti une quelconque émotion (peut être un ou deux moment "touchant", mais faut il encore arriver à rentrer dans le film pour que cela accentu peut être l'effet touchant, mélo....). Certains apprécieront certainement cet humour vraiment spécial, voir douteux (car parfois, il n'apporte aucun interet et ne fait rire en aucun cas (peut être là pour combler un peu de temps). Une réalisation qui avait tout pour réussi quelques choses de beau, grand... (au niveau du casting, de l'histoire...). Mais peut être faute à vouloir faire comme bon nombre de comédie dramatique à l'humoir noir du coté des British et ou parfois cela passe. Ici, on n'a surement pas le don pour réussir un tel travail. Mais le réalisateur a tout de même, eu le courage de tenter autre chose ; que ce que l'on voit habituellement Je pense donc que même s'il se retrouve face à un semi-échec, on le retrouvera avec la rage en plus^^ Et nous produire quelques choses de sensationnelle (le potentiel, l'imagination... sont là! Reste plus qu'a a ttendre la bonne réalisation). Mais certains adhèreront surement à ce film completement décalé que je classifirais plutot d'OVNI cinématographique (donc pas un navet total, mais un film à prendre bien à part entière et necessite surement un deuxieme visionnage et un recul).
Un bon film noir (et blanc) à l'humour grinçant comme seuls les belges savent en faire. Des dialogues savoureux et une intrigue bien ficelée sont mis au service d' une galerie de personnages plus foutraques les uns que les autres; en somme un bon moment loufoque, décalé et sanguinolent pour les amateurs du genre.