Avis : Fish Tank - Page 2

Ce film est relativement simple réussi son œuvre grâce a la mise en scène particulièrement efficace et surtout pour ses acteurs. Le casting global est très intéressant, que ce soit les personnages secondaires mais surtout l’héroïne qui est un peu comme une révélation dans ce film. Le réalisateur a réussi à mettre en place différentes thématiques entre isolement, un compréhension amitié et amour.

C'est je trouve surnoté beaucoup de promesse avec un début prometteur mais pour au final pas grand chose, la relation de la fille et du beau père n’aboutit pas à grand chose et celle avec sa mère n'est pas du tout exploitée... La réalisation est sobre, le rythme est lent et on a énormément de scènes sans grand intérêt pour gonfler tout ça... 1h30 aurait largement suffit.

Grande déception pour ce film... Tant de critiques dithyrambiques pour un drame de moeurs et social qui reste en fin de compte bien sage. Les acteurs sont tous parfaits pour des personnages pas si faciles. La mise en scène passe du très beau plan à des scènes plutôt laides, souvent les plus gênantes (comme le viol parce que c'est un viol !)... Est-ce que Andrea Arnold n'assume pas complètement son histoire ?! Ensuite quelques invraisemblances, peu importantes pour certain mais qui retire une bonne dose de crédibilité au film ; par exemple le fait que l'ado soit appelé à un casting de danse alors qu'on voit tous bien qu'elle danse comme n'importe quelle ado de son âge ?! Où encore que la police semble absente malgré une disparition d'enfant ?! Beaucoup de talents devant la caméra mais ça manque de travail dans le scénario. On reste sur notre faim malgré un intérêt certain.

La vie incroyable et trépidante d'une ado révoltée fan de hip-hop. En plus d'assister à ses entraînements dignes de vidéos Internet, on la suit de bout en bout de façon réaliste pour peu que le sujet nous de sa vie nous intéresse. L'ennui, c'est que tout ce qui se passe est facile à deviner et manque d'une bonne accroche. Finalement, quand on sort du film, on a rien appris ni vu quelque chose qui soit digne d'intérêt.

Un très bon film avec Michael Fassbender sur une adolescente rebelle et un amour interdit . Une histoire bouleversante.

Second film de Andrea Arnold sorti en 2009, qui n'est dans l'ensemble plutôt pas mal. Bon en revanche, comme avec "Red Road", son premier film, j'ai eu du mal à accrocher à l'ambiance et au style ! Je crois que de toute façon, j'ai un problème avec les films sociaux anglais qui, même si je reconnais leur indéniable qualité, me font toujours mal au crâne car il est difficile de rentrer dans un film comme celui-ci, avec une atmosphère aussi lourde. Tout est morne, tout est froid, la société qui y est représentée fait peine a voir, et nous sommes ici dans le même cas de figure. Moins poisseux et glauque que "Red Road", ce film nous présente la vie de Mia qui rêve de devenir danseuse de hip-hop et fait tout pour partir de chez elle. Sa mère et elle ne se comprennent pas mais son beau-père semble apporter quelque chose de neuf et de positif dans sa vie. Mais il y a toujours un mais et c'est là que le film devient intéressant. Sans spoiler, le film va constamment jouer avec cette corde raide entre ces personnages dont semble s'être installé une certaine affinité. Le scénario est bien écrit mais il possède néanmoins beaucoup de temps morts. Je ne cherche pas spécialement le film d'action qui bouge tout le temps mais je trouve le film tout de même assez long par moment, ce qui est dommage puisque cela nous sort bien trop souvent de l'intrigue. C'est déjà compliqué de se plonger dedans donc dès qu'on a l'occasion d'en sortir, on n'hésite pas et il est ainsi difficile de se replonger dedans, enfin c'est en tout cas mon ressenti personnel. Les personnages sont quant à eux bien écrits même si certaines situations me semblent peut-être un peu cliché. Je sais bien que cela reflète tout de même une certaine part de réalisme et que ces cités remplies de cas sociaux existent, mais néanmoins, le film appuie sur ces clichés, sans subtilité, en dépeignant notamment cette famille instable et dysfonctionnelle. En ce qui concerne les acteurs, nous retiendrons Katie Jarvis, Michael Fassbender et Kierston Wareing qui jouent très bien. "Fish Tank" est donc un bon film mais que, personnellement, je ne regarderai pas deux fois !

On préférera le précédent long de Andrea Arnold (Red Road) à ce dernier. Non dénué de volonté le film reste dans un cinéma classique anglais quand celui ci se vient à conter la vie de la classe moyenne. Souvent un cinéma des plus intéressants et des plus utiles de l'autre côté de la Manche. Toujours ampli de crédibilité et frôlant le docu fiction il offre un regard sur ce que l'on ne veut parfois pas voir. Mais sur ce long Arnold se perd et oublie d'instaurer la densité à laquelle elle nous avait fait adhérer sur Red Road, l'histoire n'est pas la cause de ce petit essoufflement. Essoufflement car le film est loin d'être un loupé, juste un film conventionnel de part sa réalisation, on attendait plus, là est peut-être le piège. Il reste cependant la force éblouissante de Katie Jarvis, prise sur le vif qui de sa grande aura réussit à nous emporter avec elle. La force de l'écriture et du personnage permettent tout de même (face à une réalisation classique dans la case "film indépendant") à donner à l'intégralité du film une ampleur peu commune. Assez rare pour le noter, c'est ici la comédienne (et donc la direction d'acteur alors !?) qui donne une valeur indéniable à ce métrage qu'on avait peut-être mis trop haut de par l'attente mais ne tombe jamais de plus d'un niveau. En somme fort de densité dramatique malgré une réalisation tout en douceur mais hélas trop convenue.

Dans la lignée de Ken Loach et du cinéma social britannique, Andrea Arnold nous embarquait en 2009 dans la vie de Mia, adolescente vivant avec sa mère et sa sœur dans une cité populaire de l’Essex, dans l’est de l’Angleterre. En conflit avec l’ensemble des personnes qu’elle fréquente, elle se laissera embobiner (et nous avec) par le jeune amant de sa mère (Michael Fassbender), séducteur né et seul adulte de son entourage portant un regard un peu décalé sur le monde qui l’entoure. Mais l’illusion ne sera que de courte durée, alors que la jeune héroïne va prendre conscience de la violence et de l’hypocrisie de l’univers des adultes, dans une dernière partie qui s’échappe du feuilleton social pour s’aventurer du côté du drame intime.

Un film très dur, comme seul les anglais savent le faire, à croire que leur pays est horrible à vivre.
Une actrice exceptionnelle et même s'il ne se passe pas forcément des trucs palpitants, on suit avec intérêt la vie de cette jeune rebelle.

Waw ! Sacré petite claque que ce film... Décidément le cinéma anglais nous réserve régulièrement des surprises... L'histoire emprunte d'une ado anglaise dont la seule motivation dans la vie est le hip-hop, jouée par l'excellente Katie Jarvis, et qui a le béguin pour le petit copain de sa mère (Kierston Wareing qu'on a déjà vu dans "It's a free world"). Le tout est drôle, touchant, comme les rebondissements qui arrivent naturellement, sans briser l'édifice réaliste du film.

Grand lauréat du Prix du Jury au dernier Festival de Cannes, Andrea Arnold (qui réalise là son second long-métrage) continue de nous surprendre (et de nous séduire), après Red Road (2006), elle poursuit son incursion dans les banlieues en s’intéressant de près à Mia, jeune ado rebelle de 15 ans en difficulté scolaire (ou difficulté tout court), entre la relation auto-destructrice qu’elle noue avec sa mère, ne parlons même pas de celle avec sa sœur ou de ses copines/voisines de son âge. Colérique, asociale, en perpétuel échec, elle se détache peu à peu du monde réel et trouve refuge dans un appartement à l’abandon dans lequel elle extériorise sa haine en dansant sur du hip-hop.
Mais sa petite vie pas si tranquille que cela va être chamboulée lorsqu’elle fera la rencontre du nouveau petit ami de sa mère. Fish Tank (2009) est une des rares perles cinématographiques British de l’année, brillante mise en scène (et mise en abîme), le tout, filmé caméra à l’épaule pour plus de réalisme. Sans oublier les acteurs, à commencer par LA révélation du film, la toute jeune mais déjà prometteuse Katie Jarvis, avec à ses côtés Kierston Wareing (découverte dans l’excellent It's a Free World - 2008) et enfin Michael Fassbender (découvert dans le mémorable Hunger - 2008).
Ce drame social est une véritable claque, le film joue sur le malaise et les sous-entendus, la relation complexe qui se noue entre Mia & Connor, où père de substitution et coup de foudre se mêlent. Un drame d’une puissance sans équivoque où Katie Jarvis à bien failli remporter le Prix d’Interprétation au dernier Festival de Cannes !

Prix du jury à Cannes cette année. Critique dithyrambique. Michael Fassbender. Trois bonnes raisons d'aller voir Fish tank. Et puis la vraie sensation du film : Katie Jarvis. L'actrice principale, amateur, découverte sur le quai d'une gare, est une vraie révélation. Elle est formidable et tient tout le film sur ses épaules. Le film lui-même est une belle réussite. Drame social des cités, une marque de fabrique anglaise, portée au top par Ken Loach à qui l'on pense forcement tout le long de film. L'héroïne de son It's a free world, Kierston Wareing campe d'ailleurs ici une mère de famille célibataire haute en couleurs. Dans le rôle de son petit copain on retrouve donc le très beau et excellent Michael Fassbender, qui s'affirme de film en film comme l'une des meilleurs acteurs anglais et acteurs tout court de sa génération. Ils sont tous les trois très convaincants et l'alchimie se fait bien. Le scénario leur donne l'occasion de très belles prestations. On ne s'ennuie pas une seconde d'un bout à l'autre. On se prend vite d'affection pour Mia et tous les autres personnages, presque attendri devant leur difficulté de communiquer où on préfère s'insulter et se dire qu'on se déteste plutôt que dire que l'on s'aime. Un magnifique film bien ancré dans la réalité sociale d'aujourd'hui. Une mise en scène brillante pour une histoire dure et forte, jouée de façon magistrale. Encore un film fort à voir en ce moment

Sur le schéma classique, à l'instar de "Precious" ou "Billy Elliott", de l'adolescent issu d'un milieu défavorisé et qui se découvre une passion qui pourrait le sortir de sa condition, un film au message puissant qui dresse une peinture désabusée d'une Londres plongée dans la pauvreté, l'alcoolisme. Littéralement portée par l'excellente Katie Jarvis qui livre une énorme prestation face à la vedette en devenir qu'est Michael Fassbender à la sortie du film en 2009, une oeuvre qui vaut pour son histoire toute simple, mise en scène de façon très réaliste et pour sa superbe bande originale. Une bonne sensation.

Bonne idée de départ et, ma foi, assez originale même si on est familier des films sociaux kenloachiens ou autres d'outre Manche. Mais le traitement cinématographique est très inégal. Bon casting (à part le choix d'une comédienne ne sachant pas danser pour un rôle qui aurait supposé un minimum de compétences dans ce domaine), image et bof adaptées au sujet; mais le scénario trop prévisible, les longueurs et les répétitions gâchent un peu notre plaisir.

Le second film coup de poing de Andrea Arnold est le portrait magnifique d’une adolescente à la dérive. Un film qui s’inscrit dans la meilleure mouvance du cinéma social anglais. L'auteur dépeint à merveille l’univers des petits pavillons populaires, dans la lignée du meilleur cinéma social anglais : no man’s land sinistre, restaurants glauques dans lesquels des jeunes filles se livrent à de tristes bouts d’essai de strip-tease, pubs abritant une faune fêtarde mais désœuvrée. Sa caméra traque le danger, installe une tension qui ne quittera jamais l’écran : Katie Jarvis prête sa sensibilité et son charisme, et la jeune actrice fut un temps donnée favorite pour le Prix d’interprétation cannois. Fait rarissime, les deux premiers longs métrages de Andrea Arnold ont obtenu un Prix du Jury à Cannes : peut-on y voir une reconnaissance définitive de ses pairs ?