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Ti Nou
415 abonnés
3 378 critiques
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3,0
Publiée le 8 octobre 2021
Une romance qui entremêle le passé et le présent, la petite histoire et la grande, l’enfance pulvérisée par les tumultes de l’histoire. "Un balcon sur la mer" n’est pas inintéressant dans le fond mais anecdotique dans sa forme, incapable de créer de l’émotion.
Nicole Garcia mêle romance et suspense dans ce thriller psychologique au scénario séduisant et romanesque, mais qui s’égare et peine à captiver sur la longueur.
J'ai vu un film... qui commence comme un thriller intriguant sur une histoire qui nous emmène vers des pistes qui nous perturbent, avec en toile de fond la guerre d'Algérie et une résurgence du passé 20 ans après... Cela se veut sensible et touchant, et parfois, ça l'est... Notamment lorsque l'on est transporté par des flashbacks de l'enfance à Alger, jusqu'à un présent où Noah va affronter Wilander... ou Becker... Et même si Jean Dujardin est troublant de sincérité et Marie-Josée Croze nous subjugue par sa beauté mystérieuse... eh bien... on s'enfonce dans un narration qui perd son souffle, dans des faux-semblants artificiels (escroquerie immobilière... je n'ai rien compris...), dans une introspection factice (un amour d'enfance)... On sent que Nicole Garcia veut nous faire toucher du doigt la psyché des "rapatriés d'Algérie", le combat à mener se passe sur trop de fronts, et finalement ce trop d'ambition se fait au détriment de la narration, et de la dynamique de l'histoire.
C'est un film un peu chiant, il ne se passe pas grand chose. Une histoire d'amour certes, un retour de flamme entre deux pieds noir avec leurs souvenirs d'enfance et leurs vies actuelles. Mais le scénario reste incertain et il ne se passe grand chose. Il y a des acteurs inutiles dans le film, ils ne servent à rien. Par contre l'actrice canadienne, Croze est magnifiquement belle, et depuis là on comprend l'envie de tromper sa femme.
La beauté, la chaleur de la Méditerranée et le calme régnant rendent ce film reposant et la romance renaissante intriguante. Les allusions au traumatisme causé par la guerre d'Algérie permettent d'aborder cette histoire récente de manière discrète, sans jugement aucun et avec émotion. Dommage qu'au bout d'une demi heure, le film glisse vers une complication superflue de son scénario avec une arnaque financière. En revanche, la qualité sonore du film est déplorable, les dialogues sont parfois inaudibles, honteux à ce niveau là.
Film touchant, particulièrement quand on connait soi-même l’Algérie et Oran en particulier, même sans avoir été pied noir. Le thème est attirant, combien sont profonds certains souvenirs de jeunesse et comment ils peuvent surgir à l’improviste pour bousculer une vie bien établie. Nicole Garcia aborde un sujet en partie autobiographique, et peine parfois à faire partager l’immense émotion qui a dû être la sienne en reparlant de ce pays attachant et de la cassure qu’il a subi. Elle filme sagement une histoire possible. Dujardin porte le personnage de Marc avec conviction, traversé par la fêlure qui vient de s’ouvrir en lui. Il manque peut-être de la densité dans le scénario et dans les personnages autour de lui pour que ce film nous donne les vrais frissons auxquels on pouvait s’attendre. DVD - octobre 2010
Globalement le film est plutôt agréable à regarder. On ne s'ennuie pas et la distribution est de qualité avec un Jean Dujardin efficace et une Marie-Josée Croze stupéfiante et lumineuse. Dans les second rôles c'est toujours un plaisir de voir jouer Michel Aumont, quant à Sandrine Kiberlain, elle n'a hélas pas assez de place pour s'exprimer. Le film accuse certaines faiblesses, ainsi le mécanisme de l'escroquerie immobilière n'est jamais explicité, certes, ce n'est qu'une toile de fond dans cette histoire mais c'eut été mieux en sachant que quoi il s'agissait. On peut aussi regretter ce montage à la serpe encombré d'un trop plein de de flash-back et puis l'enchainement des derniers plans est assez nébuleux. A remarquer que le sous-texte évoquant le contexte dramatique de l'indépendance de l'Algérie est traité de façon subtile. Malgré ses défauts, ce film reste sympa à regarder
Nicole Garcia maitrise son film de bout en bout : photo superbe, musique remarquablement choisie, acteurs bien dirigés (Sandrine Kiberlain est parfaite dans ce petit second rôle)... Dommage que le scénario - quasiment éventré des le début- ne soit pas a la hauteur.
Le film ne Nicole Garcia n'est pas inintéressant, tant sur la forme que sur le fond. Je trouve qu'il y a une certaine part de mystère, une zone d'ombre, pendant une première partie, environ 45 minutes, qui sont pas étourdissantes mais où le sujet et la mise en scène retenue de Garcia parvienne à installer une sorte d'ambiance troublante. On est intrigué. Je trouve la deuxième partie beaucoup moins réussi, lorsqu'elle révèle ce qu'il y avait à révéler - et qu'on attendait de toute façon -, qu'elle montre que le mystère s'effrite aussitôt. Alors le film est pas mauvais, mais après je trouve que la deuxième partie est plutôt inintéressante à voir, on a compris tous les enjeux, tous les tenants de l'intrigue et puis la mise en scène ne parvient pas à donner de l'intérêt autre que celle du scénario (même si la mise en scène est pas dégueulasse pour autant).
Pas bien captivant ce film de Nicole Garcia. Je m'attendais a beaucoup mieux de la part de cette réalisatrice. Ce n'est pas que le film est mauvais mais certains côtés manquent de développement et de profondeur comme la relation de Duj avec sa femme interprétée par une S. Kiberlain malheureusement bien trop peu utilisée à mon goût. J'aurais apprécié que Nicole Garcia creuse un peu plus ce côté de la vie de cet homme déstabilisé par cette rencontre qui lui a fait remonter des souvenirs plus ou moins refoulés de son enfance en Algérie. Tout comme la personnalité de cette jeune femme justement dont on apprendra finalement pas grand chose: Les raisons de son mensonge ne sont pas vraiment convaincantes, du moins trop vite expédiées. C'est la première chose qui m'est venue à l'esprit à la fin du film. Bonne idée de départ mais mise en scène bâclée. Grosse déception de cette réalisation de Nicole Garcia.
Nicole Garcia saisit par instant des moments de grâce, des moments d'une justesse incroyable.. Mais le mélange du genre romanesque, de l'histoire de faux et usage de faux et du récit de jeunesse ne rend pas toujours une copie cohérente ! On ressort un peu déçu
Si le film est nimbé d’une belle lumière propre aux bords de la Méditerranée, française comme algérienne, mettant en valeur les pierres séculaires aixoises et oranaises, on regrette cependant que la native d’Algérie n’offre pas une vision plus personnelle et moins convenue des événements, même perçus au travers du regard d’enfants. Là aussi le film bute sur des procédés scénaristiques (évocation des souvenirs et escapade rédemptrice) pour justifier du tournage maghrébin, qui, au final, joue trop avec les clichés, pour ne pas dire un certain folklore. Seconds rôles inexistants malgré le prestige du casting (Claudia Cardinale et Sandrine Kiberlain, presque en figuration), c’est donc surtout au niveau des deux interprétations protagonistes et des ficelles de l’écriture que le film révèle ses plus grandes faiblesses en ne prenant pas le parti d’un traitement plus cruel et plus vénéneux puisque le ressentiment et la rancœur imprègnent la trajectoire des personnages.
“Trois étoiles” pour la mise en scène soignée, élégante, de Nicole Garcia et aussi le jeu inhabituel de Jean Dujardin, qui confirme son grand talent, et celui troublant de la belle Marie-Josée Croze. Mais le film, du genre mélo-psycho-polar, devient très vite lassant et inintéressant : les aller-retours de l’enfance à aujourd’hui sont sans émotions, le montage est embrouillé et surtout l’arnaque immobilière ne suscite aucun intérêt. Un petit film de Nicole Garcia, qui en a fait de bien beaux (Un week-end sur deux, Le fils préféré, Place Vendôme, etc.)
Un balcon sur la mer mêle thriller et drame sans jamais trouver le juste milieu. Au final, l'histoire et les personnages, trop artificielles, n'arrivent jamais vraiment à capter notre intérêt. Décevant...malgré une belle prestation de Jean Dujardin.