Derniers Avis : Somewhere - Page 23

Une vraie déception. Profondément acquis à la cause de Sofia Coppola depuis Virgin Suicides, j'attendais ce retour avec impatience. Auréolé d'un prix à Venise, d'une B.O mêlant Phoenix et les Strokes notamment, Somewhere s'annonçait aussi merveilleux que les précédentes réalisations de l'Américaine. La douche est d'autant plus froide. Tout est résumé dans la bande annonce. Si Lost In Translation et Marie Antoinette rythmaient leur scénarii sur la musique plus que sur les dialogues, Somewhere écarte les deux. Le plongeon dans le minimalisme se résume en deux mots : vacuité et austérité. Dommage, car le casting est à la hauteur, même si les seconds rôles sont injustement ignorés. Dommage aussi, car Coppola frôle la grâce comme jamais lors de moments profondément poétiques.

Coppola a voulu filmer l'ennui, c'est réussi !
En effet, transpire de ce film une atmosphère ... ennuyeuse.
Des plans fixes qui se suivent et se ressemblent.
Une ambiance qui se veut élitiste mais qui finalement ne s'apparente qu'à de l'ennui !

C'est parfois joli, souvent long. Stephen Dorff s'ennuie et on le sent bien. Il s'ennuie moins quand sa fille est là et on le sent aussi. On sent bien l'ennui, tout au long du film. Je veux bien qu'un film soit simple, épuré, mais là, c'est tellement vide que c'en est presque zen. Pas un film indispensable, loin de là.

il faut une certaine ouverture d'esprit pour rester dans la salle. le premier plan donne le ton du film. je serai curieux de lire le scénario que les acteurs ont eu entre les mains. le générique de fin a été accueilli avec joie
la demie étoile est pour les acteurs

Très déçue par ce film où il ne peut pas y avoir moins de rebondissements. On passe la séance à attendre le début du film, l'élément déclencheur et on regarde un personnage s'ennuyer pendant 1h30. Ennuyant !

Voila ce que j'appelle un film nul.
On a encore affaire à un film qui se veut "artistique" et donc, la réalisatrice pense qu'en faisant des plans longs et tragiques avec une musique lente cela va donner un "style", pour que les bobos puissent dire "oui la lenteur reflète le vide dans l'état d'esprit du personnage blabla". Moi je dis plutot : "oui la lenteur rend le film ennuyeux". Les trois rangs devant moi ronflaient, 5 personnes sont sorties avant la fin. C'est une grande déception car la bande annonce était plutôt prometrice : une bonne idée pour l'historie, de bons acteurs, la possibilité d'en faire quelque chose de bien. Mais non, en réalité, la bande annonce = le film sans les plans longs. Et sans scénario. C'est un concentré des 10 phrases qu'on a entendu en tout dans le film. Alors : bonne bande annonce, mais grosse déception pour le film.
Maintenant je laisse aux "philosophes" et aux "littéraires" de faire la critique d'un film qu'il n'ont réussi à apprecier que parce que Sophia Coppola en était la réalisatrice.

Une star hollywoodienne s'ennuie au Château Marmont, il boit des bières, fume des clopes, se casse le bras, prend des médocs, regarde des jumelles strip-teaseuses, roule avec sa Ferrarri... à un moment sa fille arrive donc tout va mieux, puis elle s'en va en camp de vacances alors du coup ça va moins bien....
En refaisant Lost In Translation en moins bien, Sofia Coppola prend le risque que tout le monde se rende compte qu'elle n'a rien à dire.

Sofia Coppola réalise ici un film sur l'ennui et la vacuité dans l'univers du cinéma hollywoodien, SON univers. On peut penser qu'elle excelle dans son art et qu'elle va au bout de son projet quand on mesure à quel point on s'est ennuyé pendant la projection. On est bien loin de l'atmosphère planante de "lost in translation". La BO est très décevante, quasi inexistante. Stephen Dörff est séduisant dans son rôle d'adolescent attardé mais cela ne suffit pas à nous intéresser au sort de ces pauvres acteurs hollywoodiens désœuvrés. A voir si vous êtes vraiment un inconditionnel de la réalisatrice.

SO-PO-RI-PHI-QUE !!!! Votre lit est sûrement plus confortable qu'un fauteuil de cinéma !!!!!!

Amour, gloire et beauté ne suffisent pas à rendre un homme heureux. Une mise en scène très lourde pour un message simple et pas si évident.

C'est long et ennuyeux. Manifestement Sofia n'avait rien a dire d'où des plans interminables.
Les acteurs semblent désorientés et s'ennuient ferme eux aussi. Quel gâchis de temps et d'argent. Seule la Ferrari est belle a regarder

Somewhere, c'est un film contemplatif, cela se voit dans la bande annonce (aucun dialogue), c'est une des marques de fabrique de Sofia Coppola, en somme pas une surprise. Par conséquent, je ne comprends pas les critiques à ce sujet, je ne trouve pas qu'il y ait arnaque sur la marchandise. Sinon le film est... pas mal du tout, il est rythmé du profond vide/ennui de Johnny Marco, très souvent seul dans le géant Châteaux Marmont (au sens propre comme au sens figuré). Parmi les points positifs, la relation père/fille est magnifique, se passant de dialogue. Tout en regards, Elle Fanning (véritable révélation) et Stephen Dorf portent le film sur leurs épaules avec la sobriété qui convient à l'histoire. L'esthétique, la photographie et la réalisation sont parfaites (cette dernière étant très inspirée du remarquable Elephant de Gus Van Sant: la manière de filmer les trajets de voiture ainsi que les travelings dans les couloirs...). Si l'on est sensible aux différentes relations des protagonistes le film distille quelques scènes remplies d'émotion (repas en Italie, scène du patinnage...) voir d'humour (scènes avec les streap teaseuses). Par contre le film est malheureusement remplis de défauts. L'histoire ressemble beaucoup pour ne pas dire trop à Lost In Translation, même personnages, même lieux d'action, même solitude... De plus il ne possède pas un scénario aussi bien bâti que ce dernier, les scènes se succèdent les unes après les autres sans être réellement liées. Grosse déception de la BO, quand on sait que Phoenix était aux commandes on pouvait s'attendre à mieux. A part Love Like in Sunset qui revient 2 fois et qui est magnifique, la BO est inexistante. Enfin dernier point, les 30 dernières secondes du film sont complètement ratées, laissant un goût d'inachevé. Bref un film très spleen qui plaira aux fans du genre, les autres pourront passer leurs chemins.

Malgré un scénario qui en apparence peux paraitre sans grand intérêt, le film devient intéressant asses rapidement même si le début du film est confus, car on ne voit pas bien ou la réalisatrice veut en venir, le principal atout de Somewhere est que l'histoire est simple mais trés efficaces car il n'y aucun superflus malgré le scénario qui pourrait paraitre superficiel, certaines scènes entre le pére et la fille sont émouvantes par leurs simplicités et par la qualités d'interprétations des deux acteurs.

Ce film dézingue le glamour d'hollywood...
faut plus rêver...ce sont des types (des filles aussi) tout seuls qu'on sort de temps en temps du placard...ils se doutent très vaguement pour quoi...
notre "heros" lui a eu sa petite lumière dans son tunnel, brièvement, sa fille...peut être que, plus tard, elle fera des films sur l'univers de son papa

Sofia Coppola s'est toujours tenue éloignée du cinéma "mainstream" sans pour autant être véritablement "underground" ce qui au final la rendue "fashion" (voyez comme je manie bien la langue de Shakespeare). Il faut dire que la fille de...a toujours bénéficié d'une promo intelligente et efficace pour ses films. "Somewhere" ne déroge pas à la règle mais cette nouvelle production est pourtant moins "grand public". En voulant dépeindre l'ennui du quotidien d'une star hollywoodienne, la réalisatrice use de longs plans fixes, de mises en scène de la vie banale et d'un rythme pour le moins lent. Ceci en rebutera plus d'un. Mais la force de Coppola, c'est l'ambiance de ses films: lumière, grain de l'image, musique et des acteurs toujours bien choisis à l'instar de Stephen Dorff, excellent dans ce rôle de ce star blasée. "Somewhere" est un bon film mais il est moins accessible que ses prédécesseurs (qui ne l'étaient déjà pas vraiment). A conseiller uniquement aux fans de Sofia Coppola, les autres risquent de s'y montrer hermétique.