Derniers Avis : Somewhere - Page 24

Ce film de Sofia Coppola est une réussite. Somewhere ou comment réussir à mettre dans la boîte le vide de l'existence de Johnny Marco en l'occurence. Le rendu de sa solitude (il n'y a jamais de réel dialogue et il est le plus souvent seul à fumer à répétition sa cigarette avec sa bière), le rendu de ces handicapés des sentiments qui n'arrivent ou ne veulent pas mettre en mot ce qu'ils peuvent ressentir. De plus, les rares scènes où l'on peut peut ressentir la vie à l'intérieur de ces personnages sont vraiment prenantes, un petit frisson nous rappelant que nous sommes, et qu'ils sont encore vivant sentimentalement parlant. Ce que je regrette définitivement, c'est que Sofia Coppola n'ait pas réussie totalement son pari, elle n'arrive pas totalement à nous emmener dans cette profondeur où nous pourrions nous perdre dans le personnage et nous oublier : Elle nous fait ressentir ce vide, mais sans réussir à nous transcender dans cette perdition (comme elle a pu le faire dans Lost in Translation), et les scènes où l'émotion devrait nous dévorer et s'emparer de nous, seul une partie relativement petite de notre corps et coeur se met à vibrer. Je pense qu'il ne faut pas négliger la part de gens qui pourraient s'identifier à ce personnage dans notre vie: des gens sans recul sur eux même, qui avancent sans savoir pourquoi et qui croient vivre des choses fortes mais qui sont dans une absence de sens totales et qui passent à coté de l'essentiel. Réveillez-vous souffla alors Sofia Coppola à l'oreille de tous ces vivants, morts.

Absolument pas ému par cette histoire dont les longueurs m'ont plusieurs fois donné envie de quitter la salle.... dommage ou est passé le cinéma des
soeurs Lisbon ?

LOST IN LOS ANGELES. Sofia Coppola filme trés bien l'ennuie!!!!

Aujourd'hui, dans ma grande mensuétude, j'affirme comprendre certaines critiques virulentes, sans les partager. Si Sofia Coppola s'est directement fait un prénom avec des films à succès, elle signe ici ce qui ressemble presque à une première oeuvre, du cinéma intimiste, presque d'auteur. Mais avec le savoir-faire en plus.

Résultat, ce ton nonchalant est envoutant. Et l'acteur est remarquable de sobriété et de mesure

Certains ont aimé ce film? Sincèrement je ne comprends pas comment... Soporifique, Ennuyeux, c'est tout ce que je retiens de ce film! Ou est ce que Sofia Coppola veut nous emmener? Aucune évolution des personnages, j'ai l'impression que j'ai vu une pub pour Ferrari et le Château Marmont!!

Un film qui se contemple et que l'on contemple avec lui. Le dernier Coppola fait presque de l'ennui un personnage, voir LE personnage. En effet, il s'agit d'un film de la lenteur, voire même de l'arrêt sur image, et en cela il se rapproche de l'univers photographique. Notons la prestation d'Elle Fanning, jeune fille à la candeur touchante (caractère quasi type jalonnant les réalisations de Coppola).
C'est donc pour ainsi dire un film qui n'est ni transcendant, ni médiocre, mais bel et bien perdu entre les deux, dans un balancement, somewhere...

Je ne sais pas ce qui m'a retenu de quitter la salle ! C'est d'un ennui. Ah ça, on comprends que le gars s'ennuie dans la vie, le souci c'est que Sofia nous fait subir la même chose.

bon film. j'ai apprécié l'ambiance créée par la musique. on se laisse glisser dans le film du début jusqu'à la fin.

Sofia Coppola, épatante, livrant un film "documentaire", d'une authenticité PURE. Malgré le manque de mélodies qui pousserai l’envoutement a son paroxysme (et un 4 étoiles), ce récit et d'une beauté incroyable. D'abord pour l'histoire, somme toute simpliste des accès d'une Star (Stephen Dorff, épatant) troublé par la venu du petit ange qu'il n'a pas vu grandire (Elle Fanning, indispensable, et belle comme rien au monde) Crecedo le film est rempli d'image parlante, sur la psychologie de sa personne et les rapports délicat jusqu’à une chute difficile...touchant de beauté(!) Ma fille se nommera Cléo, c'est indéniable! "coup de cœur"

décidément les grands auteurs patissent de scénarios faibles.

Etant donné les critiques désastreuses après le Lion d'or obtenu par Somewhere, je craignais un film assez mauvais. La surprise fut donc bonne. Certes on reste dans le registre de la pauvre petite fille riche, certes elle est toujours blonde à nez retroussé. Mais le propos et la forme sont beaucoup plus consistants que dans Lost in Translation ou l'épouvantable Marie-Antoinette. Il y a un sujet intéressant dans cette solitude surpeuplée des stars et dans la relation à la fois père/fille mais également mère/fils ou mari/femme contenue dans ce qui se joue entre le beau Johnny et Chloé. Les deux acteurs dégagent un charme inoui et portent le film de bout en bout à égalité.

Les critiques sont unanimes: ce films est une réflexion sur le vide. Après, on aime ou on aime pas. Je n'aime pas parce que c'est un film prétentieux et totalement creux. Sofia Coppola prend le parti de nous décrire la vie de sens d'un acteur apparemment mondialement célèbre. Tout d'abord, cela rappelle quelque chose: le personnage de Bill Murray dans Lost in Translation. Sauf que ce personnage la, campé par Stephen Dorf, est une espèce de pale copie de celui de Murray. Ensuite, on ne comprend pas trop pourquoi il est mondialement connu: il est negligé, s'habille mal et à la charisme d'une sardine (je parle du personnage du film et pas de Dorff). Après on va me dire que c'est un parti pris, c'est possible mais le personnage reste tout de même très mal défini. Dans un second temps, ce qui m'a le plus déçu, c'est l'exploitation faite de la relation père-fille. Ok, on comprend que les moments passés avec sa fille sont les seuls qui donnent un sens à sa vie, et ceci simplement car ça ne peut être que ça , le propos du film. Mais les scènes avec et sans sa fille se ressemblent énormément. On ne comprend pas bien le changement opéré par la présence de sa fille sur Johnny Marco car Sofia Coppola ne laisse absolument aucun indice. Et ça, c'est un peu se foutre de la gueule du spectateur. Enfin, la réalisation est rébarbative (qu'a t-on besoin de ces longues scènes mornes, de ces longs travellings, de ces longs zooms?), et la fin est complètement clichée dans son genre.
En résumé, un mauvais Coppola fille. Je mets une étoile pour la prestation charmante de Elle Fanning et parce que bon, l'idée de début était interéssante.

No comment un film qui tourne en rond ! Bla, bla, bla ... On attend la fin, je crois que j'ai ronflé.

Traiter ce gaspillage de pellicule de "daube" serait insultant pour un plat qui par ailleurs peut être goûteux. Non ce n'est pas une daube c'est le néant. Il n'y a rien : Jeu des acteurs pitoyable, prises de vue inertes,mise en scène à l'avenant, traces de dialogues insipides, scénario inexistant. Oui vraiment il y avait dans le minimalisme le tableau blanc, voila maintenant le film blanc!

ET SI..... et si la réalisatrice parvenait à nous faire ressentir les émotions du personnage? et si l'ennui était volontaire? et si l'incompréhension faisait partie du jeu?

Alors oui, quand le personnage s'ennuie, on s'ennuie!!!
Alors oui quand le personnage est perdu, on l'est aussi. (scène de la remise du prix en Italie, non STFR, non ne comprend pas plus que lui ce qui se passe, mais nous sommes au fond de notre siège dans le noir, lui sous le feu des projecteurs)!!!
...

Et si la critique négative de ce film n'était que l'expression des émotions désagréables qu'il provoque chez le spectateur et surtout chez le personnage?
Alors oui la réalisatrice parvient à nous faire vivre la célébrité convoitée par tant!!!
Alors oui c'est du grand cinéma!!!