Durant tout le film, je me suis senti pris en otage par le réalisateur qui nous impose sans pudeur une émotion facile. Je n'ai donc pris aucun plaisir en voyant ce film.
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4,5
Publiée le 12 mars 2021
"Le huitième jour" où la rencontre bouleversante entre un homme d'affaire tendu et un trisomique doux-rêveur, èvadè de son institut mèdical! La drôle virèe de Daniel Auteuil et Pascal Duquenne, rècompensès à juste titre à Cannes par un double prix d'interprètation! L'alchimie fonctionne entre les deux et leur complicitè nous ouvre le coeur comme jamais! Prendre pour hèros d'un long-mètrage, un trisomique, c'ètait dèjà gonflè! Mais lui faire jouer un type parti à la recherche de sa mère dans un style particulièrement dèbridè, ponctuèes par des chansons de Luis Mariano, cela tenait carrèment de l'exploit! Le talent visuel de Jaco van Dormael est indèniable! Le cinèaste belge montre que la sociètè a tord d'ècarter des handicapès mentaux comme Georges, dont le regard sur le monde est bien plus riche qu'on ne le croit pas! Admirable, èmouvant, poignant! Un film qui a la grâce! L'èmotion à l'ètat brut en somme grâce à Auteuil et à son inoubliable partenaire, laissant derrière eux quelques scènes mèmorables (l'ètreinte sous la pluie, la minute de silence dans une nature idyllique, le feu d'artifice sur la plage...). On applaudit...
Un film très touchant, avec un va et vient entre le drame et la comédie d'une facilité déconcertante, des acteurs au diapason, et une certaine poésie fond de ce film un très bon film. Et en plus, il n'a pas vieillit.
Les interprètes forment un duo asse mémorable et le film traite du sujet avec intelligence en y ajoutant une touche d'originalité et de décalage bienvenu. Le film ne sombre jamais pas dans le pathos et fait passer du rire aux larmes avec facilité. Un film frais qui touche et amène à penser sur un sujet bien réel et délicat dans nos sociétés modernes.
Un beau film sur la différence agréable à suivre malgré de gros clichés concernant les personnages et la mise en scène. Construit un peu de façon exacte à émouvoir, quelques passages superbes, poignants, d'autres moments un peu plus lourds. Une histoire d'amitié impossible portée par un épatant Pascal Duquenne et un Daniel Auteuil qui offre là ce qui est peut-être sa prestation la plus marquante. Un peu déçu par la dureté du final.
Les intentions du réalisateur sont louables, mais la démonstration est lourde et croule sous les clichés (les rêves de George; la métamorphose de Harry à son contact). Le scénario aurait pu donner un bon film s'il avait été traité avec plus de finesse et moins de sentimentalisme dégoulinant. Sur le même "sujet" (bien que l'autisme et la trisomie 21 n'aient pas grand chose en commun), j'avoue préférer largement Rain Man, plus subtil, plus juste. Un gros plus cependant pour le duo Auteuil/Duquenne, qui fonctionne vraiment bien. Par ailleurs, cela me fait bondir de lire dans certaines critiques des choses du genre "les trisomiques sont simples, rêveurs, calins et drôles"... On croit rêver! Chaque personne trisomique est avant tout une personne à part entière, leur attribuer à tous un caractère prédéfini sous prétexte qu'ils sont atteints du même handicap est tout simplement stupide. Et je parle en connaissance de cause.
Si le début du film est assez lent et répétitif, c’est pour mieux décrire au spectateur l’osmose morose que subit Harry, cadre dans une grande banque. Une vie compliquée et difficile, suite à sa séparation avec sa femme. Loin de ses enfants, il commence à être saturé par la vie qu’il mène au travail ou en dehors. Jusqu’au jour où tout va basculer quand il va faire la rencontre de Georges, un trisomique. Entre méfiance, gène, peur et amour, ils vont ensemble s’apprivoiser, apprendre à communiquer l’un envers l’autre. C’est ainsi que va naître une grande histoire d’amitié. Avec son second film, Jaco van Dormael (Toto le héros - 1990) nous montre là ses véritables talents, pour diriger ses acteurs, pour nous transporter, nous faire rêver, … . Aidé par un casting atypique, où l’on retrouve Daniel Auteuil, Miou-Miou et l’épatant Pascal Duquenne, Le Huitième jour (1996) est avant tout un film poétique (et musicale), touchant et sincère. Qui lui aura d’ailleurs valu lors du 49ème Festival de Cannes en 1996, le Prix d’Interprétation Masculine pour Auteuil & Duquenne, qui le méritent bien, à la vue de leurs épatantes prestations qu’ils nous ont offert durant près de deux heures !
Un remake oui mais un très bon remake. Peu de film peuvent se venter d'avoir fait jouer de grand rôle à une personne handicapée, "huitième jour" la fait. Un autre regard sur le handicape et sur la famille parfaite que tous rêverai d'avoir. Daniel Auteuil dans un de ses grands rôles peut se venter d'avoir eu la chance de jouer dans un excellent film avec un partenaire hors du commun qui malgré les difficulté à su lui donner la réplique. A voir absolument sans comparaison avec le film de Tom Cruise et Dustin Hoffman (Rainman).
C'est un beau film et émouvant porté par deux acteurs formidables que sont Pascal Duquenne et Daniel Auteuil. Mais le film aurait gagné à approfondir son scénario.
Autant Pascal Duquenne est fabuleux, autant Daniel Auteuil surjoue dans ce film qui brosse dans le sens du poil, et qui n'a pas ouvert de débat sur l'intégration des trisomiques dans la vie courante.
Voilà un film surestimé... Force est de constater que le public aime la démagogie. Oui c'est un joli film humain et plutôt intelligent qui évite les écueils de la lourdeur. Mais l'histoire en elle-même est assez simple et n'offre pas une histoire très originale outre le fait que le héro soit un acteur réellement trisomique (léger tout de même). D'ailleurs c'est bien beau de crier à l'égalité des chances mais tous les trisomiques ne sont pas loger à la même enseigne ; ce que le film occulte un peu facilement. Rien de bien grave... Daniel Auteuil semble parfois coincé, comme si la dimension particulière du film pesait sur lui. Le film me fait parfois penser au superbe "Un singe en hiver"... Bref un joli film mais son succès est largement facilité par un paramètre essentiel. 09/20