Avis : The Sunchaser - Page 2

Belle oeuvre à l'esthétique celluloid et arty des 50's: Malgré le fait que l'histoire de rédemption, très stérérotypé, joue sur les acquis
du réalisateur, on se laisse porter par une bien étrange atmosphère
ainsi que de beaux plans du désert de la mort.

Un bon pitch ne fait pas toujours un bon film... Le cas ici même: si
tout n'est pas à jeter, le résultat n'est pas entièrement satisfaisant.
Blue est un Amérindien de 16 ans incarcéré pour de multiples crimes. Il
est également atteint d'un cancer en phase terminale et est suivi par le
docteur Reynolds. Pendant un transfert, Blue prend en otage le médecin
et le force à le conduire au Colorado, où, selon la légende de son
peuple, se trouve un lac qui pourrait le guérir...
La réalisation n'est pas trop mauvaise: le cadrage est bon, la mise en
scène réussie, les prises de vues pas toujours très originales, la
profondeur de champ très belle mais les mouvements trop chaotiques.
Le scénario commence très bien, il y a un bon rythme et de l’adrénaline.
On voit vite où le film veut nous emmener mais on se laisse prendre.
Malheureusement le film finit par ralentir, accumule les scènes
répétitives ou inutiles. L'ennui s'installe, viennent s'ajouter de gros
clichés, des incohérences et une fin pas géniale.
Les personnages sont attachants et on a le temps de les comprendre et de
s'identifier à eux.
Les acteurs sont crédibles et n'en font pas trop.
Les dialogues sont bien écrits et assez riches.
La photographie a une belle lumières et des couleurs assez riches.
Le montage offre quelques bons moments mais a tendance à être trop monotone.
Les décors sont très beaux, les costumes réussis mais la musique pas
très marquante.
"The Sunchaser" est un film qui présente des qualités mais dont le
scénario n'est pas assez bien développé pour être vraiment intéressant.

Film de commande commercial illustrant la déchéance d'un réalisateur de films exceptionnels (Voyage au bout de l'enfer, La porte du paradis, L'année du dragon). Si le début se tient, le scénario est prévisible et la dernière demi- heure est insupportable de symbolisme de pacotille. Triste fin de carrière.

Ce qui a ruiné The Sunchaser pour moi c'est sa logique. Dans ce film les personnages principaux font un choix illogique après l'autre. On doit suspendre la logique et croire que ces personnages feraient réellement les choix qu'ils font et c'est la partie douloureuse qui pour moi l'a ruiné. Les personnages agissent de manière ridiculement illogique l'un d'entre eux n'est introduit que pour prêcher maladroitement des opinions absurdes directement au spectateur. Un serpent à sonnette apparaît même au hasard pour servir de dispositif d'intrigue. En tant que divertissement il échoue à tous les niveaux. Mais c'est pire qu'un mauvais divertissement c'est le genre de film qui prône avec insistance la croyance dans les remèdes de charlatans, la guérison par la foi et diverses autres formes de mysticisme absurde y compris l'astrologie.. En fin de compte c'est un film de deux heures et la conclusion est si prévisible et décevante qu'elle ne justifie en rien le fait d'avoir peiné à travers son intrigue et son écriture médiocres...

Un beau film mais qui joue beaucoup trop sur les stéreotypes. Les personnages sont hyperboliques au possible et l'histoire joue beaucoup trop sur les clichés. Cependant le film se laisse regarder et on notera un mysticisme navajo valeur ajoutée indéniable du film.

M. Cimino n'est pas le réalisateur le plus prolifique au monde. Son dernier en date : "Sunchaser" est de 1995 (!) et n'est sans doute pas son meilleur. Toutefois, ce road movie arrive à nous emporter de part son histoire assez original et ses bases simples à appréhender : un gentil, un méchant et la recherche de la rédemption... J'ai aimé l'ambiance du film mais peut-être que l'histoire n'est pas assez approfondie.

Un film magnifique pourtant peu connu.
On ne s'ennuie pas un instant et on est très touchés par l'histoire de ce jeune détenu.
Vous ne serez pas déçu.

Un sujet qui pouvait être bien adapté mais malheureusement, le mysticisme n'est jamais réellement présent. La découverte du messager chargé d'emmener le malade Jon Seda au lac sacré tant recherché puisque promesse de guérison n'est pas du tout une libération. Vieilli, lent et peu profond, ce pseudo road movie ne fonctionne pas. On se perd dans les rebondissements sur la route de ces deux personnages qui, on s'en doutait, vont être finalement bons amis. Seul coup de coeur sur la voiture très sportive d'un Woody Harrelson qui n'a qu'une expression de visage unique. Bon point pour Jon Seda qui n'a pas fait carrière même après ce film pourtant influent. Michael Cimino était dans le creux de la vague. Pour du mysticisme, allez voir 'Blueberry' qui va beaucoup plus loin et lisez du Carlos Castaneda sur le néo-chamanisme

Ce film est un petit bijou. Probablement le moins prétentieux de Cimino, mais aussi le plus abouti. Un road movie comme ont en voit plus. Le réalisateur avait été ingoré par les producteurs, suite à l’échec monumental qu’a connu l’un de ses films. Depuis, il se fait très rare, mais Sunchaser est là pour remonter le niveau. Quoique l’on dise, Cimino a tenu son pari avec ce film où un médecin est pris en otage par un jeune patient, atteint d’un cancer et qui par la suite vont devenir amis, en parcourant un périple à travers le désert américain. Film méconnu, mais il vaut le coup d’œil.

Excellent film des années 90 comme on en fait plus. Bonne réalisation, jolis décors. Scénario convaincant. A voir.

Un bon scénario, mais... le film manque de profondeur, les acteurs sont peu convaincants, et la musique est... totalement hors sujet. Un film non abouti! Dommage!

Beau film, qui prend comme prétexte un enlèvement et une traque à l'homme, pour traiter de la relation entre deux hommes qui apparemment tout oppose, mais liés en profondeur. La mort qui plane pendant tout le film, est artificialisée par le médecin, tandis qu'elle est sacrée pour le prisonnier, et qu'elle le sera à la fin du film. Le prisonnier-patient ouvre ainsi les yeux au médecin-égoiste et rationnel, tourmenté par son passé, les yeux fermés. Car la délivrance arrive avec la mort, mais une mort que l'on veut, à laquelle on aspire, "entouré de beauté" (et non pas sur un lit d'hopital).

Negatif : debut et fin super, mais milieu très bof. On a compris que le patient détestait son médecin, et on sait d'avance qu'il lui fera ouvrir les yeux.

Un film qui frôle la perfection à mes yeux. Les paysages sont sublimes, le scénario comme il faut et Woody Harrelson m'a vraiment impressionné. Voilà un film que je suis bien content de connaitre quand je vois le peu de critiques à son sujet.

film vraiment de grand spectacle, car le choix des decors et les prises de vue sont véritablement d'exception (un grand voyage vous attends à travers les états américains),un clin d'oeil sur le scénario qui "tient bien la route". A voir absolument.