Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Cherbonnier R
1 abonné
12 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 8 janvier 2017
Quand tu vois les sorties actuels, la seule possibilité de regarder un film est de chercher dans les films sorties depuis quelques années voir plusieurs années. J'avais envie de voir ce film depuis un bout de temps et lors de mon visionnage, j'ai ressenti un vent frais venue tout droit de l'Ecosse. Cette adaptation est un spectacle visuel avec de super décors naturels et presque sans étalonnage ( voir pas du tout ). Les acteurs nous transportent dans leurs univers sans décrocher le spectateur. Un film digne de sa réputation. 4,5/5
La première grille de lecture de ce film est une peinture tragi-comique d'une jeunesse dépendante à l'héroïne et à l'alcool, avec les conséquences psychologiques, sociales et sanitaires que l'on devine : addiction, petite délinquance pour se payer sa dose, aucune volonté de chercher du travail, incapacité de s'occuper d'un enfant, maladies infectieuses. La deuxième grille de lecture nous dépeint la génération sacrifiée écossaise, broyée par la désindustrialisation et un système de redistribution des richesses mis à mal par les politiques libérales successives depuis l'ère Thatcher (ne reste que la philanthropie et le caritatif). A l'inverse des films "Sweet sixteen" et "La part des anges" du réalisateur engagé Ken Loach, Danny Boyle dresse avec humour et sans en faire un combat politique, un constat sordide des terribles conditions de vie d'une jeunesse sans toit ni loi (l'espérance de vie dans certains quartiers de Glasgow est de 53 ans...), qui ne sont pas si éloignées de celles des jeunes indiens dépeintes dans "Slumdog Millionaire".
Film culte, Trainspotting narre sur un ton tragi-comique les aventures d'une bande de jeunes héroïnomanes dans l'Écosse de la crise économique des années 90. C'est souvent cru, sans jugement moral – même si l'on voit bien les ravages de la drogue, qui déresponsabilise, rend fou, et à l'occasion, tue – et un peu perturbant. La mise en scène nerveuse et inventive fait merveille, et Ewan McGregor, dans un de ses premiers rôles, est superbe. À la fois drôle, terriblement dramatique et légèrement anar.
Une bande d'écervelés qui noie leur malchance dans la décadence. La drogue comme échappatoire à une vie merdique, mais qui au final l'est encore plus. Une jeunesse scottish des années 90, un sujet punk qui pond un film dit culte. C'est surement parce qu'il est marqueur d'une génération, mais ce dernier n'imprime plus de notre temps.
Une plongée abyssale dans le quotidien d'un jeu camé à l'héroïne avec sa bande de potes tout aussi paumée que lui, magistralement mise en scène et interprétée, ponctuée par des rebondissements et des aventures aussi improbables les unes que les autres. Un chef d'oeuvre de Danny Boyle a voir absolument, en attendant sa suite prometteuse prévue en Janvier 2017.
Superbement réalisé !! Le meilleur film de junkies ? Les scènes les délires sont celles de la désintox du gars enfermé dans sa chambre et qui hallucine.Beaucoup de réalisme.Sujet bien maitrisé.
Une des meilleures comédies britanniques de tout les temps. Tout les acteurs sont hilarants, les gags font toujours mouche. Le film est coupé en deux parties: la première partie hilarante et où l'insouciance est omniprésente, et la deuxième beaucoup plus sombre et dénonciatrice (spoiler: Renton est en désintoxication et commence à se rendre compte de toutes leurs conneries ). Bref, Trainspotting est une pépite d'humour noir.
Super film, que j'ai vu pour la première fois en 2016, soit 20 ans après sa sortie... J'étais passé à côté de quelque chose. Portrait social de l'Écosse post-industrielle des années 80-90, des personnages hauts en couleurs, des acteurs exceptionnels, une bande son qui déboite... La misère, la crasse, la noirceur montrée avec précisions, l'horreur de la dépendance à l'héroïne, la réalité d'une certaine Écosse... On aimerait voir des films comme Trainspotting plus souvent.
Le monde de la drogue, et des toxicos présentés d'une manière rock et fun.
Bien loin de la mise en abîme de Requiem for a dream, Trainspotting propose d'aborder l'univers des addictions, à travers l'histoire d'un groupe de jeunes écossais dérangés. Piqûre, drame, cure de détox, et drôlerie sont de la partie. C'est pas une comédie, mais le thème est abordé de manière légère, et tellement sidérante, qu'on ne peut qu'en rire. Porter par de très bons acteurs, et une super bande-son qui colle à l'univers et aux personnages, le scénario nous tient en haleine tout du long, et on veut savoir ce qu'il advient de ces personnages.
Un film culte de bien des manières, qu'il faut avoir vu quoi qu'il arrive.
Trainspotting est devenu un film culte autant pour la réalisation délirante de Danny Boyle que pour la BO, que je considère comme l’une des meilleures à ce jour. Elle est justement dosée : suffisamment pour que l’on dodeline de la tête au son de New Order, Blondie, Lou Reed & cie…ou pour que nous pensions que la scène a été inventée pour cette musique (ou inversement). La BO a d’ailleurs fait office de piqure de rappel à l’époque pour les fans d’Iggy Pop (et ceux qui s’ignorent encore), en le remettant au goût du jour. Lust for life nous emporte dès la première scène et son fameux discours « Choose life ». Cette tirade de Mark Renton commence par critiquer notre société (de consommation), introduit intelligemment les personnages, et s’achève sur le thème principal du film : l’héroïne. C’est l’une de mes séquences d’ouverture favorites, tous films confondus : elle nous entraine dans ce rythme scénaristique pareil à un train lancé à toute allure, qui s’arrête parfois pour déposer / embarquer ses passagers. Trainspotting raconte l’histoire d’une bande de potes au « charisme pathétique » et de leur addiction, dans les années 90 en Ecosse. Chaque personnage a un trait de caractère bien spécifique qui fait que l’on pourrait les nommer à la manière des Septs nains : Sick Boy - Le cinéphile, Begbie - Le dangereux/psychopathe, Spud - Le simplet… On oscille entre scènes légères et dures, Trainspotting est un film que je qualifierais de « vivant et son contraire ». Evidemment, le succès de ce drame britannique est aussi dû à son talentueux casting : Ewan McGregor, Robert Carlyle, Jonny Lee Miller, Ewen Bremner…que l’on attend avec curiosité, impatience et un certain scepticisme dans Trainspotting 2. Pour conclure sur un clin d’oeil : choisis un putain de scénario (merci Irvin Welsh), choisis l’humour, une BO parfaite, choisis Danny Boyle et son chef d’oeuvre, choisis de voir Trainspotting.
Un film sur un camé qui essai de devenir clean malgrès l'influence de ses "amis". Le film regorge de quelques bonnes idées SPOILER comme la scène où Mark nage dans les toilettes SPOILER mais ormis ça le film n'est pas intéressent du tout et au final on décroche. En conclusion je ne vois pas qu'un film comme ça soit traité de chef d'œuvre par grands nombre de personnes alors que c'est juste un film ennuyeux et faible scénaristiquement .
Un film authentique. Une très belle histoire. Un chef-d'oeuvre photographique. Un jeu d'acteur approfondis et travailler a la perfection. bref a voir !! [ce n'est pas un spoiler] PS : Première scène, le meilleurs monologue de tout les temps !
Je comprends assez peu l'engouement que suscite ce film... Élevé au rang de film culte car traitant de la drogue, je vous conseille plutôt Requiem for a Dream qui vous rebutera plus sur la drogue que ce film ! Certaines scènes sont toutefois marquantes, la musique est géniale mais on voit assez peu l'intérêt du film, le message à faire passer est peu clair et la fin un peu trop rapide. Bref un film à oublier, et pourtant le casting réunit deux très bons acteurs !
Un film complètement barré sur l'univers de la drogue et ses travers. Au début j'avais tendance à croire qu'il rendait ce milieu attrayant, mais cela est vite balayé par le chemin que prend l'histoire. La photo est soignée, la mise en scène est originale, la BO incroyable. Une scene: la plongée dans les toilettes, la descente dans la chambre. La fin du film est intéressante. Le personnage sort de la drogue pour avoir un job, une assurance, une tv. Une vie comme tout le monde.
"Trainspotting" est un film de Danny Boyle qui est l'adaptation du best-seller d'Irvine Welsh, en 1993, il décrit les péripéties d'un groupe de jeunes héroïnomanes écossais et c'est ce film qui a lancé la carrière de l'acteur Ewan McGregor, qui tient le rôle principal. Au-delà de l'addiction à la drogue, le film explore les conditions de vie sordides de la jeune génération dans une Écosse en pleine dépression économique. "Trainspotting" ne constitue pas une apologie de la drogue, et grâce à un super scénario qui ose dévoiler cet univers glauque des junkies écossais quoi que junkie est un mot universel et les situations en Ecosse sont les mêmes partout. Danny Boyle aborde avec humour et presque une certaine légèreté, un sujet tabou qu'est la drogue, le film est aussi très bien réalisé et sur un très bon rythme. Un film que je conseille