L'Etoile du Nord
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weihnachtsmann

1 317 abonnés 5 385 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 28 décembre 2017
Le locataire est certes un personnage mystérieux mais il fascine la propriétaire avec un subtil humour et surtout un talent de conteur.
L’histoire d’amour est jolie et le style très feutré rend tout à fait l’esprit de Simenon.
Bernard D.
Bernard D.

117 abonnés 613 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 1 novembre 2022
« L'Étoile du Nord » réalisé par Pierre Granier-Deferre d'après le roman « Le Locataire » de Georges Simenon, est sorti en salles en 1982. C’est la rencontre entre 2 monstres du cinéma : Phillipe Noiret qui est Édouard Binet, un aventurier arrivant d’Egypte avec toutes ses histoires et ses souvenirs, et Simone Signoret qui est Mme Baron qui tient une modeste pension de famille à Charleroi. Le mari de Mme Baron (Jean Rougerie) travaille dans les wagons-lits où le meurtre d’un richissime homme d'affaires vient d’être commis et dans ce train – L’étoile du Nord - Édouard Binet était présent avec Sylvie (Fanny Cottençon), une des 2 filles de Mme Baron, une jeune danseuse qui était la maitresse de cet homme d’affaires. Dans cette pension de famille, dans ce huis-clôt, Édouard avec ses histoires exotiques va trancher par rapport aux autres pensionnaires et malgré le doute qu’a sur ce meurtre Antoinette (Julie Jézéquel), la seconde fille de Mme Baron, cette dernière va se rapprocher d’Edouard et même lui confier un lourd secret. L’enquête de la police se resserre et Mme Baron va essayer de protéger Édouard qui sera capturé et Mme Baron d’aller à l’île de Ré pour assister au départ au bagne d’Édouard.
Un film de près de 2 h très poignant. Un grand moment de cinéma !
pierrre s.

479 abonnés 3 349 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 9 février 2022
Malgré les grands acteurs qui le composent, ce film ne parvient pas à nous convaincre. Le personnage de Philippe Noiret manque de caractère et l'histoire devient vite ennuyeuse.
Sonia K.
Sonia K.

19 abonnés 157 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 7 août 2017
Si ce n' étaient S. Signoret, F. Cottençon et P. Noiret qui par leur talent tiennent le film à bout de bras, cette oeuvre serait d' un ennui morte. Pierre Granier-Deferre nous a habitué à ces insupportables lenteurs avec Le Chat , Le Train ou Cours privé, L'Homme aux yeux d'argent (deux véritables navets ces deux-là!). Dans L'Étoile du Nord il ne se passe rien, seulement du blablabla qui peut intéresser une demie-heure, sûrement pas deux heures!
soniadidierkmurgia

1 283 abonnés 4 233 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 9 juin 2024
Désormais, hormis les cinéphiles avertis et spécialistes du cinéma français, plus grand monde ne doit se souvenir du grand réalisateur déjà un peu méconnu de son temps qu’était Pierre Granier-Deferre. Considéré comme un excellent faiseur, il n’a jamais été considéré comme un « auteur », recourant trop souvent selon la critique contemporaine d’alors à l’adaptation de romans. L’injure de produire un cinéma de « qualité française » un peu passée de mode à la fin des années 1970 aurait sans doute frappé Granier-Deferre d’infamie vingt ans plus tôt. Pourtant sa filmographie forte de 26 longs métrages réalisés entre 1961 et 1995 compte quelques très grands films comme « Paris au mois d’août », « La Horse », « Le chat », « La veuve Couderc », « La race des seigneurs » ou « Une étrange affaire ». « L’étoile du Nord » adapté d’un roman de Georges Simenon fait lui aussi partie des grandes réussites du réalisateur alors en pleine maîtrise de son art. « Le locataire » a déjà été porté à l’écran deux fois en 1941 et 1947. Pour l’occasion épaulé par Michel Grisolia, Granier-Deferre aura l’immense fierté de travailler à l’écriture du scénario sous l’auguste supervision de Jean Aurenche, le célèbre scénariste souvent associé à Pierre Bost auprès des Marcel Carné, Claude Autant-Lara, Yves Allégret, René Clément, Bertrand Tavernier et quelques nombreux autres. Granier-Deferre qui avait déjà dirigé Simone Signoret associée à Jean Gabin pour « Le chat » puis à Alain Delon pour « La veuve Couderc » avait très envie de retravailler avec la grande actrice qui abordait la dernière ligne droite de sa prestigieuse carrière. Ce sera pour la troisième fois un roman de l’écrivain belge qui sera choisi. Les deux comparses se mettent rapidement d’accord sur le nom de Philippe Noiret pour tenir le rôle très complexe du l’aigrefin doucereux et joli parleur qui va carrément hypnotiser la tenancière d’une pension de famille située à Charleroi en Belgique. En Égypte en plein cœur des années 1930, Edouard Binet (Philippe Noiret) que l’on pourrait nommer sans doute peu pompeusement du qualificatif d’ « aventurier » doit quitter un peu honteusement le pays alors que sa protectrice, une chanteuse célèbre, vient de décéder ne lui laissant qu’un énorme rubis qui s’avérera en réalité n’être qu’un faux. Beau parleur affublé de bonnes manières, Edouard fait la connaissance durant le trajet qui le ramène en France d’un riche homme d’affaires et de Sylvie (Fanny Cottençon) une danseuse un peu légère qui elle aussi séduite par la bonhomie et la faconde du personnage le prend en amitié. À la dérive et sans perspective alors que l’âge mûr s’approche, le velléitaire Edouard Binet finit par commettre l’irréparable en assassinant le riche amant de sa nouvelle amie. Cap alors sur Charleroi et la Belgique où la mère (Simone Signoret) de Sylvie, femme d’apparence austère tient une pension de famille pour travailleurs et étudiants. Tombé dans un nid douillet, le merle chanteur retrouve la parole et déroule à partir des colifichets ramenés de son périple égyptien, une féerie orientale de pacotille en partie fantasmée qui permet à cette femme mariée à un très routinier contrôleur de train (remarquable Jean Rougerie) n’ayant sans doute jamais franchi les Ardennes de s’envoler sur un tapis volant jusqu’aux lointaines pyramides où reposent les mystérieux pharaons des livres d’histoire de son enfance. Granier-Deferre remarquable directeur d’acteurs percevant si bien la sensibilité des personnages n’a dès lors plus qu’à fournir le plus bel écrin possible (Pierre-William Glenn à la photographie, Philippe Sarde à la composition) pour permettre aux deux premiers violons que sont Simone Signoret et Philippe Noiret de donner toute son épaisseur et sa sensibilité à une intrigue policière qui ne prend sens que si le spectateur s’imprègne de la personnalité complexe d’Edouard Binet qui se révèle assez vite n’être qu’un enfant trop vite grandi désormais materné par cette femme qui se découvre des rêves qu’elle n’avait peut-être même jamais imaginés possibles. On reconnaît souvent les grands acteurs quand ils font face à leurs partenaires pour juste leur renvoyer la balle du regard. Dans la scène de la première rencontre entre Mme Baron et Edouard, Simone Signoret pourtant déjà diminuée par la maladie accompagne en virtuose la magie du verbe délicat d’Edouard qui instantanément la cloue au sol. Un peu à la manière de Jean Gabin face à Jean-Paul Belmondo dans une scène similaire du fabuleux « Singe en hiver » (Henri Verneuil 1962). Deux monstres sacrés pas si éloignés dans leur approche du cinéma au sommet de leur art ! En face un Philippe Noiret en apesanteur, faisant passer par le regard tout le désespoir de ce grand dadais, devenu pour un court instant un monstre, n’ayant peut-être jamais su vraiment qui il était. Fanny Cottençon préférée à Catherine Allégret que Simone Signoret avait voulu imposer est tellement convaincante qu’un César est venu récompenser sa performance. Le lien quasi filial qui se tisse entre Edouard et Mme Baron irriguera toute la suite d’un suspense policier dont on aura compris qu’il n’est pas au centre de ce qui est avant tout une étude de caractères agrémentée de dialogues finement ciselés. Encore une occasion offerte d’admirer le talent et l’élégance esthétique de Monsieur Granier-Deferre.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 21 août 2023
Vu à sa sortie en salle.
Un très bon Pierre Granier-Deferre.

Comme j’ai oublié l’essentiel du film, je ne l’ai pas revu, je l’ai de nouveau découvert.
Et c’était un plaisir même si par instants, je me sentais à l’étroit dans cette pension à partir du moment où Monsieur Edouard Binet s’y est présenté. Il est vrai que Pierre Granier-Deferre pose sa caméra dans la pension menée par Mme Baron qui s’épanouit des récits de son nouveau client, récits baignés de soleil et de parfums épicés d’Egypte. Pour ça, Pierre Granier-Deferre nous permet de sortir un peu de cette pension en y insérant les souvenirs de monsieur Edouard Binet et de quelques cartes postales animées.
Dialogues et distribution de qualité, avec un duo de talent Simone Signoret et Philippe Noiret, impeccables ; à leurs côtés, la délicieuse et néanmoins solide Fanny Cottençon. Je peux y ajouter tous les autres : Julie Jézéquel, Jean Rougerie et les pensionnaires. Même discrets, ils existent.

D'aucuns diront que le film a vieilli ; évidemment qu'il a vieilli mais hormis la scène du crime, je n'ai pas trouvé d'autres plans
qui donneraient un sacré coup de vieux au film.
Comme je le dis souvent : voilà un film qui a de belles rides ; "L'Etoile du Nord" est juste un film qui vieillit bien.
Mieux : comme c'est un film d'époque, il traverse bien les années.
soulman
soulman

108 abonnés 1 280 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 5 septembre 2022
Malgré un récit formaté, "L'étoile du Nord" demeure une des œuvres les plus intéressantes de Granier-Deferre et une adaptation non négligeable du prolifique Simenon. Situé entre les deux guerres, le film restitue habilement mais sans surcharge l'atmosphère de l'époque et ses belles images de l’Égypte ont un effet "carte postale" auxquelles on s'attache pour peu que l'on soit d'humeur mélancolique.
Le casting de haut vol est pour beaucoup dans cette réussite, tout comme l'adaptation d'Aurenche, qui fait le lien avec le cinéma des années 30. Enfin, Noiret - maître de l’ambiguïté - est un anti-héros irrésistible.
mickael l.
mickael l.

46 abonnés 104 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 6 avril 2022
Quand on voit le casting , ce film m'a attiré. J'ai trouvé par contre que les scènes étaient moyennes. Noiret en fait beaucoup trop . Le césar de Cotencon reste un énigme car elle a été meilleur . La fin me plaît même si il y a de ' La veuve couderc ' dedans. Donc du réchauffé. Mais ça se regarde . Signoret est très bien comme Julie Jezequel
Hotinhere

638 abonnés 5 132 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 2 novembre 2024
Adapté d’un roman de Simenon, un drame nostalgique plaisant mais assez mou et sans tension (malgré un début prenant), qui vaut surtout pour son casting étoilé, notamment le dernier rôle émouvant de Simone Signoret.
Max Rss
Max Rss

215 abonnés 2 035 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 15 janvier 2024
Je vais vous faire un aveu les mecs : je ne suis pas du tout un adepte de la lecture (c'est un tort, j'en conviens), par conséquent, je n'ai jamais lu le roman de Simenon dont est tirée cette "Etoile du Nord". Je ne peux donc la juger qu'en tant que film et non en tant qu'adaptation. En elle-même, l'histoire ne m'a pas intéressé outre mesure, en revanche, j'ai vraiment adoré la reconstitution du Bruxelles prolétaire (pour ne pas dire pauvre) des années 30. Tout comme j'ai adoré passer deux heures en compagnie de Philippe Noiret et Simone Signoret, avec l'appui de Fanny Cottençon, même si plus le film avance, moins elle apparaît. En clair, un film n'étant pas sans défauts (on attend forcément mieux de la part d'un Granier-Deferre) mais que l'on prend plaisir à voir, ou revoir.
Claude DL
Claude DL

99 abonnés 1 744 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 23 septembre 2024
Comme d’habitude, Pierre Granier-Deferre adapte avec talent les romans de Simenon. Ici, on voyage entre l’Egypte et la Belgique, avec une histoire qui n’est sans doute pas la meilleure de l’auteur, mais qui met face à face deux monstres sacrés du cinéma français, Simone Signoret et Philippe Noiret. La belle Fanny Cottençon joue la « courtisane » et assure le côté charme de l’histoire. Le film a un peu vieilli (l’histoire ?) et est un poil long, mais l’ensemble laisse une bonne impression.
Y Leca
Y Leca

36 abonnés 1 056 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 23 septembre 2024
Pas le meilleur Simenon et donc pas le meilleur Granier Deferre. Ne vaut que pour la reconstitution de la Belgique dans l'après-guerre et pour Simone Signoret qui l'emporte largement sur Philippe Noiret. Celui-ci est, il est vrai, desservi par un rôle de meurtrier amnésique et vantard pour lequel il cabotine abominablement. Les flash backs Egyptiens n'arrangent rien.
inspecteur morvandieu
inspecteur morvandieu

48 abonnés 3 099 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 2 mars 2024
Ce n'est pas l'intrigue policière et la présomption de meurtre qui pèse sur le personnage de Philippe Noiret, aventurier désargenté de retour d'Egypte, qui constituent l'intérêt majeur du film. L'aspect criminel ne sert guère qu'à baliser le récit de Granier-Deferre.
Comme souvent chez Simenon, le caractère des personnages est construit à partir de quelques éléments psychologiques assez simples mais très efficaces. Une amitié discrète nait entre Edouard Binet et madame Baron qui dirige maternellement la paisible pension de famille où Binet s'est installé, comme pour y repasser ses souvenirs. Ses anecdotes exotiques introduisent dans la maison et dans l'esprit de la logeuse de la fantaisie et de la rêverie.
La mise en scène de Granier-Deferre est simple et s'attache principalement à opposer l'Egypte radieuse, entrevue par flashback, à la grisaille d'une petite ville belge. Pourtant, même loin de l'Orient, les personnages y sont pittoresques et attachants.
philippe ghirardi
philippe ghirardi

5 abonnés 26 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 14 mars 2022
Amateurs assidus de Georges Simenon, avouez que pour rendre l'atmopshère de ses "Romans Durs", comme aimait les appelers Simenon, il n'y a pas mieux que Pierre Granier-Deferre.
Le Chat, Le Train, La Veuve Couderc, L'Etoile du Nord, trois Maigret pour la télévision, ce n'est pas rien !
Simone Signoret est madame Baron, Louise, la "mère" de cette pension de famille (comme la mère de Georges Simenon, du reste, a fait toute sa vie). Simone Signoret n'avait pas son pareil pour les gestes du quotidien dans son jeu d'actrice, elle habite cette pension, comme elle habitait la ferme de La Veuve Couderc, où l'impasse en démilition dans Le Chat.
La lourdeur du quotidien de ces locataires besogneux, laborieux, un peu allégée par ces repas en famille, puisqu'il s'agit bien d'une pension de famille.
Puis ce locataire d'un soir, étrange, venue du soleil d'Egypte s'échouer là, presque par hasard. Il porte beau, il est attentionné, il narre des histoires de rêve, de Mille et Une Nuits, Philippe Noiret incarne ce drôle de passager magnifiquement. On s'attache à lui, comme madame Baron; et pourtant ?
MOI TOI
MOI TOI

1 abonné 21 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 5 janvier 2024
Je peux regarder ce film plusieurs fois, l'atmosphère du film est envoutant, on aimerai appartenir à cette pension de famille, cette Belgique des années 30
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