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    Manhattan
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    4,0
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    259 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 janvier 2017
    Revoilà Droopy, revoilà Caliméro qui a repris quelques amphètes et/ou sniffé quelques rails et qui se met à soûler tout le monde, à blablater comme un détraqué, comme le pauvre gars névropathe qu'il est depuis toujours.

    Il se prend pas pour n'importe qui le gugus (il doit viser Cannes et son festival de pisse-froids) il tourne carrément en noir et blanc parce que le noir et blanc, c'est comme se racheter une conduite pour un taulard : on vous prend pour un "artiste". Forcément. Mais pourquoi le "noir et blanc" ? s'interroge Télérama. Vous croyez qu'il y a un message (caché) là-dessous ?

    Le siphonné de la parlote Woody Woodpecker dans son inépuisable logorrhée déblatère que se taper une jeune plante de 17 balais, c'est -finalement- un bon plan et incontestablement plus sympa que de rester avec cette rombière de Diane Keaton, même si elle ne porte pas de soutif (une féministe...). De toute façon, on s'en fout, ce qui compte, c'est d'en parler avec ses amis, ses ex, ses futures, son public (Positif a adoré) et à sa ville de cubes en béton.

    On sent que Caliméro Droopy n'a pas fini de gaver : le pleurnichard binoclard est comme Terminator : impossible à arrêter. Et il ne la ferme jamais.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 578 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 novembre 2016
    Woody Allen filme ici, au-delà de ses sujets de réflexion traditionnelle, son amour d’un New-York bouillonnant de vie (nuit et jour se succèdent sans que l’on s’en aperçoive, la vie ne s’arrête jamais à New-York). Un New-York, un brin nostalgique (un New-York du passé voire romancé), d’où son choix d’un noir et blanc sublime (certaines photographies sont passées à la postérité dont l’affiche, magnifique) ; mais aussi un New-York de cartes postales surtout dans l’introduction. Introduction aussi très littéraire qui rend compte du caractère universel et complexe de la mégalopole, difficile de résumer une ville. Donc derrière cette intro très écrite (une habitude chez Woody) et très graphique (on oublie souvent le metteur en scène derrière l’excellent dialoguiste et scénariste) ; ce film est la quintessence des interrogations alleniennes sur l’amour, la mort, la futilité, la culture et la fatalité. Un condensé efficace et riche qui mérite plusieurs visions afin d’en apprécier la profondeur.
    Les angoisses multiples de Woody ressortent ici avec son ton saccadé et son phrasé si particulier. Sur Dieu, Woody montre un monde en perte de repère, sans idéaux et ne croyant plus en Dieu. Ce qui lui fera répondre à son meilleur ami qui lui dit « Tu te prends pour Dieu ! » ; « Il faut bien que quelqu’un me serve de modèle ». Et le film foisonne de répliques aussi précises. Sur les bourgeois intellos des grandes villes, pas de cadeau, il nous les montre par pur snobisme débiner des génies de la peinture, de la littérature,… Sur la société, son ex femme élève leur fils avec une autre femme ce qui le laisse dubitatif sur l’avenir d’un petit être élevé par deux mères : « alors que peu de gens parviennent à survivre à une seule… ».
    Mais au-delà de tout çà, c’est bien l’histoire amoureuse entre Woody, la snob catho Mary aussi hésitante que lui, la trop jeune Tracy (qui une fois largué par Mary ne semble plus avoir 17 ans aux yeux de Woody) ; le tout supervisé par un vieil ami indécis qui est au centre des débats. Les va et vient amoureux entre ces 4 là sont délectables car toujours objectivés avec un triste bilan final que personne n’est vraiment jamais au bon moment avec la bonne personne. Allen et Keaton (Mary dans le film) sont des alter ego de névrose et Tracy au milieu de çà est délicieuse de gravité. La plus jeune (Tracy, 17 ans) est la plus lucide sur la comédie humaine du haut de sa candeur ce qui fait dire à Woody : « Tu es la réponse de Dieu à Job. Dieu t’aurait désignée et aurait dit : « Je fais des choses horribles, Job, mais je suis capable de faire çà » ». Et l’épisode des œufs reflète bien la pensée de Woody sur l’amour. Docteur, mon frère se prend pour une poule. Eh bien faites le interner répond le médecin. Ce n’est pas que je ne veux pas mais j’ai besoin des œufs. Et Woody : « c’est comme çà que je vois les histoires d’amour. On sait pertinent que c’est irrationnel, dingue, absurde. Mais je suppose qu’on s’accroche parce que la plupart d’entre nous ont besoin des œufs. ».
    Cependant Woody a bon ton de remettre tous ces petits maux de la comédie humaine à leur juste hauteur en se présentant devant le squelette d’un homme préhistorique alors qu’il apprend la trahison de son meilleur ami reprenant sa relation avec Mary. Ces petits agissements ne sont rien au regard de l’histoire de l’Homme.
    Grande leçon Allenienne hyper dense et concise.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    237 abonnés 2 851 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2016
    Un classique, mettant aux prises cinq personnages aux aspirations amoureuses diverses. L'amitié et l'amour sont d'ailleurs les deux thèmes forts du film, traités avec brio. Rien que de très banal, mais "Manhattan" bénéficie d'une photographie magnifique, et d'un noir et blanc montrant un New-York splendide. Sous la caméra de Woody Allen, Big Apple vit et revit, à l'image de ses personnages aux destins tortueux, et aux interactions plus ou moins tumultueuses. Le réalisateur-acteur livre une prestation superbe, montrant un personnage incertain, en perpétuel doute et qui manque de confiance en soi. Un rôle parfait pour lui.
    Roub E.
    Roub E.

    747 abonnés 4 825 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2016
    Je n'ai pas vu beaucoup de Woody Allen, Manhattan était mon premier il y a quelques années, j'avais beaucoup aimé, le revoir a été un plaisir. Si le personnage interprété par Woody, éternel torturé par la vie et surtout par ses relations avec les femmes m'amuse plutôt qu'il me fait rire, j'ai adoré la mise en scène d'Allen dans ce film, cette déclaration d amour à New-York sublimée par un noir et blanc magnifique (le plan sur le pont de Brooklyn est juste une merveille)et des jeux d'ombres parfaitement maîtrisé. L'ambiance Jazzy est parfaite et renforce l'impression d'une balade tranquille dans la ville entrecoupée par les questions que se posent le personnage d'Isaac et ses tourments. Ça n'est pas un film qui me prend aux tripes que je trouverais génial mais c'était est tout de même un que je regarde avec grand plaisir.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    933 abonnés 4 849 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 octobre 2016
    Manhattan est le cœur d'un chassé-croisé de plusieurs personnages qui se partagent leurs amours. Parfois romantique dans ses visions nocturnes de la ville, souvent très drôle dans ses dialogues, comme d'ailleurs très souvent chez WA, et finissant de façon ironique avec la petite étudiante. Sympathique
    Charlotte28
    Charlotte28

    94 abonnés 1 748 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 juillet 2016
    Quel ennui! Que de vaniteux verbiage! D'ailleurs Woody Allen est en sur jeu permanent et le personnage interprété par Diane Keaton insupportable. Certes la réalisation est soignée pour mettre en valeur New York mais c'est loin d'être suffisant...
    Eselce
    Eselce

    1 213 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2016
    C'est toujours agréable de voir un Woody Allen et ses déboires sentimentaux mais je dois avouer que lorsqu'on en a vu un, c'est toujours plus ou moins la même chose et on en sort avec un mal de crâne tant il y a de discours philosophiques, sentimentaux et un étalage passionné sur la vie de couple et sur le monde. Un bon film qui fait clairement ressortir l'énergie débordante de son réalisateur et les milliers de questions et de réflexions qui lui viennent naturellement à l'esprit.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    223 abonnés 2 794 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mai 2016
    Le noir et blanc et la musique de Gershwin ajoutent une forte dose de mélancolie à ce récit baigné des obsessions et névroses habituelles de Woody Allen. Moins léger qu'un Annie Hall, Manhattan est l'occasion d'aborder toutes les difficultés de faire fonctionner un couple, à travers le prisme de trois relations impossibles. Avec son style si particulier, Allen taille dans le vif, bien aidé par une magnifique photographie et des interprètes on ne peut plus justes.
    Estonius
    Estonius

    2 533 abonnés 5 244 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 janvier 2016
    Déjà le film est esthétiquement beau avec un noir et blanc superbe en forme d'ode à la ville de New-York et la musique de Georges Gershwin. Ensuite les relations entre les trois personnages principaux s'avèrent passionnant puisque la seule à paraître sincère dans ce petit jeu est Mariel Hemingway (avec au passage une jolie défense des amours intergénérationnels). Les deux autres mentent, privilégiant le "paraître" à leur véritable ressenti, que ce soit sur le plan affectif, sexuel, culturel (la séquence où Diane Keaton glose sur un cube d'acier est à ce propos fabuleuse). En fait une critique du snobisme, de la suffisance et même d'une certaine hypocrisie. Allen nous explique que l'homme est un être imparfait, ce qui ne l'empêche pas de rendre ses personnages attachants. C'est beau, c'est fort et le ton adopté ne peut que nous ravir.
    Redzing
    Redzing

    939 abonnés 4 300 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2016
    Un auteur de sitcom médiocre se voit tiraillé entre différentes femmes : une ex devenue lesbienne qui s'apprête à écrire un livre incendiaire sur lui, une lycéenne très mature, et une journaliste intellectuelle, accessoirement amante de son meilleur ami. Le tout aurait pu donner lieu à une romance basique, mais c'est sans compter la patte de Woody Allen. Celui-ci incarne comme à son habitude un littéraire désinvolte, pris dans une tumultes d'émotions qu'il ne maîtrise pas. Les dialogues sont fins et tantôt très sérieux, tantôt très amusants, permettant de nous faire suivre sans ennui les déboires du protagoniste. Cependant, "Manhattan" est célèbre pour son esthétique, véritable déclaration d'amour à la ville de New York. Le noir et blanc est superbe, avec des jeux d'ombre et de luminosité intéressants, tandis que de nombreux plans panoramiques sont majestueux (dont le fameux plan du pont de Queensboro, qui s'est glissé sur la plupart des affiches). Le tout est accompagné par la BO entraînante, à la fois classique et jazzy, signée George Gershwin.
    dougray
    dougray

    212 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 décembre 2015
    Manhattan est peut-être le film le plus connu de Woody Allen ou, à tout le moins, son film le plus iconique. Quel cinéphile n’a pas à l’esprit ce plan superbe de ce couple assis sur un banc avec Queensboro Bridge en toile de fond ? Considéré comme l’un des bijoux de la filmographie du maître (avec "Annie Hall", "Hannah et se sœurs" ou encore "La Rose pourpre du Caire"), Manhattan est une incontestable réussite, pour peu, bien sûr, qu’on soit sensible à son style. Car, mine de rien, le film ne s’avère pas si abordable que ça et suppose, si ce n’est une certaine concentration, au moins un certain intérêt pour l’œuvre de Woody Allen. Car tous ses ingrédients habituels y sont réunis et transcendés, de ses névroses obsessionnelles à ses réflexions philosophiques, en passant par l’amour des longues pages de dialogues et les plans séquences, le questionnement sur le couple et l’amour ou encore la quête d’un certain absolu... le tout asséné avec son incontournable sens de l’humour et une beauté formelle sidérante. Le choix de filmer New-York en noir et blanc apporte un charme fantastique à un film qui se veut, par ailleurs, déjà très arty au vu du milieu dans lequel évoluent les personnages. Manhattant est, d’ailleurs, une superbe déclaration d’amour à la Grosse Pomme (ce n’est pas la seule dans la filmo du maître) et, plus généralement, une invitation à un voyage gentiment mélancolique sans être ennuyeux ou austère. Woody Allen démontre, une fois de plus qu’il est un formidable directeur d’acteur puisque, outre sa propre prestation toujours extraordinaire de drôlerie (même si son côté "tombeur" peut laisser perplexe), on retrouve sa muse préféré Diane Keaton, formidable en bobo hautaine, Mariel Hemingway est incroyable en jeune conquête au timbre de voix si particulier, Michael Murphy est amusant en meilleur ami cocufié et la jeune Meryl Streep surprend en ex insupportable de rigueur. Certes, le film aurait gagné à parfois moins se perdre dans son rythme et dans son propos, le dernier tiers ayant tendance à être un peu trop redondant. Mais, pour le reste, "Manhattan" est vraiment un très joli film, caractéristique du style de Woody Allen dont on ne peut que comprendre la place privilégié qu’il occupe dans sa filmographie et dans le cœur des cinéphile.
    ChauvelCinema
    ChauvelCinema

    15 abonnés 572 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2015
    Malgré sa très grande popularité, je ne m'attendais pas du tout à ce scénario pour "Manhattan", que je croyais être un film "policier". J'ai dû le confondre avec un autre Woody Allen, donc ce fut une découverte, sympathique. Ce film est clairement un symbole haut de gamme (parce que des suivants n'auront pas la force de celui-ci) du style du cinéaste, où les dialogues courts, longs et surtout précis autour de l'amour et du sens de l'avis monopolisent le scénario toujours assez simpliste au final. Très peu de personnages aussi, mais tous très bien écrits, et très bien interprétés. Et on n'oublie pas la plus-value ajoutée par le noir et blanc, donnant encore plus de cachet à une superbe photographie d'un New York rêvé.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    92 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 octobre 2015
    Il est facile de reprocher à Woody Allen de tourner en circuit fermé, toujours à New York, en changeant seulement l'idée de fond. Mais chacun de ses films s'exprime différemment, que cela tienne à un détail ou non. Ici, c'est la grivoiserie et la médiocrité de la nature humaine qu'il a choisi de crédibiliser, sans pour autant en faire le moteur déprimant de son oeuvre. Pour qui apprécie ce type de films, pour qui sait voir que le réalisateur assume son amour de la ville, c'est toujours un agréable renouveau...à petite dose tout de même ! Attention aussi à la multitude de références culturelles que même un américain averti peinera à suivre. Chose que le casting et le discernement dans ce domaine compensent largement à l'international.
    yohanaltec
    yohanaltec

    89 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 octobre 2015
    L'un des meilleurs films de Woody Allen à ce jour, un chef d'oeuvre lyrique et poétique, et en premier lieu une déclaration à New York. Un monument de cinéma.
    Val_Cancun
    Val_Cancun

    48 abonnés 764 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 août 2015
    Une vraie déception, pour un film considéré (avec "Annie Hall") comme la quintessence du cinéma de Woody Allen.
    Indéniablement, la mise en scène est le point fort de "Manhattan" (1979), avec cette belle photographie en noir et blanc sur la musique de Gershwin, qui magnifie cette ville dans la ville vénérée par Allen.
    J'ai également apprécié la tonalité mélancolique des images et la subtilité de certaines répliques teintées d'humour noir.
    Des dialogues foisonnants et percutants qui sont comme d'habitude au centre de l'œuvre allenienne.
    Le problème, c'est que le récit ne m'a semblé ni captivant ni réellement profond. Sans aller jusqu'à m'ennuyer, je n'ai pas ressenti de véritable empathie pour ces personnages égocentriques et névrosés.
    Il faut dire que j'ai eu le malheur de voir le film en VF, et le doublage français de Mariel Hemingway donne l'impression qu'elle est attardée mentale...
    Sinon Woody Allen acteur est toujours aussi pénible qu'attachant, et Diane Keaton ne m'a pas transcendé, au contraire de Meryl Streep, charismatique dans un second rôle corrosif, celui de l'ex-femme ayant viré lesbienne...
    Voilà, "Manhattan" est loin d'être sans intérêt, mais eu égard aux attentes suscitées par sa réputation, je suis resté sur ma faim.
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