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    Cluny Brown (La Folle ingénue)
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    38 critiques spectateurs

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    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 804 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 septembre 2010
    C'est mon premier Lubitsch et c'est vraiment génial, que ça soit dans les dialogues, dans la mise en scène, le jeu des acteurs, une bouffée d'air frais comme on en fait plus, un pur bonheur visuel, ça fait vraiment du bien à voir.
    C'est tout simplement excellent. J'ai hâte d'en voir d'autres qui je l'espère seront encore meilleurs.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    916 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 juillet 2020
    Lubitsch écorché avec flegme et humour le caractère gandé de l'aristocratie anglaise.
    L'humour est plutôt fin. "Petits oiseaux pour les miettes" veut tout dire. Et on peut apprécier la scène ou la femme demande "des miettes pour les petits oiseaux"!!!!!!
    C'est effectivement moins drôle que to be... mais les personnages très droits et austères à souhait sont assez comiques. La morale sur le bonheur est aussi à méditer.
    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 728 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 août 2016
    Une comédie de moeurs qui emprunte également au vaudeville et à un absurde langagier alors bien sûr il y a des facilités, des éléments stéréotypés et un côté didactique conventionnel mais l'objectif est pleinement atteint, à savoir nous faire rire tout en éprouvant une forme de tendresse pour les personnages, notamment grâce à la complicité crédible entre Jones et Boyer et aux dynamiques dialogues percutants.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 août 2019
    Les dialogues sont brillants (comme toujours chez Lubitsch) et l’humour est d’une rare finesse. On retrouve la tendresse du réalisateur pour ses personnages, mais ce qui fait défaut ici, c’est une ligne directrice, un propos cohérent qui fasse tenir ensemble tous ces fils narratifs et personnages secondaires. J’ai parfois eu l’impression de regarder un épisode des Simpsons tellement chaque séquence paraît redéfinir l’enjeu principal. Même si le film est considéré comme une comédie romantique, cet aspect est trop dilué dans les autres intrigues. On passe un bon moment, mais on a du mal à croire que ce film soit plus récent que The Shop Around The Corner ou To Be Or Not To Be, alors que sur tous les plans, il parait moins moderne.
    Parkko
    Parkko

    134 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 octobre 2010
    Un peu déçu. Du même réalisateur j'ai déjà vu The shop around the corner que j'ai préféré.
    Là, le film est sympa, c'est léger, divertissant, mais c'est pas non plus super intéressant. Y a pas mal de choses assez convenues, on voit vraiment le tout venir d'assez loin, et puis même si ça se suit sans déplaisir, le tout n'est pas captivant non plus.
    Y a des passages assez sympas tout de même, et une réflexion sur les classes sociales, avec des choses assez bien vues. J'ai bien aimé donc, mais je ne suis pas complètement convaincu non plus.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    80 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 décembre 2019
    La folle ingénue, adaptation du best-seller Cluny Brown de Margery Sharp, est le dernier film réalisé et achevé par Ernst Lubitsch. Le cinéaste décédera en 1947 lors du tournage de That lady in hermine qu’Otto Preminger terminera. Cette ultime réalisation détonne par rapport aux précédents films du réalisateur. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/la-rochelle/2019-2/
    Newstrum
    Newstrum

    30 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    Que d'esprit dans ce film ! La "Lubitsch touch" à son meilleur, avec une succession de jeux de situations et de jeux de mots qui émerveillent le spectateur devant tant d'inventions. Lubitsch est unique et son humour absurde rend à la fois heureux et philosophe. Voir ma critique complète sur mon site :
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    160 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 avril 2018
    Très bonne comédie sentimentale et sociale, satyre de la bonne société et des ridicules "bonnes manières" traditionnelles présenté sous un ton toujours léger et amusant comme dans chaque film de Lubitsch. Charles Boyer comme Jack Benny dans "to be or not to be" démontre un talent comique indéniable et un excellent jeu d'acteur. La sublime Jennifer Jones est truculente dans ce rôle d'ingénue séduisante, un peu à la manière d'une Audrey Hepburn. Mais avant tout c'est le scénario et les dialogues qui sont une fois de plus au centre des louanges, mêlant avec brio la plaisanterie, l'amour et la critique sociale...
    loulou451
    loulou451

    105 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2010
    Situations improbables, personnages féminins de haut vol, rebondissements, quiproquos, raffinement..., quand Ernst Lubitsch s'attaque à la satyre, celui-ci vise en plein coeur. Derrière cette folle ingénue, c'est une partie de la société anglaise qui est ici la cible... Et avec quel bonheur, quelle jouissance récréative. Un pur délice !
    benoitparis
    benoitparis

    94 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 août 2010
    Décor britannique oblige, Lubitsch ajoute à son répertoire comique un non-sens et une loufoquerie très anglais. Il joue à fond du grand procédé de la comédie, le quiproquo, et ses dialogues sont brillantissimes. Son tableau de la société britannique frôle le stéréotype ou la grosse caricature, mais il faut reconnaître qu’il est hilarant, avec ce qu’il faut de sens satirique dans les rapports des aristocrates et des domestiques. Par sa manière de traiter avec beaucoup de légèreté une situation historique objectivement terrible (la montée vers la guerre, la situation des réfugiés anti-nazis) le film fait penser à « To be or not to be ».
    Pascal
    Pascal

    117 abonnés 1 395 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 octobre 2021
    Dernier film réalisé par Lubitsh ( l'éventail de lady Wintermere, sera terminé par Preminger, Lubitsh étant décédé en cours de tournage), "Cluny Brown", est un des meilleurs films de son réalisateur. Selon moi le titre sous lequel est exploité le film en France est mal trouvé et ne correspond en rien au contenu du film. L'action se déroule avant guerre, mais cette dernière est proche. Un tchécoslovaque, le professeur Belinski ( magnifique Charles Boyer) qui a du fuir l'arrivée d'Hitler est réfugié à Londres. Il fait la connaissance d'un de ses admirateurs et de la fille d'un plombier, la belle et naïve Cluny Brown (Jenifer Jones.). Son admirateur l'invité chez ses parents, tandis que le hasard conduit Cluny à être employée dans leur demeure. Une suite de situations douce-amères s'enchaînent. Beaucoup moins connu que Ninotchka ,que "rendez-vous " ou que "to ne or not to be", Lubitsh réalise encore une fois un véritable chef-d'oeuvre. La multiplicité des thèmes abordés ici témoignent de la richesse de ce film. Les clivages sociaux, l'engagement politique et amoureux, les conventions sociales et leur rigidité parfois stupides, les blocages comportementaux qui touchent inopportunements la vie affective, tout ces thèmes sont abordés avec beaucoup de finesse par Lubitsh. Aucun amateur du réalisateur ne doit manquer ce film, ni d'ailleurs aucun aficionado de cinéma du patrimoine hollywoodien. Un film formidable.
    Jrk N
    Jrk N

    33 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 janvier 2018
    Un des meilleurs et le dernier Lubitsch. Tout en légèreté et en allusion. Le nazisme n'est pas loin ni la lutte des classes, mais les classes sont tellement ridicule alors que l'amour est tout, surtout entre la spirituelle (sans le savoir) Jennifer Jones et le craquant Charles Boyer
    Caine78
    Caine78

    6 009 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2007
    Un nouveau bonheur qui nous est offert par le maitre Lubitsch pour son dernier film. On retrouve ici un peu toutes les particularités du seigneur de la comédie américaine : des personnages surprenants et décalés, des acteurs toujours très inspirés, une mise en scène subtile, fine et intelligente, un scénario très plaisant et des dialogues brillament écrits. Même si l'ensemble n'atteint pas les sommets que le grand Ernst avait réussis avec La Huitième femme de Barbe-Bleue ou le Ciel peut attendre, l'ensemble n'en reste pas moins un plaisir absolu, un très joli final pour une carrière éblouissante. Lubitsch peut reposer en paix à jamais.
    SerialBob
    SerialBob

    1 abonné 23 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2020
    Avant d’être ravagée par la passion dans Duel au soleil de King Vidor, Jennifer Jones fût une très convaincante « folle ingénue » pour Ernst Lubitsch dans ce film de 1946 qui fût le dernier du réalisateur.

    Le scénario aurait pu convenir à un mélodrame larmoyant avec une orpheline élevée par un oncle rigide qui l’envoie, contre son gré, servir comme domestique dans une famille d’aristocrates installée dans la campagne anglaise, milieu au sein duquel elle ne pourra s’intégrer à cause de sa fantaisie naturelle. Le film se situe en 1938, alors que l’ombre de la guerre avec l’Allemagne nazie plane sur la Grande Bretagne, Charles Boyer, l’autre vedette du film, interprète d’ailleurs un réfugié tchèque sans le sou et pique-assiette, ennemi d’Hitler (l’est-il vraiment d’ailleurs réfugié ? mais cela c’est une autre histoire...).

    Tout était donc en place, avec cette trame et ce contexte, pour une histoire où l’on ne rigole pas beaucoup. Mais c’était compté sans Ernst Lubitsch, l’homme qui transforma l’occupation nazie de la Pologne en une pétaradante comédie dans « To be or not to be », un spécialiste du mélange des genres donc. De fait, on rit beaucoup dans « Cluny Brown », grâce à ses dialogues brillants, ciselés flirtant, par moment, avec le non sens. Je ne résiste pas au plaisir de citer une ligne de dialogue où le personnage de Charles Boyer essayant de convaincre Cluny que sa place est là où elle est heureuse dit approximativement « A Hyde Park, par exemple, certains donnent des noix aux écureuils, mais si vous voulez donner des écureuils aux noix, qui suis-je pour juger ?»

    Un des thèmes qui parcourt le film, sans que l’on s’en aperçoive sur le coup tant tout est fluide (le film est le contraire d’une thèse), c’est l’opposition entre une société britannique guindée, immobile, engoncée dans ses principes, figée dans ses rapports de classe et la liberté, le mouvement, le mépris des conventions et des risques qui caractérisent les deux personnages principaux.

    Chacun est dans son registre. Le personnage de Charles Boyer, roublard, d’une grande intelligence et conscience, est superbe dans la dèche et sa maîtrise du verbe subjugue ses interlocuteurs. Le personnage de Jennifer Jones a une extravagance naturelle et charmante, une absence de censure spoiler: (ah la scène, si érotique, où, éméchée, elle gazouille et miaule littéralement sur un divan),
    une gentillesse, une naïveté qui, parfois, l’apparente à une « ravissante idiote ».

    Le film n’est en rien un réquisitoire, aucun personnage n’est réellement méchant mais plutôt victime des préjugés de son époque. Seul le pharmacien auquel Cluny Brown croit, un temps, vouloir se fiancer est très chargé tellement il est figé dans la contemplation satisfaite de son minuscule statut social et dans le puritanisme – la première caractéristique dont il affuble Cluny qui sollicite de lui un commentaire sur son apparence est son « intelligence »...-. spoiler: Il est, par ailleurs, affublé d’une mère encore plus rigide que lui qui s’exprime uniquement par des raclements de gorges…
    On est loin de l’éloquence du personnage de Charles Boyer… Ces scènes de « flirt » sont un vrai morceau de bravoure, une formidable réussite comique d’une rare inventivité.

    Courrez voir cette merveille de plus de 70 ans qui n’a pas pris une ride !
    Criticman17
    Criticman17

    4 abonnés 199 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2022
    Un film loufoque avec des situations trés comiques du grand Ernst Lubitsch, à découvrir absolument pour cette humour.
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