Derniers Avis : Bienvenue à Gattaca - Page 6

Gattaca est la preuve que même la SF peu touché du doigt notre époque actuelle. Une réussite totale.

Une ex-cel-lente dystopie. Ca fait du bien et ça ne prend pas une ride. L'intelligence de l'écriture, la qualité de la mise en scène, le jeu des acteurs : très très bon

Un très beau film de science-fiction qui aura marqué mon enfance. Andrew Lincoln a encore fait un chef-d'œuvre digne du nom qui pourrait égalé The Truman Show. De plus le film c'est vraiment bien conservé, il restera un classique intemporel des films des sciences fictions.

"Bienvenue à Gattaca" est clairement le genre de film de science-fiction que j'adore ! Ce type de long-métrage nous proposant un monde qui peut nous paraître tellement absurde voire irréel mais qui pourrait finalement vraiment arrivé dans notre réalité. À travers ce postulat, le film va donc, par conséquent, nous faire réfléchir sur de nombreux points et nous pousser à nous remettre en question, tout en proposant une histoire cohérente, bien écrite et prenante. Je pourrais clairement arrêter ma critique ici car le film est vraiment tout aussi simple et efficace que ce que je viens de décrire. Il réussit à être, à la fois, très intelligent dans son propos mais aussi à être un film assez bien rythmé, sans aucun vrai coup de mou, rendant le tout encore plus appréciable. On prend vraiment plaisir à regarder tout ça, on s'attache aux personnages et on réfléchit beaucoup devant ce film. Je vous le conseille donc fortement, étant donné que je n'ai déjà plus rien à dire, et je vous promets que si vous aimez ce genre de film de science-fiction à la base, vous allez être servis avec celui-ci ! Pour conclure, une vraie réussite !

C'est de la SF minimaliste et intelligente. Sans effets spéciaux ni décors extraordinaires. Sans gadgets. L'esthétique a quelque chose de rétro-futuriste, en associant certains costumes ou véhicules issus des années 1950 à de grands espaces modernes, vides et aseptisés. Le scénario s'appuie classiquement sur l'idée d'une dérive de la science, qui aboutit à une discrimination génétique et à un nouvel ordre social, puis entremêle de façon originale différents éléments ayant trait à la relation entre frères, la thématique du double, la lutte contre le déterminisme… Sans être infaillible en termes de logique ou de probabilité, ce scénario possède un vrai supplément d'âme ; il est d'autant plus touchant qu'il prend la forme d'une ode à l'humain, avec ses imperfections, ses émotions, sa force de volonté, dans un univers de plus en plus froid, obsédé par la performance et la perfection. On s'attache très facilement et très agréablement au héros du film, campé par un Ethan Hawke qui ressemble à son personnage, loin d'être parfait comme acteur mais sympathique. Le lyrisme cultivé par la réalisation est discret et efficace. La narration, captivante. Pour son premier long-métrage (après une carrière dans la publicité), Andrew Niccol surprenait avec cette épure vibrante, très maîtrisée, qui laisse une impression durable. Il confirmera plus tard en signant le scénario de The Truman Show, le chef-d'œuvre de Peter Weir, et en réalisant lui-même un autre chef-d'œuvre, Lord of War.

Eve : une histoire qu'on a envie de voir jusqu'au bout. Un film qui pourrait être notre futur.
Micha : Quand il y a un scénario bien ficelé, on obtient un bon film. Aussi simple que ça...

« Bienvenue à Gattaca » fait partie de l’un de ces gâchis cinématographiques, qui à partir d’un concept de génie, nous sort un scénario et une réalisation tout au mieux corrects. Il y a de bonnes idées certes, mais aussi un contentement fâcheux, une exploitation trop superficielle du sujet à y lésiner sur une écriture plus aboutie. Subtil anagramme des composants A-C-T-G de l’ADN, Gattaca est un haut lieu technologique où ne sont acceptés que l’élite de la société, non seulement par leur mérite, mais également par leurs qualités physiologiques intrinsèques de leur génome. Jerome Morrow en fait partie, et aspire à y réaliser son rêve d’enfant. Les personnes conçues naturellement et non par une combinaison sélective des meilleurs gènes dans un laboratoire, sont ainsi discriminées dès leur naissance, et vouées à supporter cette épée de Damoclès tout au long de leur vie. Notre quête insatiable de la perfection, dans un monde où l’on veut arriver toujours plus loin toujours plus vite, pousse la recherche à essayer de tirer le mieux de ce que peut représenter l’être humain, dans sa conception la plus aboutie imaginable qui soit. Faisant la sourde oreille à toutes sortes d’éthiques, les technologies issues de notre savoir avancent en tendant vers un corps humain avec le minimum de défauts possibles, sans souci aucun ce que cela peut engendrer comme chamboulements dans la société, même négatifs, peu importe. Ce qui importe c’est la performance et rien d’autre! Voilà en somme la mise en garde de ce film qui a réussi au passage à prédire avec brio des technologies actuelles (la montre connectée, les voitures électriques rechargeables au style rétro), et pour le coup à faire passer un message en ce sens sans malheureusement suffisamment nous faire ressentir la profondeur des dangers d’une telle démarche. Le scénario est pas mal, mais aurait quand même mérité d’être complexifié davantage, avec plus d’enjeux, d’événements, de rebondissements, et de lieux aussi (toute l’action du film se déroule autour de 4 ou 5 lieux différents à peine), tout cela est bien trop minimaliste ! Ce qui est surtout dommage, ce sont les dialogues, pas assez travaillés. Là où l’on aurait pu dépeindre la détresse psychologique des 3 personnages les plus intéressants -les deux frères et Jerome Morrow-, on n’a droit qu’à un aperçu, quelques bouts de paroles sans suite. À part un chouia de répliques intéressantes, les dialogues sont globalement à l’image des décors : fades, très brefs et on n’y trouve que le strict minimum sans plus d’argumentations. spoiler: On sait que le vrai Jerome boit trop par moments, mais on ne comprend pas trop ce qu’il fait de ses journées, ni vraiment ce qui le hante tant au point de décider de se suicider, son malaise n’est que trop peu expliqué et ne nous atteint pas. Les frères ont dû tous les deux souffrir au long de leur vie, différemment vu leurs status totalement opposés, mais cela reste très abstrait. La seule rivalité sur laquelle a su insister le film est la course à la nage, symbole de l’aptitude innée en confrontation avec l’aptitude acquise, mais que s’est-il passé entre temps pour que les frères soient aussi distants ? Une question qui aurait certainement mérité un peu plus d’attention. La confrontation finale aurait pu être la clé, donner lieu à un échange très intéressant, mais elle s’arrête très rapidement, là où justement on commençait à accrocher.
Tout est bâclé trop précipitamment, trop de flous non éclaircis subsistent, le seul personnage au final qui a tenu ses promesses c’est peut être le médecin avec ses interventions justes. Même la relation amoureuse avec Irène (Uma Turman) n’est pas crédible pour un sou, on va directement vers le but souhaité avec bien trop de facilités. C’est donc sur un goût d’inachevé que finit l’histoire, trop placide pour parvenir à nous choquer, pas assez diversifiée pour parvenir à nous interpeler. Bienvenue à Gattaca est pour son époque un film avant-gardiste plaisant tout de même à regarder, sans aucun doute une bonne matière première pour un reboot, qui en sélectionnerait les meilleures parties pour nous sortir un chef d’oeuvre, cette fois-ci Valide !

Quel beau film! Sans doute un des meilleurs films de science-fiction que je n' ai jamais vue. spoiler: Il peut même rivaliser avec Alien.

Revu 20 ans après, c'est un film qui n'a pas vieilli et que je trouve toujours aussi réussi.

Le déroulement de l'enquête fait monter inexorablement la pression dans ce monde aseptisé où chaque chose et chaque être doit être à sa place.
L'angoisse face au risque d'être découvert est également bien retranscrite, de même que cette complicité étrange entre les 2 heros liés par un destin commun.

Bienvenue à Gattaca est un film de SF très convaincant avec un pitch et un propos plutôt innovant même si bien inscrit dans le genre de la science-fiction.
L'idée de base est très bonne, à la fois simple et forte : un monde où le code génétique détermine tout dès la naissance, ce à quoi il pourra aspiré et donc, logiquement ce vers quoi il est inutile que l'on investisse quoique ce soit pour lui. Dans ce monde où tout est prédestiné, Vincent Freeman (dont le nom de famille en dit long) souhaite aller au-delà des portes qui lui sont fermées à cause de sa condition physique.
Ce regard cynique sur la manière dont l'homme vit avec son progrès technologique est plutôt pertinent (cette vision du futur où l'eugénisme fait loi fait froid dans le dos).
Des nombreux futurs dystopiques évoqués dans les différents univers cinématographiques de la science-fiction, celui-ci fait partie de ceux vers lequel on se dirige le plus (une société fondée sur une obsession de données personnelles qui façonnerait au mieux la vie de ces citoyens).
Le film est une très belle ode à la détermination par soi-même et au rêve (permettant de dépasser jusque son patrimoine génétique). Il amène également les bonnes questions sur ce que peut vouloir dire « le meilleur de soi ».
L'univers est décrit de manière simple et efficace, sans nécessité d'un gigantesque budget et de décors pharaoniques.
Les décors sont particulièrement glaçants, tout comme l'atmosphère du film. Les personnages et la société d'une manière générale sont froid de par leur homogénéité et leur superficialité (costumes austères, coupes austères, soirées mondaines austères, …).
Par contre, je ne me suis pas particulièrement attaché au personnage principal. Jimagine que c'est l'intention du réalisateur d'avoir des personnages volontairement peu attachants pour être raccord avec l'ambiance, mais c'est dommage dans le cadre du héros du film. Et le personnage de Jude Law est particulièrement lisse.
Côté casting, je suis un peu déçu. J'ai beau apprécié le trio d'acteurs en tête d'affiche (Ethan Hawke, Uma Thurman et Jude Law), je ne les ai pas trouvé si convaincants que ça. Ethan Hawke et Uma constitue un couple clairement trop froid pour être crédible (surprenant quand on sait que les deux acteurs ont été en couple dans la vraie vie et qu'ils se sont rencontrés sur le tournage de ce film).
Mais au-delà de cela, forcé de reconnaître que c'est un solide film de science-fiction.
Andrew Niccol est un réalisateur bien rare (à peine sept films) mais ce film inaugure une filmographie qui possède déjà quelques films cultes à son actif (Lord of War ou Le Terminal et The Truman Show en tant que scénariste). C'est dommage de le voir aussi peu.

L'histoire d'un homme ambitieux prêt à tout pour renverser le destin, écrit et prédit par la science, dans une dystopie d'une froideur certaine. On est pris de court dès le départ au sujet de l'identité du personnage principal, et la relation qu'il entretient avec sa famille pendant sa jeunesse. Cette idée de rivalité avec son frère prédestiné à réussir est pertinente. Son évolution et ses stratagèmes nous tiennent en haleine tout le long du film, et le plot twist final est également surprenant et logique !
De la très bonne SF.

Bienvenue à Gattaca est, en ce qui me concerne, une superbe entourloupe. Mais au sens magistral du terme, pas de ces petites escroqueries cinématographiques qui veulent faire passer du gloubiboulga philosophique pour une révélation à l'humanité, non pas du tout. Car derrière ce film aux apparences futuristes mais au design désuet, à la mise en scène sobre et élégante, aux jeux d'acteurs émouvants à force d'une relative placidité se cache la vraie nature de l'histoire : spoiler: celle d'un conte de fée. Celle d'un héro 'mal né' rêvant de dépasser sa condition pour accéder à son rêve, réservé à la 'noblesse', et au passage conquérant le cœur d'un princesse. Et une fois cela achevé, il est 'anobli' ou métamorphosé aux yeux du monde par sa bonne fée et quelque part protecteur, le docteur Lamar.
Voilà pourquoi l'entourloupe est magnifique et le film est à son image.

merveilleux film de science-fiction!! histoire vraiment sympa, le plot l’est toute autant.. ce film est comme une révélation pour moi (selon mon professeur d’arts visuels c’est normal, donc je ne m’inquiète pas).

Bienvenue à Gattaca est le film qui m'a fait aimer le cinéma il y a bien des années de cela. Andrew Niccol a livré un chef d'oeuvre irréprochable, d'autant plus qu'il s'agit de son premier film! Les acteurs sont époustouflants, rien n'est filmé au hasard (même l'escalier, à la forme de brin d'ADN). La société futuriste dépeinte est complètement vraisemblable, pas de robots tueurs, d'Amiens revanchards ou de bataille dans l'espace mais un eugénisme contrôlé par l'État qui permet des problématiques intéressantes. Les rebondissements sont implacables, le suspense glacial ( spoiler: la scène de l'escalier : même en regardant plusieurs fois le film, j'ai toujours peur pour Jude Law
!), une histoire d'amour non dénuée de sens et qui ne prend pas la place centrale de l'histoire, pour mieux se concentrer sur l'histoire passionnante d'un homme qui grâce à des techniques ingénieuses, va peut-être vivre le rêve de sa vie. Certaines mauvaises langues reprocheront peut-être quelques longueurs mais en toute honnêteté, les plans sont si sublimes et la musique si travaillée que les quelques scènes sans dialogue sont juste parfaites. J'aurai bien du mal à je pas dire du bien de ce film tellement il m'a marqué, alors un seul conseil : (re) regarder-le !

Le grand atout de Bienvenue à Gattaca est à coup sûr son scénario qui brasse un ensemble de thématiques bien reliées entre elles et pertinentes sur l’eugénisme, empruntant ainsi avec talent à de nombreux romanciers de science-fiction. Car Andrew Niccol est un très bon scénaristique : auteur de The Truman Show, il orchestre avec maestria la montée en puissance d’une contestation au sein de la dystopie mise en place, jusqu’au point de non-retour. Le souci réside alors dans la mise en scène qui, se revendiquant à l’image d’une société froide, mécanique et scientifique, ne dynamise pas suffisamment une intrigue que les effets de montage brouillent inutilement. Les scènes s’enchaînent avec la douloureuse impression d’un sur-place assez agaçant. Fort heureusement, la musique de Michael Nyman apporte une rythmique lancinante bienvenue au sein de cette démonstration futuriste inutilement alambiquée et ennuyeuse.