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Rolland P.
2 abonnés
20 critiques
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5,0
Publiée le 6 novembre 2019
Sans aucun doute, un de mes 5 plus grands films de tous les temps avec Les Ailes du désir ou encore le Regard d'Ulysse d'Angelopoulos. C'est absolument magnifique et intemporel.
Un capitaine topographe russe du début du 20ème siècle explore une région hostile et limitrophe de la Chine.Il y croise un trappeur qui vit en symbiose avec ce monde.Ce dernier devient le guide de cette expédition et une amitié profonde s'est tissée avec le capitaine surtout que notre explorateur a été sauvé in extrémis d'une mort certaine par Dersou. Quelques années plus tard,une deuxième expédition a eu lieu et encore une rencontre fortuite avec Ouzala,notre héros est aussi performant mais la vue commence à à régresser . Prié par le capitaine afin qu'il vive auprès des siens en ville, il a accepté mais à la fin, la nature et la liberté ont eu le dernier mot.La séparation a été douloureuse et l'issue tragique. Film admirable et tiré d'une histoire vraie.
Peut être mon film préféré de ces 30/40 dernières années ! Kurozawa au sommet de son art sur un sujet peu évident . Une merveille de réalisation avec un Dersou absolument fabuleux .Une fable magnifique un hymne à la nature à l'amour à l'amitié . à voir et revoir .
Si le format cinémascope peut déranger un peu au début, on ne peut que dire une chose de ce film: il est beau! Ce Dersou est vraiment incroyable ! La beauté des paysages ne peut aussi que nous toucher. Je peux comprendre que l'on aime pas ce film, il m'a moi profondément ému ! A voir !
Un peu scénario un peu simple (gnangnan ?), un film un peu lent (planplan ?), mais c’est beau ; Initialement, les plans devaient être superbes, dommage que la copie utilisée pour le dvd donne l’impression de voir un film Grindhouse. A apprécier en tant qu’originalité dans la filmographie de Kurosawa.
Très beau film,avec très peu de moyen technologiques, mais beaucoup d'imagination . C'est du grand art . Une bonne leçon de cinéma pour les "cinéastes" qui se cachent derriere le manque de moyens . Un film qui nous sort de l'industrie du cinéma holywoodien .
Un film poignant sur une vraie amitié qui lient deux hommes ne vivant pourtant pas dans le même monde. Kurosawa, alors à deux doigts du suicide, nous pond tout simplement un chef-d'oeuvre qui d'ailleurs n'a pas vieilli et se laisse regarder avec un certain regret: nous aussi on aurait voulu connaître ce brave Dersou!
Un excellent film sur l’amitié, sur la solitude et sur la nature et l’homme. La génération de YouTube et montage nerveux abstenir car cela est une œuvre d’art que on a envie que elle dure !
Sensei Kurosawa réalise un hommage aux milieux naturels et aux peuples reculés, une approche parfois surnaturelle et fantastique de la nature, démontrant l'aspect vivant de celle-ci par sa beauté, des dangers qui l'accompagnent et des croyances qu'elle engendre. L'oeuvre démontre un parallèle entre les lois dictées par la nature et celles que les hommes s'imposent, et qui sont dans les deux cas incontournables.
Sans aucun doute un des films qui figure dans le top 10 de mes films préférés. Je l'ai visionné pour la première fois dans un cinéma de quartier dans le 11ème arrondissement de paris au début des années 80. Je m'en souviens encore c'était un samedi après-midi. J'étais complètement désorienté en sortant de la salle. Par la suite, j'ai bien évidemment recherché la version en DVD du film dans les années 2000. Version non restaurée malheureusement et pourtant elle mériterait de l'être. Un film simple et dépaysant au départ. Sans la moindre empreinte soviétique. Très fidèle à l'histoire d'origine (mais moins détaillé que le livre), des prises de vues remarquables et un acteur remarquable : Maxime Mounzouk. La nature est la plus forte c'est indéniable, et A. Kurosawa ne manque pas de le rappeler. Dans mon top 10 perso. il y a un 2ème film de Kurosawa : Les 7 sept samouraïs. Quand on a un tel coup d'oeil pour filmer, rien de surprenant qu'un réalisateur séduise 2 fois...
Il y a longtemps la seule chose qui séparait les hommes ce n'était non pas les croyances ou l'outil mais le langage. Le comportement comblait le déficit en communication. Merci Monsieur Kurosawa.