Avis : Triple frontière - Page 2

Netflix s'essaie aux films d'aventures mêlées à des braqueurs. Même si le scénario est un peu léger, le réalisateur de l'excellent MArgin Call dépeint des personnages attachants pour un braquage réalisé par d'anciens soldats d'élites.

A la tête de ce film, ben affleck; oscar isaac et la star de Sons of Anarchy Charlie Hunnam font le nécessaire malgré la légereté du scénario et les bonnes scènes d'actions.

Triple frontière reste un très bon divertissement réalisé de main de maître. Enfin une production intéressante en film chez Netflix.

Un film d’action sympa qui se regarde bien. Les acteurs font le taf. On échappe pas aux scénario typique américain malgré ça on passe un bon moment.

"Triple frontières" maintient le spectateur sous tension du début à la fin du film ! un très bon scénario de Mark Boal et de J.C Chandor, ce dernier étant également à l'origine d'une belle réalisation, mettant en image ces superbes paysages naturels d'Amérique du sud. Les acteurs livrent de bonnes performances : Oscar Isaac en tête, qui en plus d'un grand talent, est doté d'un fort charisme naturel, suivi de près par Ben Affleck, Charlie Hunnam, Garrett Hedlund et Pedro Pascal.

Fatigués et ayant du mal à joindre les deux bouts, un groupe de vétérans des forces spéciales décident de braquer à leur compte un baron de la drogue, au beau milieu de la jungle. Evidemment, l'opération ne se passera pas vraiment comme prévue... Avec "Triple Frontier", ne vous attendez pas à un film d'action pur et dur façon "Expendables". Réalisateur de drames solides, J. C. Chandor intègre son savoir-faire et sa profondeur dans cette histoire mêlant film de braquage et survival. Si les quelques scènes d'action sont maîtrisées et prenantes, l'intérêt ici est avant tout de suivre ces personnages bien creusés et bien interprétés (en particulier ceux de Ben Affleck et Oscar Isaac), aux personnalités et aux motifs distincts. A travers eux, les différentes croisades militaires de l'Amérique sont remises en cause (violence, légitimité...), et la question du mérite reviendra régulièrement : le fait que l'armée n'ait pas récompensé nos protagonistes à leur juste valeur peut-il tout justifier ? Par ailleurs, devant l'ennemi extérieur surgiront leurs vrais adversaires : leur sauvagerie et leur avidité intérieures. A côté, le film est techniquement très bon : s'il on excepte quelques effets numériques moyens, la photographie verdoyante est jolie, les paysages naturels immersifs et oppressants, et la mise en scène offre des scènes tendues comme on les aime. "Triple Frontier" est donc une réussite de plus pour J.C. Chandor.

Insipide !
Les personnages n’ont aucun relief. Au final, on ne comprend plus quel est leur but dans l’histoire et quel est le but du réalisateur. Une belle distribution gâchée dans un scénario qui n’a que peu de sens. Un film bourré d’incohérences dont la construction repose sur une bande annonce tape à l’oeil qui surfe sur la vague « Narcos ».
Passez votre chemin.

Comme beaucoup de cinéastes en ce moment, J. C. Chandor passe lui aussi par la case Netflix et livre avec Triple Frontier une grosse production virile dans la continuité de son cinéma. Il ne sacrifie jamais la psychologie de son récit au profit de l’action et signe une œuvre atypique et pourtant familière par ses choix qui saura agréablement surprendre.

Frédéric Perrinot

Vous êtes bien, un matin, au volant de votre véhicule, arborant fièrement votre vignette crit'air 3 fraîchement payée. Les enceintes chantent doucement une musique choisie pour vous bercer en douceur avant que vous ne rejoigniez le tumulte de votre journée de travail. Quand soudain, vous croisez une affiche de film. Votre œil vitreux s'ouvre, votre cerveau sent qu'il y a quelque chose. L'image fleure bon le film de guerre viril, ce genre que vous affectionnez mais dans lequel vous avez très rarement trouvé votre compte. Malheureusement pour vous, pas de STOP, ni de feu rouge. Vous devez avancer. Vous n'avez le temps de capter que quelques noms et reconnaissez des visages. Oscar Isaac, le dépassé et touchant Nick Wasicsko de Show me a hero. Charlie Hunnam, l'ex Jax Taylor des Sons of Anarchy reconverti chez Del Toro en pilote de Jaëger.

Mais qu'est ce que c'est que ce Triple Frontière alléchant ?!
Et il est où ce feu rouge ?

A la fois excité et frustré, vous ne tarderez pas à abandonner la seconde réponse émotionnelle pour ne garder que la première. En effet, Netflix a décidé de mettre le paquet sur l'affichage publicitaire et les 4x3 s'enchaînent. Et comme si quelqu'un, quelque part avait entendu vos appels, l'un d'entre eux est aux abords d'un ? FEU ROUGE ! Bingo.
Alors voyons voir. Ben Affleck, acteur qu'on ne présente plus, bien plus inspiré depuis quelques années en tant que réalisateur et enfin, Pedro Pascal, regretté et charismatique Oberyn Martell dans Game Of Throne, avec ses yeux qu'il gardera ici jusqu'à la fin malgré une montagne...

Un brusque coup de klaxon vous tire de votre rêverie. Le feu est vert. Vous essuyez la bave qui coule de votre menton et jurez, en passant la première que peu importe le synopsis, avec une telle brochette, ce Triple frontière, vous en ferez votre affaire avant la nuit, espérant retrouver ces bons vieux films d'action sous testostérone, avec des gars qui en ont dans le falzar, prêt à vous mettre les poils sur les bras au garde à vous.

Et bien... Ce n'est que moyennement réussi (d'où le 5/10 ben oui) ! Où passablement raté et, le nom de Kathryn Bigelow à la production ne sera qu'un pic d'excitation supplémentaire, se disant que la dame en restant accrochée au projet n'a pas totalement lâché ce qu'elle comptait en faire lorsque le film était dans les cartons... en 2010.
Quelques heures avant, lors de mes petites recherches, j'en découvrais d'ailleurs un peu plus sur le réalisateur, J.C. Chandor, me disant que ces deux précédents films, surement moins tape à l’œil, méritaient le détour.
Mais revenons à notre déception. Car oui, autant afficher la couleur tout de suite (surtout que j'ai déjà usé pas mal de caractères pour mon introduction), cette "nouvelle" production Netflix ne réussit pas à remporter mon adhésion. Soyons clair, ça aurait pu le faire. En fait, y'a même un moment où ça le fait !

Passé une ouverture pétaradante, Triple frontière démarre mollement. Les présentations aux message social réchauffé thermostat 4 (on a tout donné pour notre pays mais là, on galère sévère depuis notre retour à la vie civile) se font à mesure qu'on découvre les futurs membres de cette opération. Et le film prend son temps pour nous réunir cette (pas si) joyeuse petite bande de retraités, qu'on nous présente quand même comme l'élite de l'élite. Forcément, nous, bien avachi dans notre canapé, on attend que ça pète et que démarre enfin cette opération illégale, destinée à se débarrasser d'un baron de la drogue intouchable tout en s'en mettant plein les fouilles.

Et là, on attaque le virage. La scène de l'assaut constitue inévitablement le moment prenant et intéressant du film. L'action n'est pas tonitruante. L'infiltration est maîtrisée, silencieuse, rapide. Une balle. Un mort. Tout se déroule bien. Très bien. Trop bien. Si bien qu'on est brusquement pris d'un sentiment oppressant. Ça ne peut pas continuer comme ça. Il va se passer quelque chose qui va inévitablement envenimer la situation. Des gardes partout. Ils vont se retrouver piégés avec tout ce pognon qu'ils sont venus chercher, cette masse d'argent qui dépasse tout ce qu'ils avaient pu imaginer. On est sur le qui-vive, comme eux, quelque part dans cette jungle et on imagine le pire arriver, tout aussi rapidement qu'ils ont réussi à prendre la villa d'assaut. Surtout qu'ils traînent, l'appât du gain émaillant déjà le vernis de leur plan parfait. Il n'avait pas prévu autant d'argent. Ils n'avaient peut-être pas besoin d'autant d'argent. Ça va péter vite fait bien fait pensais-je, sans me douter que les choses se ferait doucement mais surement dans une seconde partie, bien plus réussie que la première, même si rien jusqu'au final, ne réussira à égaler ce braquage.

Lestés de leur butin, de leurs espoirs d'une vie meilleure, nos amis essaient donc de s'enfuir au cœur de cette triple frontière entre l'Argentine, le Brésil et le Paraguay, petite zone de non-droit pour narcotrafiquants ambitieux. Et c'est finalement le poids de leur cupidité qui pèsera sur cette retraite éprouvante où l'action n'aura que très peu de place, le une balle, un mort restant le maître mot des rares échanges de coups de feu. Au passage, un choix plus que bienvenue qui tranche avec les productions où nos soi-disant professionnels de la mort ne voient que 2% de leurs munitions terminer dans leur cible, genre Gilbert Montagné a de forte chance de faire mieux.

Malheureusement, cette retraite vers la richesse et la liberté, bien que ponctuée de moments intéressants, entre une confrontation dans une plantation de coca et un feu de camp à faire pâlir Serge Gainsbourg, se soldera par un final qui retombe dans les travers de la bienséance, oubliant radicalement les minutes précédentes où l'appât du gain noircissait les âmes et altérait le jugement.

Au final, malgré cette deuxième partie intéressante, Triple frontière, qui n'a finalement rien du film de guerre imaginé le matin même, m'a laissé déçu. Déçu par des personnages trop lisses qui n'avaient pas forcément besoin d'être aussi bien représenté. Déçu par les parties bien trop conventionnelles d'un récit qui ne trouve sa voix que pendant un certains temps. Déçu par une introduction trop longue et inutile car elle ne permet pas de développer un quelconque attachement envers nos mâles alpha. Déçu par une conclusion baignée de remords qui tente de redorer un peu le blason de ces gars qui n'auront jamais été plus intéressants que lorsqu'ils se laissaient gangrener par leur avidité.

Pourtant tout cela commence plutôt bien, avec une vraie enigme et tous les critères du thriller. Mais plus on avance dans le film plus les incohérences et les invraisemblances se multiplient. Donc on peut voir ce film mais il ne restera pas dans les annales

Triple frontière ressemble plus à 4 épisodes séparés d'une demi-heure d'une émission de télévision. Le premier épisode est Poe Dameron en tant que soldat américain aidant une police étrangère. Ces 20 premières minutes n'avaient rien à voir avec le reste du scénario. L'épisode 2 était Poe essayant de convaincre Ben Affleck de sortir de sa retraite pour un autre casse. Une telle originalité un gars spécial se voit offrir une mission proverbiale de plus. Jamais de drame parce que nous savions tous que Ben dirait oui. Sérieusement, le réalisateur a-t-il pensé que le public était surpris lorsque Ben ai finalement dit oui ? L'épisode 3 était le braquage lui-même que certains écoliers auraient pu réussir. La maison est à peu près vide à l'exception de 2 gardes terriblement entraînés contre 5 rangers de l'armée américaine d'élite. Devinez qui gagne. Aucune tension du tout pendant le braquage. Épisode 4 le pilote d'hélicoptère très sûr et discipliné sait que la cargaison est trop lourde mais décolle quand même. Fin : le dernier obstacle pour rentrer à la maison est une armée de mercenaires au port. Maintenant les soldats ont une conscience et ne veulent pas tuer l'armée du seigneur de la drogue. Ils pourraient être jeunes donc nous ne pouvons pas les combattre. Devine quoi ? Ils se battent et les tuent quand même
donc le débat "nous ne pouvons pas les combattre" n'était qu'une perte de temps tous comme le film...

Un "buddy movie" efficace, bien tourné, bien interprété. On ne s'ennuie pas. J'ai regretté l'absence d'un vrai méchant. Ben Affleck reste crédible malgré une gueule très "made in Hollywood".

Un film qui n'aurait dû voir le jour car maintes fois repris, maintes fois abandonnés.

Heursement, car les personnes impliquées au début auraient gâcher le film... Tom Hanks ? Depuis quand il fait des films d'action ? Et Bigelow, Mark Wahlberg, Tatum Channing auraient faits un film archi testeronne, ingeste et stupide.

Chandor a fait un film d'action toute en finesse avec beaucoup de tensions et du suspense qui vous clouent au sièges. Et bien filmé.

Le casting 5 étoiles est excellent. Hunnam, Isaac et Affleck au top, la trame est super bien mené et les bandes sons sont juste parfaites.
Je recommande !

Triple frontière bénéficie bien sûr de la qualité ordinaire de JC Chandor en matière de réalisation et de scénario. Film d’action et d’aventure reposant sur un scénario des plus classiques, le métrage fonctionne grâce à une vraie fluidité narrative, une belle tension dramatique et un rythme plutôt enlevé, malgré une partie d’exposition qui pourra paraître un peu longue. Très divertissant mais pas bébête ni outrageusement régressif et simpliste côte histoire (coucou Tyler Rake 2 !), le métrage suit un schéma classique mais très efficace et s’avère souvent plus subtil qu’attendu. Côté personnages, il y a déjà de solides acteurs au service de protagonistes assez complémentaires. Parfois un peu versatiles, ceux-ci sont néanmoins bien écrits, trouvent tous leur place, et leur sort nous réserve également qques surprises. JC Chandor joue habilement avec ses têtes d’affiche. On suit cette équipe avec un certain plaisir, même si parfois antipathique, elle peut aussi nous devenir sympathique, un mélange qui signifie que le film a plutôt réussi à éviter le manichéisme. Côté visuel, le métrage dispose de superbe décors naturels, d’une belle photographie et du sens de l’image du réalisateur. Peut-être un peu moins habile dans les scènes d’action (légèrement brouillonnes et pas hyper spectaculaires), il a néanmoins le talent pour magnifier le cadre et créer une tension certaine. Le film est très propre sur la forme. La bande son est peut-être un peu oubliable. Dommage de ne pas l’avoir mis un peu plus rock. Elle l’est au début, elle l’est à la fin, ça aurait pu être sympathique de renforcer sa présence au milieu.
Triple frontière est un bon film d’action. Sans être très original, la partition livrée par Chandor est convaincante, tant par le travail visuel pertinent et beau, que le scénario souvent plus subtil que la moyenne et les acteurs aux personnages plus profonds que de coutume. C’est en regardant Triple frontière qu’on comprend tout ce qui manque au dernier Tyler Rake. 4.

Un bon film d'action qui se laisse regarder avec plaisir grâce a son lot d'acteurs chevronnés et à des décors grandioses . Le scénario reste assez basique mais correct avec néanmoins quelques incohérences et les dialogues ne volent pas très haut mais ce n'est pas le plus important dans ce genre de film . Surprenant de la part de J.C Chandor le réalisateur !

Action, tension, émotion, tout y est, un film à voir.
Très bonne production Netflix.
Du vrai cinéma comme on l'aime